Banques : arbitres permanents de la tendance
Les indicateurs avancés US pour mai sont ressortis en hausse de + 0,1 % comme en avril alors qu'une stabilité était attendue comme en mars. Constitué comme indiqué le mois dernier de statistiques déjà publiées (permis de construire par exemple) ou déjà connus (niveau d'indices actions, courbe des taux entre autres) cet indicateur n'a pas eu d'impact particulier mais confirme la résistance générale après les - 0,2 % et - 0,5 % des 2 premiers mois de l'année 2008.
L'indice d'activité de la Fed de Philadelphie est ressorti par contre en baisse à - 17,1 pour ce mois contre - 15,9 en mai nettement sous les attentes qui se situaient à - 10. La contraction de l'activité est donc selon ce chiffrage toujours active.
Ce tableau mitigé a donné lieu a une séance de même calibre dont les dernières velléités haussières ont été nettement douchées par Citigroup.
L'ensemble des places européennes terminent dans le rouge et alourdissent leur score en fin de séance avec une annonce de pertes pour le 2nd trimestre égales à celles du premier. Le DAX à Francfort en hausse de 0,50 % avant la nouvelle termine légèrement dans le rouge à 6 721,17 points, le CAC 40 perdant - 0,59 % et retrouve les 4 500 à 4 591,39 points dans les volumes les plus fournis de la semaine.
Cette banque majeure a lâché 4 % en quelques minutes emmenant l'ensemble de la tendance générale, son secteur, l'indice des financières US revu hier (XLF) à un plus bas depuis mars et 'collant' dans la foulée le Dow Jones sur son support à 12 000 points.
A une heure environ de la clôture de Wall Street, la pression baissière sur la banque se relâche permettant au l'indice phare US de retrouver le chemin des 12 100 points.
Aucune donnée statistique n'est prévue demain dans l'agenda des marchés.