Actualité - Bourse : tentative de rebond
Londres est en tête ce jour avec une hausse de + 0,97 % suivie d'Amsterdam à + 0,83 %, Francfort reprend + 0,41 % alors que le CAC 40 grapille + 0,26 % à 5 511,50 points , les 5 500 points étant très "travaillés" depuis le début de semaine sans orientation claire dans des volumes un peu plus fournis mais toujours assez moyens.
Le produit intérieur brut (PIB ou richesse créée sur le sol des Etats-Uni) a augmenté de + 4,9% au 3 ème trimestre en rythme annuel confirmant la seconde estimation du 29 novmebre dernier (rappel : + 3,9 % en 1ère estimation). Ce chiffre est définitif et représente paradoxalement le plus haut chiffre depuis 4 ans alors que les anticipations pour le trimestre en cours sont bien plus basses avec les effets de la crise de cet été et toujours en cours qui amènent les prévisions entre 1 et 1,5 % mais avec de grandes disparités. La performance est d'autant plus notable qu'elle s'est accompagnée sur le trimestre d'une baisse des dépenses de constructions immobilières de - 20 % à leur plus bas en 16 ans.
Pour mémoire, la croissance des 2 premiers trimestres 2007 s'était établie à + 0,6 et + 3,8 % respectivement montrant une accélération latente au démarrage du trimestre estival.
Concernant les entreprises US, leurs bénéfices après impôts sont restés stables sur le trimestre après + 5,2 % au 2nd.
L'indice "Philly" qui mesure l'activité manufacturière dans la région de Philadelphie a été annoncé il y a peu en forte baisse en décembre à -5,7 (plus bas depuis près de 5 ans) après +8,2 le mois précédent et largement sous les + 6 escomptés, le secteur accusant donc selon cet indicateur une contraction de son activité. Le Dow Jones évolue entre 13 150 et 13 200, l'information n'ayant pas grand impact sur les cours jusqu'ici.
Certains encours dont la qualité de crédit avaient été "rehaussés" par des assureurs de type réhausseur de crédit (certains assureurs apportant leur signature pour bonifier la notation des encours détenus) dont l'un vient d'être 'dégradé' sévérement par une agence de notation internationale avec une rétrogradation de la note A à la note CCC, a obligé par contre-coup la banque française à déprécier la valeur des encours concernés et donc à faire part de résultats moindres. Vous pouvez vous référer au 3ème tableau de l'article suivant pour resituer toute la signification d'un tel geste --> L'évolution du risque crédit : une longue dégradation qui ne date pas d'hier
Le produit intérieur brut (PIB ou richesse créée sur le sol des Etats-Uni) a augmenté de + 4,9% au 3 ème trimestre en rythme annuel confirmant la seconde estimation du 29 novmebre dernier (rappel : + 3,9 % en 1ère estimation). Ce chiffre est définitif et représente paradoxalement le plus haut chiffre depuis 4 ans alors que les anticipations pour le trimestre en cours sont bien plus basses avec les effets de la crise de cet été et toujours en cours qui amènent les prévisions entre 1 et 1,5 % mais avec de grandes disparités. La performance est d'autant plus notable qu'elle s'est accompagnée sur le trimestre d'une baisse des dépenses de constructions immobilières de - 20 % à leur plus bas en 16 ans.
Pour mémoire, la croissance des 2 premiers trimestres 2007 s'était établie à + 0,6 et + 3,8 % respectivement montrant une accélération latente au démarrage du trimestre estival.
Concernant les entreprises US, leurs bénéfices après impôts sont restés stables sur le trimestre après + 5,2 % au 2nd.
L'indice "Philly" qui mesure l'activité manufacturière dans la région de Philadelphie a été annoncé il y a peu en forte baisse en décembre à -5,7 (plus bas depuis près de 5 ans) après +8,2 le mois précédent et largement sous les + 6 escomptés, le secteur accusant donc selon cet indicateur une contraction de son activité. Le Dow Jones évolue entre 13 150 et 13 200, l'information n'ayant pas grand impact sur les cours jusqu'ici.
En cette fin d'année faisons un petit point sur :
Après bourse, Crédit Agricole a fait part d'une perte sur 2007 pour sa filiale d'investissement Calyon avec la comptabilisation de 2,5 milliards € de pertes sur créances liées aux marchés du crédit. Cet avertissement sur résultat (ou profit warning en anglais) n'est selon la société pas de nature à remettre en cause son dividende de manière globale ni l'objectif en matière de ratios de solvabilité. Signalons ici un l'effet de chaîne pour près de la moitié du chiffre ci-dessus :- - l'activité des fusions-acquisitions de sociétés en 2007 avec des volumes en hausse de + 21 % sur l'année mais en ralentissement de - 27 % sur le 2nd trimestre. L'europe dépasse les USA avec une hausse de + 35 %, le ralentissement au 2nd semestre étant limité à - 17 % contre un recul de près de la moitié des opérations aux USA sur fond de crise financière (estimations) Figure de prou de ces opérations, le rachat de la banque hollandaise ABN AMRO annoncé au début du printemps, souvenez vous, qui avait mis le feu aux poudres de la hausse et qui est emblématique à plusieurs égards : Intervention de plusieurs banques dans le rachat dans le cadre d'un consortium, montant qui avait permis de signer un top historique dans les montants à cette période (suivant infographie du WSJ.com reprise ici) et qui annoncerait suivant nombre d'analystes le début de consolidations larges en Europe dans beaucoup de secteurs et notamment dans la finance.
- - Un niveau de liquidités assez important en cette fin d'année de la part des investisseurs institutionnels dans leur portefeuille suivant l'agence reuters. Répartition d'un portefeuille moyen dans les grandes masses : actions : environ 60 % / Obligations : 31 % / Liquidités : 5 %.
Certains encours dont la qualité de crédit avaient été "rehaussés" par des assureurs de type réhausseur de crédit (certains assureurs apportant leur signature pour bonifier la notation des encours détenus) dont l'un vient d'être 'dégradé' sévérement par une agence de notation internationale avec une rétrogradation de la note A à la note CCC, a obligé par contre-coup la banque française à déprécier la valeur des encours concernés et donc à faire part de résultats moindres. Vous pouvez vous référer au 3ème tableau de l'article suivant pour resituer toute la signification d'un tel geste --> L'évolution du risque crédit : une longue dégradation qui ne date pas d'hier