Actualité - Bourse : nouvelle fragilisation des financières
Le rebond d'hier n'aura pas tenu plus de 24 heures. Le CAC 40 perd - 1,65 % à 4 678,05 points dans des volumes toujours assez restreints. La BCE (banque Centrale européenne) a comme attendu maintenu ses taux à 4 %, de même que la Banque d'Angleterre les siens à 5,25 %. Le discours de la 1ère est apparu sans grande équivoque et changement avec un axe toujours centré sur la maîtrise de l'inflation laissant donc peu d'espoir de voir un assouplissement se réaliser à court terme. L'euro sera monté sur ces propos à quelques encablures des 1 € = 1,54 $ alors que les marchés obligataires à nouveau auront accueilli une grande part des fonds en recherche de refuge en dépit de taux réels (taux bruts moins le taux d'inflation) qui restent négatifs aux USA pour une bonne partie des échéances à court terme.
Les taux servis à 2 ans aux USA sur les Treasuries (obligations gouvernementales ou dites du Trésor US) ne s'élèvent face à ce mouvement de "fuite vers la qualité" désormais plus qu'à 1,51 %, l'échéance à 5 ans à 2,48 % et celle à 10 ans à 3,59 % pour une progression des prix annuelle de + 4,2 % en février. En Europe, la situation n'est pas comparable puisque les taux à 2 ans offrent un rendement de 3,3 %, de 3,38 % à 5 ans et de 3,81 % sur 10 ans pour une inflation qui se situe aux alentours de 3,2 % en moyenne (mais très hétérogènes suivant les pays) contre 1,8 % un an auparavant (2,8 % en France). Les taux réels y sont donc toujours positifs quelles que soient les maturités. La BCE table dorénavant sur un taux de 2,9 % pour 2008 contre 2,5 % au préalable, le retour à une inflation sous les 2 % étant repoussé dans les prévisions en 2009 contre cette année précédemment...
L'essentiel du mouvement de fuite vers la sécurité aura été initié non seulement par la rechute des actions (le Dow Jones termine en baisse marquée de - 1,75 % à 12 040,39 points) mais surtout par les difficultés concernant les marchés du crédit et les financières :
Les taux servis à 2 ans aux USA sur les Treasuries (obligations gouvernementales ou dites du Trésor US) ne s'élèvent face à ce mouvement de "fuite vers la qualité" désormais plus qu'à 1,51 %, l'échéance à 5 ans à 2,48 % et celle à 10 ans à 3,59 % pour une progression des prix annuelle de + 4,2 % en février. En Europe, la situation n'est pas comparable puisque les taux à 2 ans offrent un rendement de 3,3 %, de 3,38 % à 5 ans et de 3,81 % sur 10 ans pour une inflation qui se situe aux alentours de 3,2 % en moyenne (mais très hétérogènes suivant les pays) contre 1,8 % un an auparavant (2,8 % en France). Les taux réels y sont donc toujours positifs quelles que soient les maturités. La BCE table dorénavant sur un taux de 2,9 % pour 2008 contre 2,5 % au préalable, le retour à une inflation sous les 2 % étant repoussé dans les prévisions en 2009 contre cette année précédemment...
L'essentiel du mouvement de fuite vers la sécurité aura été initié non seulement par la rechute des actions (le Dow Jones termine en baisse marquée de - 1,75 % à 12 040,39 points) mais surtout par les difficultés concernant les marchés du crédit et les financières :
- - Fannie Mae, géant du marché hypothécaire US, décroche de - 10,60 % après avoir cassé un support graphique important.
- - Merrill Lynch, évoquée avant-hier dans Marchés actions : une attente dans l'angoisse
- chute sévèrement de - 7,01 % à 45,86 $ consécutivement à la rupture également d'un support graphique mis en avant sur le graphe présenté dans le lien.
- Thornburg Mortgage (crédit immobilier) criblée par les défauts de paiement pourrait tout simplement avoir des difficultés à continuer son exploitation. - - le rehausseur de crédit CIFG aura perdu sa note de crédit suprême AAA pour une plus faible A1 de la part de l'agence de notation internationale Moody's. Son confrère Ambac plonge de - 14,71 % ce soir à la cloche.
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Entre taux de défaut record depuis 1985 sur les prêts hypothécaires à 5,82 %, des promesses de vente dans l'immobilier stable en janvier, la hausse du pétrole à 105 $ le baril et la glissade du dollar, l'attente de la statistique demain concernant la capacité de l'économie à créer des emplois pouvait difficilement se faire en dehors de toute inquiétude.
Pour mémoire : sous 12 000, la situation graphique du Dow Jones devient un peu plus périlleuse --> Dow Jones - Analyse graphique : retour sur 12 800
Pour prendre un peu de recul, voici ci-dessus le graphe de la 1ère banque américaine et mondiale avec l'importance du vote des investisseurs sur le niveau de crise actuelle (attention graphe en échelle linéaire)
Selon un analyste de la banque d'affaires JP Morgan, la banque suisse UBS aurait procédé à la vente d'un portefeuille de créances dites 'Alt-A' (c'est à dire de qualité située entre les subprimes et les primes-crédit standards) à hauteur de 15,8 milliards € mais avec une forte décote, ceci venant en complément des spéculations de la presse depuis hier à ce sujet. Pas d'information sur l'acheteur à notre niveau à ce stade.
Pour mémoire : sous 12 000, la situation graphique du Dow Jones devient un peu plus périlleuse --> Dow Jones - Analyse graphique : retour sur 12 800
Pour prendre un peu de recul, voici ci-dessus le graphe de la 1ère banque américaine et mondiale avec l'importance du vote des investisseurs sur le niveau de crise actuelle (attention graphe en échelle linéaire)
Selon un analyste de la banque d'affaires JP Morgan, la banque suisse UBS aurait procédé à la vente d'un portefeuille de créances dites 'Alt-A' (c'est à dire de qualité située entre les subprimes et les primes-crédit standards) à hauteur de 15,8 milliards € mais avec une forte décote, ceci venant en complément des spéculations de la presse depuis hier à ce sujet. Pas d'information sur l'acheteur à notre niveau à ce stade.