Bourse : peu d'enthousiasme avec les indicateurs américains

Publié le par Apprendrelabourse.org

Publié pratiquement chaque mois dans nos colonnes les années précédentes pour cause de dégringolade, l'indice Case-Shiller des prix immobiliers américains n'a été suivi que de manière épisodique dans un marché immobilier en cours de stabilisation tout au long de cette année.

La publication du jour pour les chiffres du mois d'octobre a fait état d'un retour en zone négative (- 0,80 % en rythme annuel) de l'indice des 20 plus grandes villes après 5 mois de décélération continue, en fait depuis que les incitations fiscales et autres crédits d'impôts destinés à soutenir l'achat immobilier ont été stoppés par le gouvernement fédéral ce printemps.

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Chacune des 20 villes de l'indice accuse une baisse des prix mensuelle s'étalant de 0,20 % à Washington à – 3 % à Cleveland (NY – 1,6 %) et 16 sur 20 enregistrent une variation négative sur un an.

6 villes connaissent par ailleurs de nouveaux plus bas records depuis le pic de 2006 (Atlanta, Charlotte, Miami, Portland, Seattle et Tampa)

 

Le sentiment du consommateur pour décembre selon le Conference Board est quant à lui ressorti à 52,5, nettement sous les 56,1 anticipés et après 54,3 le mois dernier.

 

Dans un marché déserté par les opérateurs et en manque total de volumes et d'initiatives, le CAC 40 termine à l'équilibre (- 0,09 %) mais avec un profil en séance qui a rapidement fait place à une dérive baissière.

Cette dérive baissière se confirme également sur un plan large sous la forme d'un biseau d'élargissement descendant (rouge) comme évoqué hier dont la poursuite ou l'invalidation devrait rapidement trouver son issue dans les toutes prochaines heures de cotations comme noté ci-dessous aux alentours de 3860 points.

Bourse-CAC-40-281210.png

Publié dans ACTUALITES BOURSE

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L
<br /> <br /> Bonjour.<br /> <br /> <br /> Calculated Risk pense que c'est la fin de la baisse des prix dans l'immobilier, et, qu'on devrait retrouver plus de "serenité". On verra bien ! Peut être que l'immobilier commercial pourrait<br /> prendre la relève. Je pense aux magasins, bien sûr. A moins que la confiance du consommateur revienne ? Et que ces consommateurs se remettent à se ré-endetter pour acheter comme des fous.<br /> <br /> <br /> <br />
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