Record historique pour le Dow malgré les résultats des bancaires
Voilà, c'est fait ...l'indice phare US vient de refranchir la barre symbolique des 14 000 points (--> Dow Jones - Analyse graphique : les 14 000 en ligne de mire ) et dans la foulée marque un nouveau plus haut historique en séance à 14 055,93 points. Concernant Francfort, le DAX clôture à 7922,42 en hausse de + 0,81 % s'extirpant à la hausse de ses support aux environs de 7 800 travaillés ces derniers jours (--> Flash - DAX : Francfort à un dernier coup de rein des cîmes ) Pour le CAC 40, la séance se termine à 5773,26 points en hausse de + 1,01 %.
Après une matinée démarrée largement sous les 5 700 et émaillée d'informations négatives sur les bancaires, l'ouverture en hausse de Wall Street aura littéralement propulsé les indices à la hausse.
UBS, la 1ère banque au monde pour le montant des actifs gérés pour compte de tiers aura indiqué que le 3ème trimestre fera état d'une importante perte en raison de la crise du subprime. Même déception pour la 1ère banque US et mondiale, Citigroup (bien que 2 banques chinoises soient dorénavant devant elle depuis leur introduction récente en terme de capitalisation, c'est à dire en valeur de marché) qui s'attend à un résultat a priori en baisse de - 60 % pour le 3 ème trimestre.
UBS clôture ce soir ...en hausse de + 3,04 % alors que citigroup s'adjuge plus de 2 % à New York. L'effet est ici un peu celui observé quelques jours en arrière sur Deutsche Bank après l'allocution de son Président et la reconnaissance de certaines erreurs qui avaient été loin de faire plonger l'action, le marché tenant là enfin des propos clairs et des évaluations chiffrées. Il en va de même pour UBS qui procède par ailleurs à un remaniement de sa direction laissant les spéculations pour le futur redevenir plus favorables et 'actant' dans les comptes l'ampleur du désastre. Les opérateurs anticipent et on fait chuter UBS de 80 à 64 franc suisse entre juin et octobre soit - 20 %. Sur Citigroup la baisse a fait passer le titre de 55 à 47 $. Dorénavant les dépréciations pour créances douteuses et irrécouvrables étant passées dans les comptes, une grande partie des opérateurs ont en ligne de mire le redressement de l'activité de ces grandes banques.
Nous aurons à cet égard en février un test important avec la parution des premiers bilans audités des bancaires et donc de leurs engagements hors-bilan (titrisation notamment)
Les marchés avaient des doutes et des questionnements bref que du 'gris', ils ont ce soir (à tort ou à raison pour la suite) en plus des 1,7 milliards € de résultats en moins pour Deutsche Bank enfin d'autres chiffres soit 2,4 milliards de dépréciation pour UBS et un % de baisse pour Citigroup. 'Du noir' certes... mais laissant des perspectives de rebond. Surprenant sans doute pour les plus débutants, ces mouvements sont fréquents et se mémorisent très bien avec les proverbes 'la bourse aime le noir ou le blanc mais pas le gris' et/ou 'acheter la rumeur, vendre la nouvelle'... en l'occurence ici les nouvelles étant négatives leur anticipation amene donc la baisse et la nouvelle procure en sens inverse un effet positif.
Cet aspect très basique pour d'autres (mais nous avions là un cas typique à ne pas laisser passer) ne doit pas faire oublier cependant d'autres éléments : notamment, le sentiment de quasi invicibilité qui s'empare de certains intervenants depuis les actions des banques centrales sur le marché monétaire ou en matière de taux, tout leur semblant 'un peu pardonné d'avance' et tout trouvant 'forcément' une solution via, la FEd, la banque des banques. Par ailleurs, la proximité des plus hauts crée un phénomène d'aspiration assez courant.
Sur le fond, on observe aujourd'hui une divergence importante entre l'appréciation assez consensuel d'un problème des subprimes qui va durer et cet engouement à parution de pertes pour les grandes banques laissant penser sur les dernières heures que la crise est déjà entièrement comptabilisée, que 'tout a déjà été anticipé dans les cours' et que 'ça y est, on peut passer enfin à autre chose'. Vous remarquerez enfin que si vous suivez ce site depuis un certain temps, il est précisé pour pratiquement chaque nouvelle donnée, statistisque ou résultat le chiffre anticipé... à l'image de ce que font les opérateurs... et bien là... personne n'en avait... et depuis un bon bout de temps....
