Les marchés actions en hausse en dépit de l'emploi US

L'autre information majeure du jour concerne l'offre de rachat géante de Microsoft sur Yahoo! avec une prime sur le dernier cours supérieure de plus de 50 %. Pris entre les méandres des subprimes et les craintes de récession, une telle annonce replace la psychologie d'ensemble sous un aspect nettement plus positif, rappelant sans le confirmer encore, le printemps 2007 ou les rumeurs et les rachats faisaient florès plusieurs fois par jour faisant s'envoler les cours. Cette approche qui gagne les esprits est par ailleurs aidée par de nombreuses actions à prix "cassés" dont certains opérateurs ont décidé de venir ramasser au moins de façon temporaire les titres soldés. Autre exemple éminent dans ce sens, la continuation du rebond de Société Générale à 87,80 € en hausse de + 5,53 % qui cristallise sur son nom les rumeurs de rapprochement, rachat , fusion ou encore dépeçage éventuel (entre BNP et Crédit Agricole ?) alors qu BNP termine en queue de peloton en baisse de - 0,84 % sous le poids de la perspective d'une telle opération à digérer le cas échéant.
Le CAC 40 gagne sur la séance + 2,22 % à 4978,06 points, le rebond étant à nouveau profond, les valeurs moyennes ou petites prolongeant très largement le mouvement avec par exemple le CAC NEXT 20 (20 sociétés qui suivent le CAC 40 par ordre d'importance et de taille) qui s'envole de + 3,31 % ou le SBF 80 de + 3,06 %. Moins véloce depuis sa lourde chute de la mi-janvier, Francfort gagne + 1,71 % mais reste sous les 7 000 points et le plus éloigné de sa moyenne mobile des cours à 20 jours alors que le Dow Jones est dorénavant repassé au-dessus à 12 743,19 points en hausse de + 0,73 % tout à l'heure.
Sur le plan statistique, pour la première fois depuis 2003, l'économie américaine a détruit des emplois au nombre de 17 000 en janvier contre 82 000 créations en décembre, chiffre révisé de 18 000 en première estimation, l'ensemble apparaissant très faible et confirmant le ralentissement en cours mais la révision de fin 2007 tempère la tonalité négative.
Sur le plan statistique, pour la première fois depuis 2003, l'économie américaine a détruit des emplois au nombre de 17 000 en janvier contre 82 000 créations en décembre, chiffre révisé de 18 000 en première estimation, l'ensemble apparaissant très faible et confirmant le ralentissement en cours mais la révision de fin 2007 tempère la tonalité négative.

La tendance était la même en Europe pour l'industrie en janvier, l'indice des directeurs d'achat est ressorti à 52,8 après 52,6 en décembre.
Une fois les investisseurs quelque peu rassurés vis à vis d'éventuelles difficultés à venir sur le marché du crédit, la journée aura été dominée par Microsoft. L'offre de rachat montre que les affaires continuent ce qui a amené un plus grand nombre d'opérateurs à considérer les achats de manière plus ferme. Les destructions d'emplois passent finalement quelque peu au second plan...