Actualité - Bourse - Finance : Des statistiques maussades occultées par les rachats à bon compte
Dans le sillage du retournement très prononcé hier de Wall Street, du rebond des sociétés de crédit à hauts risques comme New Century en hausse de + 83 % ou de Accredited Home qui 'fuse' également de + 68 % actuellement dans un marché en proie au ramassage à bon compte des valeurs 'tombées' lors des dernières secousses boursières, les mauvaises statistiques concernant l'économie américaine passent au second plan. Alors que d'habitude des indicateurs mettant en avant une baisse de l'activité économique peuvent faire tréssaillir ou des anticipations de hausse d'inflation peuvent inquiéter, rien de tout cela n'est perceptible avec un Dow Jones vissé sur un équilibre presque parfait alors que 3 statistiques parues ce jour amènent à considérer une baisse des indicateurs d'activité ET des facteurs inflationnistes.
La lisibilité n'en est que plus difficile en raison d'un premier point qui peut laisser sous-entendre une baisse des taux alors que le second milite plus pour la continuation des hausses de la part de la Banque Centrale Américaine qui veille sur l'inflation. L'impasse dans laquelle se trouve la Fed se raffermit avec les statistiques du jour et même si des indicateurs sur une seule journée ne peuvent suffir à bâtir des anticipations, le fait marquant du jour est la très faible volatilité du Dow Jones qui tranche avec les séances précédentes et cette insensibilité aux publications d'ordre nationales ou macro-économiques.
Ne voyant plus tomber les entreprises de crédit les unes après les autres, le marché américain souffle alors que les bourses européennes se dépêchent de finir le rebond qu'elles n'ont pu réaliser hier puisque celui-ci a commencé après la fermeture des bourses.
La lisibilité n'en est que plus difficile en raison d'un premier point qui peut laisser sous-entendre une baisse des taux alors que le second milite plus pour la continuation des hausses de la part de la Banque Centrale Américaine qui veille sur l'inflation. L'impasse dans laquelle se trouve la Fed se raffermit avec les statistiques du jour et même si des indicateurs sur une seule journée ne peuvent suffir à bâtir des anticipations, le fait marquant du jour est la très faible volatilité du Dow Jones qui tranche avec les séances précédentes et cette insensibilité aux publications d'ordre nationales ou macro-économiques.
Ne voyant plus tomber les entreprises de crédit les unes après les autres, le marché américain souffle alors que les bourses européennes se dépêchent de finir le rebond qu'elles n'ont pu réaliser hier puisque celui-ci a commencé après la fermeture des bourses.
Voyons les statistiques :
- - le plus faible niveau depuis mai 2005 a été annoncé par l'indicateur de l'activité manufacturière de la région de New York (indicateur dit "empire state") à 1,85, contre 24,35 en février. 17,75 était attendu. Les nouvelles commandes sont tombées à 3,14 contre 18,93 en février, les prix payés augmentant à 30,23 contre 26,88.
- - L'indice d'activité industrielle de la région de Philadelphie (indice dit "Philly") a baissé à 0,2, contre 0,6 (déjà en chute alors), un rebond à 4 était attendu. A partir de zéro on considère que l'activité se rétracte. Les nouvelles commandes ont progressé très légèrement à 1,9 contre - 0,5 en février mais là aussi les prix payés font état d'une progression à 21,8 contre 15,8
- Baisse de l'activité et hausse des prix donc encore raffermis par la statistique des prix à la production qui ont grimpé en février aux Etats-Unis (troisième fois en quatre mois) de 1,3 % contre - 0,6 % en janvier, + 0,9 % en décembre et + 0,6 % attendu. La hausse sur un an est de + 2,5 %, chiffre le plus haut depuis août. L' indice de base (sans l'alimentation et l'énergie) est de + 0,4% contre + 0,2 % en janvier, chiffre attendu par les économistes par ailleurs, le chiffre annuel se situant en retrait à + 1,8 % en raison de la baisse du pétrole sur la période.
Paris finit en hausse de + 1,77 % à 5389,85 points au plus haut du jour dans des volumes importants mais inférieurs de 25 % à ceux conséquents d'hier avec aucune valeur n'ayant une hausse inférieure à + 1 %. Madrid reprend même + 2,48 % mais aucune place européenne n'arrive à combler le gap ou trou de cotation d'hier laisser béant dès l'ouverture.
