Actualité - Bourse : un assez mauvais départ
Le CAC 40 démarre l'année sur une baisse marquée de l'indice ISM des directeurs d'achat du secteur manufacturier US qui plonge sous la barre des 50 (celle-ci représentant le niveau "zéro" de l'indice) ce qui signifie que l'activité s'est contractée en décembre.
L'indice global ressort à 47,7 après 50,8 en novembre.
Seules 2 des 7 sous-composantes de l'indice sont au-dessus de la barre fatidique (les livraisons et les commandes à l'exportation)
Les prix payés restent à des niveaux élevés : 68 après 67,5. Les commandes passent de 52,6 à 45,7, une des 2 pires données de la statistique. L'emploi progresse (mais était déjà touché car sous les 50 depuis le mois dernier) de 47,8 à 48.
L'indice global ressort à 47,7 après 50,8 en novembre.
Seules 2 des 7 sous-composantes de l'indice sont au-dessus de la barre fatidique (les livraisons et les commandes à l'exportation)
Les prix payés restent à des niveaux élevés : 68 après 67,5. Les commandes passent de 52,6 à 45,7, une des 2 pires données de la statistique. L'emploi progresse (mais était déjà touché car sous les 50 depuis le mois dernier) de 47,8 à 48.
L'ensemble des places européennes clôturent dans le rouge, le CAC 40 terminant en baisse de - 1,14 % à 5 550,36 points (volumes toujours faibles), Wall Street a rejoint les 13 050 à quelques points près en baisse de - 1,50 % environ.
Conséquences de ce mauvais chiffre : le dollar baisse de - 0,75 % contre euro et s'affaisse de près de - 2 % contre le yen alors que l'or prend + 2,67 % à 856 $ l'once suivi de l'argent métal à 15,18 $ l'once, le pétrole flirtant à nouveau avec les 100 $ le baril. Les obligations jouent leur rôle de refuge avec un taux à 2 ans aux USA qui passent sous les 3 % largement (2,88 %) et 'le 10 ans' sous les 4 % (3,91%)
En Europe :
L'indice PMI des directeurs d'achat du secteur manufacturier s'est replié également mais de façon très légère en passant de 52,8 à 52,6 le mois dernier. L'Italie se situe à 50,7 contre 51,3. L'Allemagne ressort à 53,6 après 53,7 au-delà des attentes à 53,2.
La France s'en tire ici encore mieux avec une progression faisant passer l'indice de 52,5 à 53,8.
Demain, les opérateurs regarderont notamment les commandes à l'industrie mais aussi l'enquête ADP sur l'emploi avant le chiffre officiel vendredi des créations d'emplois et du taux de chômage.
Voici un début de remise dans le bain avec une eau bien fraîche outre-atlantique d'autant que les opérateurs viennent de prendre connaissance peu après 20 heures de Paris du compte-rendu de la dernière réunion de la Fed qui avait débouchée sur une baisse de taux de - 0,25 % et dont la teneur indique une inquiétude essentiellement axée sur la croissance (l'inflation étant vue en repli cette année) le retour à la normale étant escomptée pour 2009, certains membres évoquant même d'importantes baisses de taux.
Conséquences de ce mauvais chiffre : le dollar baisse de - 0,75 % contre euro et s'affaisse de près de - 2 % contre le yen alors que l'or prend + 2,67 % à 856 $ l'once suivi de l'argent métal à 15,18 $ l'once, le pétrole flirtant à nouveau avec les 100 $ le baril. Les obligations jouent leur rôle de refuge avec un taux à 2 ans aux USA qui passent sous les 3 % largement (2,88 %) et 'le 10 ans' sous les 4 % (3,91%)
En Europe :
L'indice PMI des directeurs d'achat du secteur manufacturier s'est replié également mais de façon très légère en passant de 52,8 à 52,6 le mois dernier. L'Italie se situe à 50,7 contre 51,3. L'Allemagne ressort à 53,6 après 53,7 au-delà des attentes à 53,2.
La France s'en tire ici encore mieux avec une progression faisant passer l'indice de 52,5 à 53,8.
Demain, les opérateurs regarderont notamment les commandes à l'industrie mais aussi l'enquête ADP sur l'emploi avant le chiffre officiel vendredi des créations d'emplois et du taux de chômage.
Voici un début de remise dans le bain avec une eau bien fraîche outre-atlantique d'autant que les opérateurs viennent de prendre connaissance peu après 20 heures de Paris du compte-rendu de la dernière réunion de la Fed qui avait débouchée sur une baisse de taux de - 0,25 % et dont la teneur indique une inquiétude essentiellement axée sur la croissance (l'inflation étant vue en repli cette année) le retour à la normale étant escomptée pour 2009, certains membres évoquant même d'importantes baisses de taux.