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Publié le par Gilles Caye

La matinée a mal commencé avec un indice allemand ZEW (qui mesure le climat économique auprès des investisseurs et analystes) en forte baisse pour le mois de septembre. L'indicateur qui a une moyenne à 34/35 est tombé de -6,5 en août à -22,2 ce mois-ci. L'information complémentaire est une anticipation négative pour les 6 mois à venir alors que la situation actuelle est jugée comme étant meilleure à celle mesurée un mois en arrière. Hors le départ en chute libre des bourses, l'euro accuse le coup.

Mais les 2 éléments les plus attendus du jour concernaient à 14H30 les USA . Verdict : confirmation des tendances déjà préssenties avec :

- les prix à la production qui n'ont augmenté que de 0,1 % le mois dernier, contre 0,2 % en juillet. Hors alimentation et énergie, les prix sont même en baisse de 0,4 % (pétrole en baisse) Le marché fut rassuré sur l'inflation...et monta pour retrouver le niveau de son cours d'ouverture.

- le ralentissement confirmé de l'immobilier  puisque les mises en chantier ont baissé de 6 % le mois dernier et les permis de construire de 2,3 %.(cf. notre dernier EDITO )

Du "yoyo" à nouveau donc mais la tendance à court terme (à 3 semaines) qui faisait du surplace depuis le 11.9 bascule à la baisse. Qui plus est l'indice CAC 40 clôture sous sa Moyenne mobile à 20 jours à 5115,99 en baisse de 0,60 %.

Le ratio "advance/decline" vu dans l'article précédent de ce jour pour le CAC 40 passe à - 32 (3 valeurs étant inchangées) et TOTAL en hausse de 0,10 % sauve l'indice parisien en dépit d'un prix du baril toujours plus bas. Francfort, Londres et Amsterdam ont ainsi connus des dégagements plus appuyés.

Les quelques doutes qui pouvaient rester sur l'annonce demain soir à 20H15 de la politique des taux US sont maintenant dissipés, l'inflation étant contenue pour l'heure et une hausse des taux risquerait d'enrayer encore plus le crédit immobilier..le statu quo paraît acquis...mais c'est le discours qui donnera l'inflexion future...à moins que celui-ci ne soit encore une fois que l'expression d'un malin plaisir à faire "danser" les marchés sur "le fil du rasoir". On parle désormais de baisse de taux pour soutenir la croissance...

Publié dans ACTUALITES BOURSE

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