Et bien ce soir on en a enfin.
Tout cela est un peu mêlé mais ce qui domine est le sentiment de marchés 'votant' positivement le retour de la transparence et de données concrètes portant directement sur les résultats par action. On verra bien demain et ensuite si ces pertes en annoncent d'autres ou pas... pour l'heure on fête déjà cela.
Après une matinée démarrée largement sous les 5 700 et émaillée d'informations négatives sur les bancaires, l'ouverture en hausse de Wall Street aura littéralement propulsé les indices à la hausse.
UBS, la 1ère banque au monde pour le montant des actifs gérés pour compte de tiers aura indiqué que le 3ème trimestre fera état d'une importante perte en raison de la crise du subprime. Même déception pour la 1ère banque US et mondiale, Citigroup (bien que 2 banques chinoises soient dorénavant devant elle depuis leur introduction récente en terme de capitalisation, c'est à dire en valeur de marché) qui s'attend à un résultat a priori en baisse de - 60 % pour le 3 ème trimestre.
UBS clôture ce soir ...en hausse de + 3,04 % alors que citigroup s'adjuge plus de 2 % à New York. L'effet est ici un peu celui observé quelques jours en arrière sur Deutsche Bank après l'allocution de son Président et la reconnaissance de certaines erreurs qui avaient été loin de faire plonger l'action, le marché tenant là enfin des propos clairs et des évaluations chiffrées. Il en va de même pour UBS qui procède par ailleurs à un remaniement de sa direction laissant les spéculations pour le futur redevenir plus favorables et 'actant' dans les comptes l'ampleur du désastre. Les opérateurs anticipent et on fait chuter UBS de 80 à 64 franc suisse entre juin et octobre soit - 20 %. Sur Citigroup la baisse a fait passer le titre de 55 à 47 $. Dorénavant les dépréciations pour créances douteuses et irrécouvrables étant passées dans les comptes, une grande partie des opérateurs ont en ligne de mire le redressement de l'activité de ces grandes banques.
Nous aurons à cet égard en février un test important avec la parution des premiers bilans audités des bancaires et donc de leurs engagements hors-bilan (titrisation notamment)
Les marchés avaient des doutes et des questionnements bref que du 'gris', ils ont ce soir (à tort ou à raison pour la suite) en plus des 1,7 milliards € de résultats en moins pour Deutsche Bank enfin d'autres chiffres soit 2,4 milliards de dépréciation pour UBS et un % de baisse pour Citigroup. 'Du noir' certes... mais laissant des perspectives de rebond. Surprenant sans doute pour les plus débutants, ces mouvements sont fréquents et se mémorisent très bien avec les proverbes 'la bourse aime le noir ou le blanc mais pas le gris' et/ou 'acheter la rumeur, vendre la nouvelle'... en l'occurence ici les nouvelles étant négatives leur anticipation amene donc la baisse et la nouvelle procure en sens inverse un effet positif.
Cet aspect très basique pour d'autres (mais nous avions là un cas typique à ne pas laisser passer) ne doit pas faire oublier cependant d'autres éléments : notamment, le sentiment de quasi invicibilité qui s'empare de certains intervenants depuis les actions des banques centrales sur le marché monétaire ou en matière de taux, tout leur semblant 'un peu pardonné d'avance' et tout trouvant 'forcément' une solution via, la FEd, la banque des banques. Par ailleurs, la proximité des plus hauts crée un phénomène d'aspiration assez courant.
Sur le fond, on observe aujourd'hui une divergence importante entre l'appréciation assez consensuel d'un problème des subprimes qui va durer et cet engouement à parution de pertes pour les grandes banques laissant penser sur les dernières heures que la crise est déjà entièrement comptabilisée, que 'tout a déjà été anticipé dans les cours' et que 'ça y est, on peut passer enfin à autre chose'. Vous remarquerez enfin que si vous suivez ce site depuis un certain temps, il est précisé pour pratiquement chaque nouvelle donnée, statistisque ou résultat le chiffre anticipé... à l'image de ce que font les opérateurs... et bien là... personne n'en avait... et depuis un bon bout de temps....
Et bien ce soir on en a enfin.
Tout cela est un peu mêlé mais ce qui domine est le sentiment de marchés 'votant' positivement le retour de la transparence et de données concrètes portant directement sur les résultats par action. On verra bien demain et ensuite si ces pertes en annoncent d'autres ou pas... pour l'heure on fête déjà cela.