La BCE laisse ses taux inchangés, la BoE entame la baisse
L'actualité du jour après les nombreuses statistiques d'hier réside dans les décisions des banques centrales anglaise et européenne.
La première a validé une baisse de - 0,25 % portant les taux directeurs sur la livre sterling à 5,50 % en raison de craintes sur la croissance, le statu quo n'ayant duré que quelques mois après le dernier relèvement de même ampleur en juillet dernier. L'orientation étant avant tout préventive ici suivant la communication donnée. Le discours en Europe de la part de la BCE était assez ferme en raison des craintes sur l'inflation qui ont évolué défavorablement dans l'Euroland depuis l'été. La baisse n'est ainsi pas à l'ordre du jour, la décision confirmant le statu quo attendu à 4 % en raison des pressions baissière sur la croissance. Durant la conférence de presse, le Président de la BCE a d'ailleurs indiqué qu'aucun des gouverneurs ne s'était prononcé pour une baisse alors que certains demandaient une hausse.
Ceci tranche avec l'orientation des autres banques centrales dont la Banque du Canada qui a baissé tout récemment ses taux à 4,25 % contre 4,50 % et avant la décision mardi 11 prochain de la Fed qui devrait faire tomber les siens également comme l'anticipe très largement le marché.
Cet élément a permis à l'euro de reprendre un peu de terrain contre le dollar à 1,4639 en hausse de + 0,30 % alors que l'Allemagne a publié des chiffres assez solides en hausse de + 4 % en octobre contre + 0,9 % concernant les commandes à l'industrie.
L'entame de séance positive dans la foulée de la journée d'hier aura tourné court avec une plongée en zone négative entre midi et 14 heures illustrant à nouveau toute l'instabilité actuelle, le plan Bush concernant les subprimes ou plan d'aide contre les saisies étant l'élément attendu désormais par les marchés.
Toutes les dimensions sont réunies ici à ce stade de la crise, l'approche politique rejoignant les aspects juridiques et financiers qui vous seront détaillés dès que le plan sera dévoilé dans un article spécialement dédié à cet effet et dans lequel vous seront apportés des éléments de précision sur les causes présumées des saisies immobilières extrêment peu relatées même aux USA et pourtant émanant d'une source officielle et étayée par un long rapport.
En ce qui concerne le "super-fond" mis en place par le Trésor US et piloté par les 3 grandes banques Citigroup, Bank of America et J.P Morgan visant à prévenir des risques d'illiquidités sur certains compartiments du crédit, le montant évoqué au départ pour 100 milliards $ serait en cours de révision à 50 milliards $ pour cause de manque d'intérêts de nombreuses banques à rejoindre le dispositif.
Le Dow Jones progresse de + 0,46 % à 13 507,80 points
La première a validé une baisse de - 0,25 % portant les taux directeurs sur la livre sterling à 5,50 % en raison de craintes sur la croissance, le statu quo n'ayant duré que quelques mois après le dernier relèvement de même ampleur en juillet dernier. L'orientation étant avant tout préventive ici suivant la communication donnée. Le discours en Europe de la part de la BCE était assez ferme en raison des craintes sur l'inflation qui ont évolué défavorablement dans l'Euroland depuis l'été. La baisse n'est ainsi pas à l'ordre du jour, la décision confirmant le statu quo attendu à 4 % en raison des pressions baissière sur la croissance. Durant la conférence de presse, le Président de la BCE a d'ailleurs indiqué qu'aucun des gouverneurs ne s'était prononcé pour une baisse alors que certains demandaient une hausse.
Ceci tranche avec l'orientation des autres banques centrales dont la Banque du Canada qui a baissé tout récemment ses taux à 4,25 % contre 4,50 % et avant la décision mardi 11 prochain de la Fed qui devrait faire tomber les siens également comme l'anticipe très largement le marché.
Cet élément a permis à l'euro de reprendre un peu de terrain contre le dollar à 1,4639 en hausse de + 0,30 % alors que l'Allemagne a publié des chiffres assez solides en hausse de + 4 % en octobre contre + 0,9 % concernant les commandes à l'industrie.
L'entame de séance positive dans la foulée de la journée d'hier aura tourné court avec une plongée en zone négative entre midi et 14 heures illustrant à nouveau toute l'instabilité actuelle, le plan Bush concernant les subprimes ou plan d'aide contre les saisies étant l'élément attendu désormais par les marchés.
Toutes les dimensions sont réunies ici à ce stade de la crise, l'approche politique rejoignant les aspects juridiques et financiers qui vous seront détaillés dès que le plan sera dévoilé dans un article spécialement dédié à cet effet et dans lequel vous seront apportés des éléments de précision sur les causes présumées des saisies immobilières extrêment peu relatées même aux USA et pourtant émanant d'une source officielle et étayée par un long rapport.
En ce qui concerne le "super-fond" mis en place par le Trésor US et piloté par les 3 grandes banques Citigroup, Bank of America et J.P Morgan visant à prévenir des risques d'illiquidités sur certains compartiments du crédit, le montant évoqué au départ pour 100 milliards $ serait en cours de révision à 50 milliards $ pour cause de manque d'intérêts de nombreuses banques à rejoindre le dispositif.
Le Dow Jones progresse de + 0,46 % à 13 507,80 points