Bourse : les résultats des sociétés soutiennent la cote
Problèmes géopolitiques d'envergure en Irak boostant les prix du pétrole sur de nouveaux records à New-York, mauvais chiffres de l'immobilier et inflation en hausse, cette journée avait tout pour permettre de continuer l'érosion des indices... mais les données concrètes satisfaisantes concernant les résultats des sociétés ont raffermis les indices de façon décisive avec toutes les places européennes dans le vert (sauf Milan)
Madrid progresse d'ailleurs de + 0,99 % et rejoint pratiquement ses plus hauts de début juin après un parcours de + 15 % en un mois, performance considérable compte tenu de l'importance du secteur immobilier et bancaire au sein de l'économie de la péninsule ibérique, la moitié de ce chemin à la hausse ayant été réalisée en quelques heures avant et après la décision de baisser les taux aux USA le mois dernier, et à partir d'un seuil graphique à 13500/13600 tout à fait lourd de conséquence en cas de cassure baissière (nous reviendrons prochainement sur la bourse espagnole) Nous nous étions posés la question des effets de la baisse des taux dans le temps..et bien voici une réponse des plus positives un mois après et un exemple tout à fait révélateur de l'incidence des taux sur l'immobilier et le secteur bancaire d'un point de vue boursier, la situation économique sur le terrain mettant plus de temps à pouvoir à être cernée réellement.
Le nombre de permis de construire baisse de - 7,3% au plus bas depuis juillet 1993 contre - 3,5% attendu et - 4,8%.
Les prix à la consommation (CPI) ont augmenté en septembre de + 0,3% après - 0,1% en août et contre + 0,2 % anticipé soit la plus forte hausse depuis le mois de mai et la plus forte depuis mars en rythme annuel soit à + 2,8 %. L'indice "core" (hors alimentation et énergie se traduisant en français par indice 'central' censé mesurer l'inflation 'sous-jacente' ou des produits 'non volatils') progresse de + 0,2 % comme attendu portant la hausse annuelle à + 2,1 %.
Les marchés des changes sont relativement stables comme l'or qui reflue un peu après ses récents records et cette journée pourrait rester dans les esprits comme celle d'un équilibre entre les éléments repris dans le paragraphe précédent si on ne jettait pas un oeil aux écrans des marchés obligataires qui montrent une autre approche des choses :
Madrid progresse d'ailleurs de + 0,99 % et rejoint pratiquement ses plus hauts de début juin après un parcours de + 15 % en un mois, performance considérable compte tenu de l'importance du secteur immobilier et bancaire au sein de l'économie de la péninsule ibérique, la moitié de ce chemin à la hausse ayant été réalisée en quelques heures avant et après la décision de baisser les taux aux USA le mois dernier, et à partir d'un seuil graphique à 13500/13600 tout à fait lourd de conséquence en cas de cassure baissière (nous reviendrons prochainement sur la bourse espagnole) Nous nous étions posés la question des effets de la baisse des taux dans le temps..et bien voici une réponse des plus positives un mois après et un exemple tout à fait révélateur de l'incidence des taux sur l'immobilier et le secteur bancaire d'un point de vue boursier, la situation économique sur le terrain mettant plus de temps à pouvoir à être cernée réellement.
- --> Le CAC 40 prend + 0,77 % et repasse les 5 800 à 5818,80 points grâce aux bons résultats des sociétés parus et cités hier soir avec Carrefour en hausse de + 2,91 % et Danone, dont le chiffre d'affaires sur le 3 ème trimestre est un peu faible mais dont les perspectives semblent prometteuses. Aux USA, Yahoo!, Intel, Manpower et Coca-Cola ont fait paraître des résultats au-dessus des attentes pour le dernier trimestre donnant à cette saison des parutions une tonalité plus gaie qu'au départ avec Alcoa entre autres. La banque J.P Morgan parachève d'ailleurs fort bien le tableau du jour en la matière avec un bénéfice net par action (BNPA) qui passe de 90 cents à 97 d'une année sur l'autre en dépit de provisionnements à hauteur de 1,3 Milliards $.
Le nombre de permis de construire baisse de - 7,3% au plus bas depuis juillet 1993 contre - 3,5% attendu et - 4,8%.
Les prix à la consommation (CPI) ont augmenté en septembre de + 0,3% après - 0,1% en août et contre + 0,2 % anticipé soit la plus forte hausse depuis le mois de mai et la plus forte depuis mars en rythme annuel soit à + 2,8 %. L'indice "core" (hors alimentation et énergie se traduisant en français par indice 'central' censé mesurer l'inflation 'sous-jacente' ou des produits 'non volatils') progresse de + 0,2 % comme attendu portant la hausse annuelle à + 2,1 %.
- * Toutefois le chiffre à retenir pour comprendre la hausse actuelle réside dans le chiffrage depuis le début d'année à fin septembre qui ressort en rythme annuel à + 3,6 % contre + 2,5 % sur 2006.
Les marchés des changes sont relativement stables comme l'or qui reflue un peu après ses récents records et cette journée pourrait rester dans les esprits comme celle d'un équilibre entre les éléments repris dans le paragraphe précédent si on ne jettait pas un oeil aux écrans des marchés obligataires qui montrent une autre approche des choses :
- ---> Pétrole en hausse, inflation en développement et bons résultats des sociétés sont autant de raisons habituellement pour amener les taux à grimper et donc les obligations à baisser (chacun ayant à coeur de préserver son capital de la hausse de l'inflation) ... ce soir il n'en est rien ni en Europe ni aux USA avec une augmentation de leur valeur dans un mouvement de recherche à nouveau de sécurité, la situation géopolitique et l'immobilier amenant a priori une frange des investisseurs à reléguer les risques inflationnistes derrière ces incertitudes visiblement jugées plus 'vives'. En d'autres termes et même s'il s'agit d'un mouvement sur un espace temps de très court terme, on préfère ici un peu moins d'intérêts pour plus de sécurité de son placement quitte à se faire 'éroder' par l'inflation.. question de priorité et de confiance.