Marchés financiers : BoE et BCE laissent leurs taux d'intérêts inchangés
La BoE (Bank of England - Banque Centrale anglaise) a décidé de maintenir ses taux à 5,75 % ce jour pour le 3 ème mois consécutif depuis la hausse de + 0,25 % opérée le 5 juillet dernier sans la moindre surprise, la situation bancaire vécue en Grande-bretagne cet été avec l'épisode Northern Rock militait difficilement pour une continuation du mouvement haussier d'autant que le surendettement notamment immobilier touche de plus en plus de britanniques. Non évènement également pour la BCE (Banque Centrale Européenne) qui a décidé pour sa part de maintenir également l'ensemble de ses taux directeurs à 4 % pour le 4 ème mois consécutif depuis la hausse de + 0,25 % du 6 juin dernier.
Si la Fed est la plus regardée car celle qui 'dirige', la BoE est la plus critiquée sans doute dans sa gestion de la crise de cet été, celle du Japon étant coincée à des niveaux extrèmement bas (taux proches de zéro) en raison d'une économie qui a du mal à repartir après 15 ans de déflation toute remontée trop brusque risquant d'anémier les volontés de rebond sans compter les risques de voir le yen carry trade se dégonfler, la BCE concentre sans doute le maximum de pressions antagonistes autant dans leurs forces que dans leur nombre, les pressions politiques ici et là en étant l'expression journalistique quasi quotidienne surtout en France.
---> profitons de ce petit temps d'accalmie pour regarder une animation parue sur le site du Wall Street Journal et qui vous donne la corrélation remarquable que nous avons vu ensemble à plusieurs reprises depuis le début d'année.
L'essentiel réside dans le graphe ci-contre que vous pouvez agrandir en cliquant dessus pour accèder à l'ensemble de la légende historique : en kaki, le cours du Dow Jones, en bleu, l'activité des fusions et acquisitions. On voit ici très bien l'amortissement de la purge de cet hiver réalisé avec la hausse des opérations financières et la sortie de purge dans un mouvement de hausse forte qui correspond également à un pic d'opérations (OPA, rachats, rumeurs à leur sujet etc...) avant la temporisation et la chute fin juillet, le marché du crédit étant asséché et rendant les levées de fonds et de dettes plus problématiques pour procéder à ces opérations.
Si la Fed est la plus regardée car celle qui 'dirige', la BoE est la plus critiquée sans doute dans sa gestion de la crise de cet été, celle du Japon étant coincée à des niveaux extrèmement bas (taux proches de zéro) en raison d'une économie qui a du mal à repartir après 15 ans de déflation toute remontée trop brusque risquant d'anémier les volontés de rebond sans compter les risques de voir le yen carry trade se dégonfler, la BCE concentre sans doute le maximum de pressions antagonistes autant dans leurs forces que dans leur nombre, les pressions politiques ici et là en étant l'expression journalistique quasi quotidienne surtout en France.
- En effet, difficile d'imaginer autre chose qu'un statu quo avec les ingrédients suivants:
- - masse monétaire qui grimpe de + 11/12 % par soit 2,5 fois son objectif maximum sous l'effet notamment de la croissance de l'endettement privé dans l'euroland.
- - hausse du pétrole et des matières premières.
- lesquelles recèlent des risques d'inflation comme constatée en Allemagne récemment plaidant pour une hausse...
- ...et de l'autre :
- - des indicateurs nous l'avons vu en début de semaine plutôt en ralentissement l'Insee revoyant d'ailleurs à + 1,8 % seulement la croissance française pour 2007, alors que le gouvernement reste sur sa prévision 'volontariste' de 2 à 2,5 % quand l'OCDE abaisse également à + 1,8 % la sienne.
- - un euro qui a compensé dernièrement énormément la chute du dollar
- ... 2 raisons parmi d'autres qui incitent peu à la hausse des taux sauf à vouloir réduire encore la voilure du train économique et à rendre l'euro encore plus attractif et donc encore plus 'fort'...
---> profitons de ce petit temps d'accalmie pour regarder une animation parue sur le site du Wall Street Journal et qui vous donne la corrélation remarquable que nous avons vu ensemble à plusieurs reprises depuis le début d'année.
L'essentiel réside dans le graphe ci-contre que vous pouvez agrandir en cliquant dessus pour accèder à l'ensemble de la légende historique : en kaki, le cours du Dow Jones, en bleu, l'activité des fusions et acquisitions. On voit ici très bien l'amortissement de la purge de cet hiver réalisé avec la hausse des opérations financières et la sortie de purge dans un mouvement de hausse forte qui correspond également à un pic d'opérations (OPA, rachats, rumeurs à leur sujet etc...) avant la temporisation et la chute fin juillet, le marché du crédit étant asséché et rendant les levées de fonds et de dettes plus problématiques pour procéder à ces opérations.
Les opérations financières sont donc aujourd'hui difficilement un soutien à la hausse des bourses comme cela a été le cas durant de longues semaines, l'intervention sur le marché monétaire et la baisse des taux de la Fed ayant pris le relais pour une grande part.
Pour ceux qui veulent aller plus loin, le 2ème onglet présente un classement des grandes banques d'affaires qui ont réalisé ou 'arrangé' (c'est le terme tout simplement, il n'y a rien de péjoratif ici) les mariages ou les prises de participations, le 3 ème reprend les opérations dites de private-equity et notamment de LBO (cf Lbo et private equity : une manne financière en réduction ? ) Le 4 ème comptabilise les plus gros 'deals' ou 'accords'. Enfin le 5 ème vous donnera les secteurs qui ont fait état des plus grosses opérations avec dans l'ordre : la technologie, l'immobilier et la finance. On raisonne ici au niveau mondial et non pas seulement au niveau américain. Nous sommes ici à un niveau qui correspond à celui du début d'année et qui est historiquement encore élevé.