Activité réduite à Paris dans l'attente d'un catalyseur

Les variations prononcées hier on fait place en cette dernière séance de la semaine à une quasi désertion des volumes échangés avec des montants proches de périodes de congés ou de journées de cotations écourtées.
Les banques restent dans le rouge en Europe (UBS - 2,42 %) et rouge vif aux USA (Citigroup - 4,41 %, Merrill Lynch - 4,70 %, Fannie Mae - 6,97 % etc...) sans emporter les indices puisque le CAC 40 termine en légère baisse de - 0,50 % et le Dow Jones de - 0,70 % à 12 216,40 points. Le flux vendeur s'est réduit mais le flux acheteur reste insuffisant et très orienté à court terme pour pouvoir continuer le rebond de la semaine passée à Wall Street, la semaine se soldant par un score négatif de - 1,17 %.
Le CAC 40 aura cependant pris + 3,58 % en 4 séances, réalisés pour l'essentiel mardi et suivis d'une indécision type, la semaine s'étant ouverte à 4 692,17 et se refermant ce soir à 4 695,92 points.
→ Panique, esquisses de capitulation puis rebond, rattrapage des bourses européennes et périphériques à Wall Street (Shanghaï est en hausse de + 4,94 % et le Sensex en Inde re-gagne plus de 9 % sur la semaine), il ne manque désormais plus qu'un catalyseur clair pour pouvoir asseoir un rebond véritable et d'une qualité autre que purement technique ou aidé par les actions des banques centrales ou encore motivé par l'arrivée sur des supports importants voire tout à fait critiques comme nous l'avons vu ces derniers jours.
Les statistiques du jour n'auront pas impacté le déroulement de la séance avec :
- des revenus des ménages US en hausse de + 0,5 % en février après + 0,3 % le mois précédent et comme attendu ( + 4,6 % en glissement annuel) Les dépenses sont en ralentissement à + 0,1 % après + 0,4 % mais conforme aux attentes.
- un taux d'épargne toujours excessivement bas mais qui repasse positif à + 0,3 % pour le première fois depuis octobre dernier.
- l'indice d'inflation lié à cette statistique des dépenses de consommation ressort à + 0,1 % conforme aux anticipations après + 0,2 % le mois précédent en ce qui concerne l'indice 'core' (hors énergie et alimentation) et de + 2 % sur un an conforme aux objectifs de la Banque Centrale. L'indice global d'inflation progresse également de + 0,1 % sur un mois et de + 3,4 % sur un an.
- enfin l'indice révisé du sentiment du consommateur calculé par l'Université du Michigan est ressorti à 69,5 en mars après 70,8 en février et 78,4 en janvier.
→ Les regards étaient plus tournés vers les chiffres à venir semaine prochaine, nettement plus dense, avec l'indice d'activité ISM du secteur manufacturier le 1er avril, suivi 2 jours plus tard par celui prépondérant du secteur de services et le lendemain, le chiffre officiel des créations d'emplois pour le mois de mars, 2 indicateurs essentiels de la santé présente de la première économie mondiale.
Du côté européen, on retiendra les estimations de l'inflation en Allemagne en mars de + 0,5 % sur un mois (normes européennes IPCH) et de + 3,2 % sur un an, toujours au-delà des limites souhaitées par la BCE, alors que la Belgique a connu en mars un record d'inflation (certes très relatif face aux données des années 70 notamment) depuis 22 ans à 4,39 % sur un an contre + 3,64 % en février.