Bourse de Paris : pas de danse autour des 4 000
Copyright: © Chappatte - www.globecartoon.com/dessin
La tendance est restée hésitante à Wall Street. Le Dow Jones termine à l'équilibre (+ 0,07%) alors que l'Europe a été plus chahutée sous la pression des valeurs bancaires qui cèdent l'essentiel du terrain que ce soit pour les banques françaises, espagnoles ou allemandes à l'arrière-plan d'un dossier grec qui avance mais se réalise de plus en plus dans un jeu de déclarations , de rumeurs et de démentis qui va croissant et où les évocations se font de plus en plus précises à mesure que le marché continue à appuyer de plus en plus fort là où ça fait mal.
Entre Jacques Delors se déclarant 'meurtri' de l'intervention du FMI en Grèce ou Le Directeur Général de l'AFT qui gère la dette de l'Etat français déclarant qu'"un défaut n'est pas possible", les taux longs grecs ont poursuivi inlassablement leur hausse à plus de 8 % portant le spread avec le bund à plus de 5,20 %, c'est à dire à un seuil qui s'approche de la zone critique et où les comportements commençent à laisser transparaître des mouvements d'emballement par moment.
Madrid perd 2,13 % traversant l'ensemble de ses moyennes mobiles à court, moyen et long terme. Le CAC40 lâche 1,22 % à 3 977,67 points compte tenu de la pondération des valeurs bancaires en son sein avec une clôture sur sa zone support.
Pour éclairer une configuration en données journalières ci-dessus où s'entre-croisent plusieurs supports dans une zone large et préparer la journée à venir, la séance de ce 21 avril traduit une incapacité des acheteurs à reprendre la main selon la configuration en intraday ci-dessous.
4 020 consitue la première résistance à franchir pour les haussiers pour conforter leurs positions sur un horizon se limitant aux heures à venir dans une configuration d'ensemble qui reste inchangée globalement par rapport aux énoncés précédents.
A suivre demain avec les chiffres des ventes dans l'immobilier ancien à 16H00 attendu en hausse de 5 % environ en mars.