FLASH bourses US : Retournement en cours de séance avec la FED
Je vous disais il y a quelques heures que New York court après l'Europe mais c'était avant que les opérateurs ne prennent connaissance du compte rendu de la réunion du 12 décembre dernier de la FED, la Banque Centrale Américaine.
La course à la hausse a été stoppée net: le Nasdaq termine en hausse de + 0,33 % et le Dow Jones en hausse de + 0,09 % après être passés même, tous deux, sous la ligne de flottaison.
Explication : la réserve fédérale US maintient sa vigilance sur l'inflation en baisse depuis le printemps mais toujours à un niveau élevé par contre, et c'est là que le marché a réagi, les inquiétudes concernant la croissance ont augmenté plus que les responsables le pensaient auparavant. Les membres de l'institution notent des inquiétudes considérables sur le marché de l'immobilier notamment concernant l'effet d'une éventuelle poursuite de la baisse du prix des logements sur la consommation.
Je vous rappelle qu'au delà de l'aspect psychologique lié à la dépréciation de la valeur de son habitation, le consommateur américain a la possibilité d'emprunter sur la valeur de son logement pour réaliser des dépenses ou des investissements personnnels autres. Une grande partie de l'augmentation des prix immobiliers a permis de générer des prêts pour des montants considérables qui ont alimenté la croissance économique par la consommation et l'utilisation de cette manne financière ces dernières années. L'immobilier est donc un double levier pour la consommation, comme baromètre de l'économie mais aussi comme source de financement, qui pourrait jouer en sens inverse et amoindrir la valeur des garanties des prêteurs. C'est ce qui inquiète les autorités monétaires en tout cas. Plus les logements ont une valeur élevée plus la possibilité de créer de la liquidité via ces prêt est élevée, à l'inverse on pourrait avoir une baisse de leur croissance voire un assèchement en cas de fort ralentissement. Moins de liquidités dans l'économie, moins de consommation, moins de profits, moins de commerce et donc des bourses affaiblies...