Actualité - Bourse : les banques à nouveau dans la tourmente
Les vélléités de rebond cédent les unes après les autres, le CAC 40 après avoir repassé les 5225 points rechute de - 1,25 % sous les 5 100 points à 5092,40 dans des volumes très importants, Francfort chute de - 1,34 % et Amsterdam perd désormais plus de - 11 % depuis les début d'année dont encore - 2,21 % sur la séance du jour. Wall Street achève également la semaine sur une perte de - 0,49 % à 12 099, 30 points.
Le discours de G.W. Bush n'aura pas été un soutien en dépit de l'annonce d'un plan de relance pour l'économie à hauteur de 145 milliards $. Celui-ci représente 1 % du PIB annuel et s'articule principalement autour de mesures fiscales pour les particuliers et les entreprises (allègements d'impôts, allocation assurance chômage, mesures pour les investissements des entreprises)
Visiblement, le marché n'est absolument pas convaincu de la chose après le plan pour 'geler les subprimes', la tentative de monter sur pied un super-fond par les banques qui finalement est tombé à l'eau et les injections des banques centrales dans le système monétaire qui ont calmé mais pas régler les problèmes, cette mise sous perfusion de l'économie dorénavant valide dans certains esprits un diagnostic de difficultés et d'urgence qui rompt avec le ralentissement en douceur préalablement relayé par beaucoup de responsables jusqu'ici. Fin de la période du diagnostic donc, la maladie est avérée, la question est dorénavant quelle dose donner au malade...
Le discours de G.W. Bush n'aura pas été un soutien en dépit de l'annonce d'un plan de relance pour l'économie à hauteur de 145 milliards $. Celui-ci représente 1 % du PIB annuel et s'articule principalement autour de mesures fiscales pour les particuliers et les entreprises (allègements d'impôts, allocation assurance chômage, mesures pour les investissements des entreprises)
Visiblement, le marché n'est absolument pas convaincu de la chose après le plan pour 'geler les subprimes', la tentative de monter sur pied un super-fond par les banques qui finalement est tombé à l'eau et les injections des banques centrales dans le système monétaire qui ont calmé mais pas régler les problèmes, cette mise sous perfusion de l'économie dorénavant valide dans certains esprits un diagnostic de difficultés et d'urgence qui rompt avec le ralentissement en douceur préalablement relayé par beaucoup de responsables jusqu'ici. Fin de la période du diagnostic donc, la maladie est avérée, la question est dorénavant quelle dose donner au malade...
L'indice des indicateurs avancés est ressorti pour décembre en baisse de - 0,2 % contre - 0,1 % après - 0,4 % le mois précédent. Plus satisfaisant, la première estimation de l'indice de confiance des consommateurs de l'Université du Michigan a été publié à 80,5 pour janvier alors que les économistes attendaient 74,5 après 75,5 en décembre.
Cette relative bonne nouvelle n'a cependant pas résisté à une nouvelle débacle sur les bancaires qui semblaient jusqu'ici pouvoir jeter les bases d'un premier véritable rebond depuis l'été avec en France notamment l'information par la Banque de France que des dépréciations importantes devraient encore être constatées amenant SG à chuter très sévèrement de - 8,24 %, Dexia de - 5,44 %, Crédit Agricole de - 5,23 % et BNP - 4,13 %. La BCE a par ailleurs indiqué que les banques vont durcir les conditions de crédit dans un climat de moindre demande de la part de leurs clients. 1 seule valeur de l'indice européen des banques DJ Stoxx Banque sur 61 est positive depuis le 1er janvier.
Aux USA, alors que la banque Washington Mutual a fait part de résultats également fortement négatifs à hauteur de 12 $ par action pour l'année 2007, le géant du crédit hypothécaire au niveau mondial, Fannie Mae, a subi la dégradation d'un courtier qui fait chuter le titre de - 8,27 % à 32,15 $.
La semaine de tous les dangers n'a pas déçue et la salve des statistiques et publications laissent des plaies dans les convictions et les portefeuilles de beaucoup d'opérateurs sans qu'une amélioration ne trouve jusqu'ici de catalyseur. La perspective de la baisse des taux de la part de la Fed fin janvier se rapproche néanmoins mais ne semble pas pour l'heure faire office de déclencheur, l'information ou l'anticipation d'une baisse de - 0,50 % semblant tellement couler de source...
Quand la psychologie est négative les plans de relance font naître la crainte de ne pas être suffisants de même pour les baisses de taux et impriment la reconnaissance très large que le problème n'est plus en débat mais indiscutable.
Axée en début de semaine sur les aspects purement économiques, force est de constater que le plan bush pourtant important tombe à un moment où les affres des marchés du crédit refont surface en bourse et particulièrement avec des rumeurs de faillites d'intervenants du marché obligataire (des rehausseurs de crédit qui se portent cautions en quelque sorte pour améliorer les notations de leur clients mais qui en sens inverse en cas de pépins font rejaillir à la hausse les coûts de financement de toute une cohorte de crédits lorsque ces entités se dégradent...)
Si vous démarrez en bourse, vous devez et allez apprendre beaucoup...
Cette relative bonne nouvelle n'a cependant pas résisté à une nouvelle débacle sur les bancaires qui semblaient jusqu'ici pouvoir jeter les bases d'un premier véritable rebond depuis l'été avec en France notamment l'information par la Banque de France que des dépréciations importantes devraient encore être constatées amenant SG à chuter très sévèrement de - 8,24 %, Dexia de - 5,44 %, Crédit Agricole de - 5,23 % et BNP - 4,13 %. La BCE a par ailleurs indiqué que les banques vont durcir les conditions de crédit dans un climat de moindre demande de la part de leurs clients. 1 seule valeur de l'indice européen des banques DJ Stoxx Banque sur 61 est positive depuis le 1er janvier.
Aux USA, alors que la banque Washington Mutual a fait part de résultats également fortement négatifs à hauteur de 12 $ par action pour l'année 2007, le géant du crédit hypothécaire au niveau mondial, Fannie Mae, a subi la dégradation d'un courtier qui fait chuter le titre de - 8,27 % à 32,15 $.
La semaine de tous les dangers n'a pas déçue et la salve des statistiques et publications laissent des plaies dans les convictions et les portefeuilles de beaucoup d'opérateurs sans qu'une amélioration ne trouve jusqu'ici de catalyseur. La perspective de la baisse des taux de la part de la Fed fin janvier se rapproche néanmoins mais ne semble pas pour l'heure faire office de déclencheur, l'information ou l'anticipation d'une baisse de - 0,50 % semblant tellement couler de source...
Quand la psychologie est négative les plans de relance font naître la crainte de ne pas être suffisants de même pour les baisses de taux et impriment la reconnaissance très large que le problème n'est plus en débat mais indiscutable.
Axée en début de semaine sur les aspects purement économiques, force est de constater que le plan bush pourtant important tombe à un moment où les affres des marchés du crédit refont surface en bourse et particulièrement avec des rumeurs de faillites d'intervenants du marché obligataire (des rehausseurs de crédit qui se portent cautions en quelque sorte pour améliorer les notations de leur clients mais qui en sens inverse en cas de pépins font rejaillir à la hausse les coûts de financement de toute une cohorte de crédits lorsque ces entités se dégradent...)
Si vous démarrez en bourse, vous devez et allez apprendre beaucoup...