Si d'aucun explique la faible importance (ou toute relative) de ses problèmes de crédits immobiliers défaillants, on s'aperçoit qu'une 'razzia' sur des valeurs à 1,27 $ ce jour (New Century) qui côtait 30 $ très paisiblement le 7 février dernier jouent un rôle dont il convient de se souvenir face à des indicateurs habituellement assez peu engageants.
De manière générale vous pouvez apprécier là sur cet exemple extrême que la performance est à la mesure du risque pris et qu'un investisseur jouant sur la journée New Century qui cote à nouveau pouvait empocher plus de 100 % en 1 H 30'. Ceci est une des règles de base concernant le risque/ rendement de tout investissement à bien intégrer dans l'horizon de temps qui vous intéresse et de votre profil (...à la mesure de vos nerfs surtout sachant qu'une telle affaire est susceptible d'être suspendue à n'importe qu'elle moment, d'ailleurs je suis surpris qu'elle puisse re-coter/ un peu moins de 600 000 actions avaient été échangées vers 18 heures)
Toujours de manière générale, vous avez là toute la difficulté de l'évaluation d'une affaire par la bourse. Combien vaut New Century ? Les 30 $ d'il y a un mois ou le dollar d'aujourd'hui ?
Le tableau du jour se termine par l'agonie médiatique soudaine du problème des sociétés de crédit à risque et par la mise en avant de spéculations sur les secteurs de la distribution ou de l'informatique (Atos) contrebalançant ces stats qui alimentent les craintes d'un ralentissement économique.
S'il est dur d'évaluer la valeur de New Century aujourd'hui, l'économie américaine vaut elle plus ou moins après ces stats ? La politique concernant les taux d'intérêts est elle plus lisible avant ou après ces stats ? Voilà quelques petites questions à vous poser et à appliquer sur celles à venir...vous aurez selon votre sensibilité quelques éléments d'appréciation pour répondre et décider de vos positions pour les séances à venir. A tout le moins aurez vous une ligne d'horizon sur laquelle poser vos yeux dans ces chavirages médiatiques et boursiers.
Si d'aucun explique la faible importance (ou toute relative) de ses problèmes de crédits immobiliers défaillants, on s'aperçoit qu'une 'razzia' sur des valeurs à 1,27 $ ce jour (New Century) qui côtait 30 $ très paisiblement le 7 février dernier jouent un rôle dont il convient de se souvenir face à des indicateurs habituellement assez peu engageants.
De manière générale vous pouvez apprécier là sur cet exemple extrême que la performance est à la mesure du risque pris et qu'un investisseur jouant sur la journée New Century qui cote à nouveau pouvait empocher plus de 100 % en 1 H 30'. Ceci est une des règles de base concernant le risque/ rendement de tout investissement à bien intégrer dans l'horizon de temps qui vous intéresse et de votre profil (...à la mesure de vos nerfs surtout sachant qu'une telle affaire est susceptible d'être suspendue à n'importe qu'elle moment, d'ailleurs je suis surpris qu'elle puisse re-coter/ un peu moins de 600 000 actions avaient été échangées vers 18 heures)
Toujours de manière générale, vous avez là toute la difficulté de l'évaluation d'une affaire par la bourse. Combien vaut New Century ? Les 30 $ d'il y a un mois ou le dollar d'aujourd'hui ?
Le tableau du jour se termine par l'agonie médiatique soudaine du problème des sociétés de crédit à risque et par la mise en avant de spéculations sur les secteurs de la distribution ou de l'informatique (Atos) contrebalançant ces stats qui alimentent les craintes d'un ralentissement économique.
S'il est dur d'évaluer la valeur de New Century aujourd'hui, l'économie américaine vaut elle plus ou moins après ces stats ? La politique concernant les taux d'intérêts est elle plus lisible avant ou après ces stats ? Voilà quelques petites questions à vous poser et à appliquer sur celles à venir...vous aurez selon votre sensibilité quelques éléments d'appréciation pour répondre et décider de vos positions pour les séances à venir. A tout le moins aurez vous une ligne d'horizon sur laquelle poser vos yeux dans ces chavirages médiatiques et boursiers.