Actualité - Bourse : en hausse avec Boeing
Sans statistique majeure, la première partie de séance a été hésitante avant de prendre le chemin de la hausse avec l'ouverture de Wall Street à 15h30 et la hausse de Boeing (+ 4,49 % à la cloche).
Le Dow Jones termine sur une hausse de + 0,34 %, les banques accusant des pertes plus sévères aux USA qu'en Europe Merrill Lynch ou Fannie Mae perdant plus de 3 % alors que Crédit Agricole ou UBS à Zurich n'ont laché qu'un tout petit peu plus que - 1 %.
Le CAC 40 termine ainsi en hausse de + 1,48 % à 4 944,65 points dans des volumes en hausse. La séance a été par ailleurs portée par une remontée des stocks de pétrole US et des résultats plutôt satisfaisants. Boeing, très regardé (donne le poul de l'activité industrielle mais aussi des besoins de transport et donc de l'activité commerciale internationale pour une partie) aura vu son bénéfice net par action progresser de 38% au 1er trimestre permettant de confirmer l'objectif d'un bénéfice annuel compris dans la fourchette 5,70/5,85$.
Par contre, en France l'estimation de l'activité dans les services donnée par le 'PMI Flash' est tombé ce mois-ci à 54 contre 57,3 en mars alors que le marché s'attendait à une baisse plus faible à 56,8. Pour l'industrie l'érosion continue avec une faible croissance du secteur avec un indice à 51,5 contre 51,9 en mars. Outre-rhin, les services progressent de 51,8 à 54,6 mais le secteur industriel allemand tombe de 55,1 à 53,6 en avril. D'un point de vue global au niveau européen, l'industrie, toujours suivant ce même indicateur provisoire, se situe à 50,8 (très proche du point de stabilité donc) après 52 en mars et les services à 51,8 en progression légère par rapport aux 51,6 du mois dernier.
La consommation des ménages en produits manufacturés a baissé de 1,7% en France en mars sur un mois, principal moteur de la croissance habituelle de la seconde économie de l'Euroland. La hausse sur un an s'élève à un petit + 1,2 %.
L'or retombe à quelques dollars près sur les 900 $ l'once dans un contexte pourtant de pétrole très cher qui a frolé les 120 $ le baril, l'argent-métal suit ce mouvement (en baisse de plus de 3 % ce soir) alors que les taux des obligations opèrent une remontée de leur rémunération depuis plusieurs séances. La hausse des chiffres de l'inflation et la baisse des taux des obligations qui se sont réalisées dernièrement ont laissé durant plusieurs semaines les rendements nets des obligations devenir négatifs en $ (rendement net = rendement brut de l'obligation - l'inflation) ...avec leur remontée cet aspect négatif se réduit et donne une attractivité à l'or moindre, celui-ci étant le refuge pour une frange des opérateurs en pareille situation où les taux servis ne permettent pas de couvrir la perte liée à l'inflation. Plutôt que de voir leur capital être grignoté, certains investisseurs arbitrent leurs obligations vers les métaux précieux mais l'inverse se produit également si l'intérêt ou la crainte diminue.
Demain, nous prendrons connaissance des commandes de biens durables pour mars et des ventes d'immobilier dans le neuf aux USA.