Marchés actions : le joker de la baisse des taux

Sur le fond, il est vrai que les chiffres de l'immobilier ont donné des arguments permettant de la justifier comme la situation de Merrill Lynch pouvant motiver un geste envers les banques mais il y a là une facilité de maneouvre à transformer toutes mauvaises nouvelles en espoir qui peut finir par éroder la confiance à terme, tout reposant sur les banques centrales, voire à faire le lit de quelques malentendus entre la Fed et les marchés financiers. Depuis ce soir, les yeux sont donc rivés sur la réunion de mardi...
Voyons les chiffres de ventes dans le neuf aux USA en septembre : légèrement inférieur aux attentes, le nombre de ventes est en hausse de + 4,8 % à 770 000 unités mais le chiffre d'août a été révisé de façon importante à la baisse de 795 à 735 000 accusant une baisse de - 7,9%. Sur un an la baisse s'élève à - 23,3 %. Ci-dessous graphe de l'évolution sur 15 ans :
Paris termine (dans des volumes importants) en forte hausse de + 1,51 % à 5 760,30 également porté par les résultats très favorables et supérieurs aux attentes de France Telecom qui indique relever ses prévisions en terme de marge (+ 8,68 % à 25,80 €). Le Dow Jones recède - 0,41 % en début de soirée, la zone des 13 700 étant tout l'enjeu de la bataille du jour d'un point de vue graphique.
La donnée du jour à retenir ? 11,5 % : c'est le taux de croissance de l'économie chinoise au 3ème trimestre et depuis le début d'année. Pas de ralentissement ici donc.