Actualité - Bourse - Finance : Le CAC 40 clôture au plus haut à plus de 5500.
Qu'est ce qui arrêtera les bourses ? Quand cette hausse prendra-t-elle fin ? Voici des questions que les opérateurs ne prennent plus le temps de se poser tellement le consensus de l'atterrissage en douceur de l'économie américaine est répandu. C'est le scénario que "joue" les marchés actuellement.
Bonnes ou mauvaises, les statistiques sont digérées avec une facilité toujours renouvelée depuis août date à laquelle la Banque Centrale Américaine a laissé ses taux inchangés amenant une tonalité moins restrictive sur l'orientation du coût des prêts.
Bons résultats trimestriels, ralentissement de l'inflation, ralentissement mesuré de la croissance ont été au menu des hausses récentes. Attendant au coin du bois le loup de l'immobilier en baisse qui ne semble pas se manifester pour l'heure en dehors des constructeurs américains ou des magasins de bricolage comme Home Depot... qu'est ce qui explique la position des marchés et les hausses actuelles ?
Après de fortes hausses hier, Wall Street est toujours dans le vert et les hausses en Europe dépassent les 0,50 % de façon majoritaire .
A New-York, hors statistique notoire, c'est le climat d'OPA et de rachat (ou fusions-acquisitions) qui soutient la tonalité haussière.
A Paris, c'est un peu le même vent qui souffle avec des rumeurs sur Saint Gobain qui s'adjuge 4,50 % ce soir à 61,50 €. Une analyse plus fine révèle cependant une chose :
Aucune des plus grosses capitalisations (nombre d'actions X le cours = la valeur en bourse) ne figurent parmi les plus fortes hausses. On a là plutôt des affaires en retournement ou délaissées durant l'année. A l'autre extrême bien que sans dommage on trouve parmi les 10 moins bonnes performances 6 des 7 plus grosses capitalisations entre - 0,43 % et +0,37 dans des volumes en légère régression.
En route pour les 5700 avant Noël ? La progression depuis les plus bas de juin est de 20 %, progresser de 3,6 % est-il vraiment hors de portée ? Sans doute est-ce ce soir la question la plus apparente que les marchés se posent.