Stabilisation des bourses
Le CAC 40 regagne + 0,21 % à 5 5535,56 points dans des volumes toujours élevés mais moins importants que jeudi et vendredi, la bourse étant ouverte à New-York mais aujourd'hui est un jour férié aux USA (Veteran's day)
La chute sur les bancaires a été enrayée après une toute fin de séance difficile pour le Dow Jones vendredi soir qui était retombé à 13 042 à la clôture, celles-ci trustant 4 des 5 premières places de l'indice parisien (Dexia et BNP en tête à plus de 4 % de gain) grâce, entre autres, à des rumeurs de recomposition du secteur en Angleterre (Northern Rock)
La volatilité de Barclays en perte vendredi au plus fort de - 9 % et en hausse ce soir à Londres de + 8,11 % montre toute l'incertitude actuelle et l'absence d'éléments permettant de stabiliser le marché pris entre des rumeurs (plus ou moins fondées) de pertes dépressives pour les cours tout autant que de montées au capital et d'opportunités de rachat compte tenu des cours actuels de certaines banques.
Demain, nous prendrons connaissance des promesses de vente dans l'immobilier aux USA à 16 heures qui sera l'un des temps forts pour les marchés avec la production industrielle de l'Euroland pour septembre et l'indice ZEW des investisseurs en Allemagne.
La chute sur les bancaires a été enrayée après une toute fin de séance difficile pour le Dow Jones vendredi soir qui était retombé à 13 042 à la clôture, celles-ci trustant 4 des 5 premières places de l'indice parisien (Dexia et BNP en tête à plus de 4 % de gain) grâce, entre autres, à des rumeurs de recomposition du secteur en Angleterre (Northern Rock)
La volatilité de Barclays en perte vendredi au plus fort de - 9 % et en hausse ce soir à Londres de + 8,11 % montre toute l'incertitude actuelle et l'absence d'éléments permettant de stabiliser le marché pris entre des rumeurs (plus ou moins fondées) de pertes dépressives pour les cours tout autant que de montées au capital et d'opportunités de rachat compte tenu des cours actuels de certaines banques.
- 2 choses se détachent dans ce secteur en ligne de mire :
- . L'information centrale réside dans la mise sur pied ce week-end par les 3 plus grandes banques US (Citigroup, J.P. Morgan et Bank of America) des premiers éléments concernant le fonds de sauvetage (ou 'super-fonds') à hauteur de 100 milliards $ déjà relaté ici il y a plusieurs semaines et dédié au rachat de certains actifs cotés de qualité sur le marché du crédit dont les valorisations ne sont plus en forcément en rapport ou risquent de ne plus être en rapport avec leurs valeurs intrinsèques supposées du fait de la crise actuelle et du manque de liquidité rencontré dans ce domaine. Ce fonds se subsituera aux fonds qui seraient obligés de se déssaisir de ces actifs à des prix trop faibles. Un premier pas a donc été franchi mais reste encore de nombreux obstacles parmi lesquels : convaincre d'autres banques de s'y joindre, finaliser les aspects juridiques, obtenir une cotation auprès des agences de notation internationales... pour une mise en place prévue d'ici début 2008.
- . Le rebond du secteur bancaire s'est réalisé en dépit de nombreuses rumeurs négatives comme le passage éventuel de nouvelles dépréciations d'actifs à hauteur de 1 milliard $ d'une des toutes premières banques au monde HSBC. Plus dramatique est la chute de E*TRADE, le courtier américain qui s'écrase de - 55 % à Wall Street ce soir après un déclassement du bureau d'études financières de Citigroup qui passe de 'conserver' à 'vendre' et qui indique par ailleurs ne pas écarter totalement un risque de faillite en raison d'importantes pertes liées au subprime.
- Ceci n'empêche en rien le rattrapage des banques US ce soir en hausse pour la plupart, le Dow Jones reprenant + 0,30 % environ.
Demain, nous prendrons connaissance des promesses de vente dans l'immobilier aux USA à 16 heures qui sera l'un des temps forts pour les marchés avec la production industrielle de l'Euroland pour septembre et l'indice ZEW des investisseurs en Allemagne.
- ** Ce soir, les opérateurs ont du mal à se situer d'autant que les profits pour le 3 ème trimestre du S&P 500 (500 plus grosses sociétés US) sont vus pour l'heure en baisse de - 2 % contre - 0,7 % semaine dernière et une hausse de 3/4 % lors de notre dernier point ici avant que la saison de parution des résultats ne débute. Les perspectives bénéficaires des sociétés composant cet indice pour le 4 ème trimestre chutent par ailleurs de + 9,7 % à + 7,6 % en une semaine et contre des attentes à hauteur de + 11,5 % au 1er octobre dernier. Vous pouvez consulter à cet égard la dernière infographie parue dans le N-Y Times ce week-end.
- Si nous devions terminer effectivement sur une régression des bénéfices des sociétés qui intègrent cet indice 'large', ce serait la première baisse depuis les années 2000/2003 et le signe d'une tendance non négligeable, les entreprises du S&P 500 réalisant à 45 % leurs activités en dehors des USA. Les résultats définitifs seront à regarder de près avec le secteur financier bien sûr touché mais aussi les sociétés de produits de consommation et du secteur de l'énergie en dépit de la hausse des matières premières.
-
- --> Articles de ce week-end :