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Publié le par Gilles Caye

La semaine écoulée avec une hausse du CAC 40 de 1,41 % sur les 5 séances de cotation, 0,99 % pour le Dow Jones et 2,47 % pour le Nasdaq aura été marquée par :

- un accroissement des volumes en Europe mais qui restent très moyens

- une fin de semaine optimiste aux USA avec une progression du taux horaire moyen des salaires très faible qui est un autre élément rassurant sur la maîtrise de l'inflation.

- des statistiques américaines jeudi et vendredi globalement correctes ne laissant pas augurer, pour l'instant, d'un ralentissement trop prononcé de la croissance.

- psychologiquement, la hausse hier de 0,73 % du Dow Jones et de 0,43 % du Nasdaq à la veille d'un long week-end de trois jours (les places américaines sont fermées lundi 4) est un signe de confiance des opérateurs qui en d'autres circonstances s'allègent quelque peu pour passer de telle période.

La tendance à 6 mois reste haussière, celle à trois mois est toujours baissière légèrement, la récupération de l'été n'ayant pas inversé la tendance engagée avec la correction du printemps. Enfin la tendance à CT (3 semaines) est clairement haussière.

Cependant, au niveau purement graphique, le CAC 40 se trouve toujours dans le "biseau" ascendant décrit mercredi (nous ne réalisons donc pas de mise à jour de l'analyse graphique avant qu'un changement n'intervienne) dont nous vous rappelons qu'en théorie, la sortie d'une telle figure s'opère par le bas avec en général un accroissement des volumes. Cependant, nous rappelons que la proximité des plus hauts et du GAP (zone de cours non traitée entre 2 séances) de mai pourrait perpétuer le phénomène "d'aspiration" vers le haut. Ceci est encore renforcé par une configuration haussière des indices américains. Le Dow Jones est ainsi dans une configuration en "w" ou "double bottom" que nous approcherons de plus près durant la semaine à venir alors que le Nasdaq est en voie de récupération active, depuis la mi-août, de sa baisse enclenchée depuis avril.

Tout ceci apparaît donc positif mais nous vous rappelons que les volumes restent encore faibles et des craintes sur un ralentissement US plus fort que prévu ainsi que des inquiétudes croissantes sur l'immobilier américain sont de plus en plus présentes.

L'attention doit se porter dans ce contexte sur la solidité de la croissance mondiale, en sélectionnant les affaires qui peuvent le plus en bénéficier tant en ce qui concerne la diffusion des biens de consommation basiques dans les pays émergents que dans les investissements dont ils ont besoin. Nous ne nous faisons pas d'illusions, le marché américain reste le marché directeur de la planète mais l'investissement en biens durables et industriels ainsi que l'émergence de marchés intérieurs de plus en plus autonomes dans les pays en voie de développement pourraient amortir en partie un ralentissement US dérapant un peu.

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