Pourquoi les indices plafonnent ?
Continuons ce soir le point graphique un peu particulier démarré hier soir.
Le CAC 40 ferme en hausse de + 0,56 % à 3 477,83 points et reste coincé depuis 4 séances dans la cible qui était en ligne de mire et désignée par le gap 3 460/3489.
Parfois, l'information est dans une statistique, une rumeur, des résultats de sociétés, nous avons même réalisé fin juillet une analyse graphique sur l'unité de temps la plus petite qui soit sur le CAC 40 soit en UT (Unité de temps)30 secondes. L'environnement du DAX ou du Dow Jones ou encore du S&P 500 sont parfois éclairants mais il n'y a rien de véritablement nouveau que nous ayons déjà vu et surtout l'essentiel est ailleurs.
Rappelons tout d'abord que jusqu'ici, aucun signal baissier n'a encore été envoyé par les cours si ce n'est des signes de sur-achat et quelques consolidations de très court terme. La tendance reste quoiqu'il en soit soutenue par le support en jaune étudié le 23 juillet.
Les financières sont bloquées, en attente de signal, c'est le message clair et précis de la courbe étudiée hier soir mais elles ne sont pas seules dans ce cas, le secteur immobilier est dans la même configuration avec ci-dessous le Reit Index qui reflue ce soir après un parcours important.
En attente du "bon de sortie"...
Finance et immobilier, 2 secteurs en pointe et absolument primordiaux depuis plus de 2 ans auxquels se rajoute celui spécifique de la construction immobilière (ci-dessous) clairement dans la même configuration.
Au cas par cas maintenant, les velléités haussières sont là présentes à l'image de SG qui voient ses volumes augmenter depuis hier dans le cadre d'une rupture de résistance à l'identique dont la qualité est encore loin d'être parfaite puisqu'en deuxième partie de séance les acheteurs ont battu en retraite.
Le marché a laissé passer les 'massacrées' comme Dexia (+ 10,91 %) ou, hors CAC, Natixis (+15,80 %) ou bien encore Fortis (+5,77%) qui permet avec Aegon à Amsterdam de prendre la tête du marché européen aujourd'hui à +1,01 %, mais les poids lourds et a fortiori les indices sectoriels concernés restent cantonnés.
Bref, on surveillera attentivement ces secteurs dans les prochains jours et en particulier dès demain à 14 heures 30 avec leurs réactions sur le chiffre officiel des destructions d'emplois en juillet aux USA attendues à - 325 000 contre - 328 000 en début de semaine, preuve que le chiffre de l'enquête ADP d'hier n'a pas affecté le consensus sur le sujet.