Actualité - Bourse - Finance : Les bourses dans le rouge avec la BCE
L'ensemble des places européennes terminent dans le rouge ce soir après le discours en début d'après-midi de la BCE (Banque Centrale Européenne) et de son président J.C Trichet.
Si les taux restent inchangés pour l'Euro à 3,50 %, la tonalité du discours et l'utilisation du terme "extrême vigilance" concernant l'attention ne laisse pratiquement aucun doute concernant le relèvement des taux lors de la prochaine réunion au mois de mars. Nous devrions, et telle est l'anticipation quasi générale actuellement, passer à 3,75 % le mois prochain en raison de la croissance vive de la masse monétaire et de l'augmentation des crédits qui sont porteurs à terme de risques inflationnistes.
Pour bien situer les choses, le rythme actuel de la croissance monétaire est juste sous les 10 % à 9,7 % exactement suivant les derniers chiffres transmis il y a peu par la banque centrale elle-même. Un tel niveau n'a plus été rencontré depuis ...1990.
Le fait nouveau est l'intégration dans le discours des pressions salariales actuellement en cours en Allemagne avec les fortes revendications des syndicats.
Si l'inflation de la masse monétaire se retrouve largement dans les actifs financiers et immobiliers notamment et peu dans les prix courants (nous l'avons déjà abordé et nous verrons ce thème encore très largement), une inflation par les salaires et son anticipation est un fait nouveau, tout nouveau.
Jusque là, la pression à la baisse liée à la mondialisation, ainsi que des taux de chômage élevés ont permis d'avoir une inflation par les salaires mesurée globalement. L'inflation par les salaires existe depuis longtemps dans les pays émergents mais, la difficulté de compilation des statistiques, les rapports de salaires étant de 10 à 20 fois inférieurs à ceux des pays développés, sa connaissance et sa sensibilité sur les prix des produits importés est très marginale d'autant que les monnaies sont parfois très 'faibles'.
Ici, cela est très différent car il s'agit de l'Allemagne, de la première économie européenne et dont les salaires de production sont parmi les plus élevés au monde. 2 choses en découle :
- confirmation de l'embellie de la croissance et d'un pouvoir d'achat en hausse en fonction des relèvements de salaires non encores connus pour l'heure
- beaucoup de questionnements et de changements de variables car avec une TVA en hausse de 3 % depuis le 1.1.07 et une hausse des salaires de 3 % par simple hypothèse d'école sur les accords à venir, les incidences sont importantes sur l'économie globale. L'inflation globale sera inévitablement poussée à la hausse alors que certains secteurs pourraient ne pas pouvoir répercuter ni les hausses de TVA ni de salaires dans leurs prix. Quid des marges ? A suivre ces prochains mois donc...
Même remarque qu'hier, ceci n'est pas pronostic mais simple élément à surveiller. Nous surveillerons plus attentivement ensemble les chiffres des coûts du travail et de la main d'oeuvre aux USA ces prochaines semaines.
Une masse monétaire en forte croissance, des tensions sur le marché du travail ...il ne manque plus qu'un pétrole et des matières premières à nouveau en hausse pour faire repartir l'inflation.
Le CAC 40 termine en baisse de -0,66 % à 5665,10. Il a refermé le Gap (trou de cotation entre 2 séances) qui s'était formé entre la dernière séance de janvier et la première de février en rebondissant à 3 reprises dessus. Par rapport à notre dernier graphe d'hier, l'indice est donc sur la borne haute du trading range supérieur (1ère droite en rouge) et s'en sert maintenant comme support. Suivant la clôture du Dow Jone qui baisse de -0,56 % actuellement, les cours pourraient aller revisiter demain leur MM20 (moyenne mobile à 20 jours) qui croise la borne haute du trading range initial un peu au-dessus des 5620.
Si les taux restent inchangés pour l'Euro à 3,50 %, la tonalité du discours et l'utilisation du terme "extrême vigilance" concernant l'attention ne laisse pratiquement aucun doute concernant le relèvement des taux lors de la prochaine réunion au mois de mars. Nous devrions, et telle est l'anticipation quasi générale actuellement, passer à 3,75 % le mois prochain en raison de la croissance vive de la masse monétaire et de l'augmentation des crédits qui sont porteurs à terme de risques inflationnistes.
Pour bien situer les choses, le rythme actuel de la croissance monétaire est juste sous les 10 % à 9,7 % exactement suivant les derniers chiffres transmis il y a peu par la banque centrale elle-même. Un tel niveau n'a plus été rencontré depuis ...1990.
Le fait nouveau est l'intégration dans le discours des pressions salariales actuellement en cours en Allemagne avec les fortes revendications des syndicats.
Si l'inflation de la masse monétaire se retrouve largement dans les actifs financiers et immobiliers notamment et peu dans les prix courants (nous l'avons déjà abordé et nous verrons ce thème encore très largement), une inflation par les salaires et son anticipation est un fait nouveau, tout nouveau.
Jusque là, la pression à la baisse liée à la mondialisation, ainsi que des taux de chômage élevés ont permis d'avoir une inflation par les salaires mesurée globalement. L'inflation par les salaires existe depuis longtemps dans les pays émergents mais, la difficulté de compilation des statistiques, les rapports de salaires étant de 10 à 20 fois inférieurs à ceux des pays développés, sa connaissance et sa sensibilité sur les prix des produits importés est très marginale d'autant que les monnaies sont parfois très 'faibles'.
Ici, cela est très différent car il s'agit de l'Allemagne, de la première économie européenne et dont les salaires de production sont parmi les plus élevés au monde. 2 choses en découle :
- confirmation de l'embellie de la croissance et d'un pouvoir d'achat en hausse en fonction des relèvements de salaires non encores connus pour l'heure
- beaucoup de questionnements et de changements de variables car avec une TVA en hausse de 3 % depuis le 1.1.07 et une hausse des salaires de 3 % par simple hypothèse d'école sur les accords à venir, les incidences sont importantes sur l'économie globale. L'inflation globale sera inévitablement poussée à la hausse alors que certains secteurs pourraient ne pas pouvoir répercuter ni les hausses de TVA ni de salaires dans leurs prix. Quid des marges ? A suivre ces prochains mois donc...
Même remarque qu'hier, ceci n'est pas pronostic mais simple élément à surveiller. Nous surveillerons plus attentivement ensemble les chiffres des coûts du travail et de la main d'oeuvre aux USA ces prochaines semaines.
Une masse monétaire en forte croissance, des tensions sur le marché du travail ...il ne manque plus qu'un pétrole et des matières premières à nouveau en hausse pour faire repartir l'inflation.
Le CAC 40 termine en baisse de -0,66 % à 5665,10. Il a refermé le Gap (trou de cotation entre 2 séances) qui s'était formé entre la dernière séance de janvier et la première de février en rebondissant à 3 reprises dessus. Par rapport à notre dernier graphe d'hier, l'indice est donc sur la borne haute du trading range supérieur (1ère droite en rouge) et s'en sert maintenant comme support. Suivant la clôture du Dow Jone qui baisse de -0,56 % actuellement, les cours pourraient aller revisiter demain leur MM20 (moyenne mobile à 20 jours) qui croise la borne haute du trading range initial un peu au-dessus des 5620.