Actualité - Bourse : l'inflation scrutée par les marchés
Les bourses européennes réussissent toutes à clore en zone verte, Paris progressant très légèrement de + 0,26 % à 5 605 ,36 points dans des volumes assez faibles plus vus depuis le 8 octobre dernier.
L'info du jour concernait l'inflation à nouveau après les chiffres d'hier (inflation à la consommation en France, coûts horaires de la main d'oeuvre en Europe et les prix à la production aux USA) avec la progression des prix à la consommation :
L'info du jour concernait l'inflation à nouveau après les chiffres d'hier (inflation à la consommation en France, coûts horaires de la main d'oeuvre en Europe et les prix à la production aux USA) avec la progression des prix à la consommation :
- - en Allemagne qui ont augmenté de + 0,5% en novembre par rapport à octobre et de + 3,1% en rythme annuel au-delà des premières estimations divulguées fin novembre ( chiffres identiques pour l'Euroland suivant Eurostat) Ce dernier chiffre représente un plus en haut en près de 14 ans après + 0,2 % en octobre sur un mois et + 2,4 % en rythme annuel. L'inflation aux normes européennes dites IPCH ressort au-dessus du niveau français à + 0,5 % sur un mois et + 3,3 % sur un an.
- - Aux USA, la hausse est de + 0,8 % sur un mois, la plus forte depuis septembre 2005, contre + 0,6 % attendu. L'indice de base ne progresse que de + 0,3 %. Sur un an, l'inflation s'établit à + 4,3 % en données globales mais de seulement + 2,3 % pour l'indice dit 'de base'.
En ce qui concerne la production industrielle US : on note une hausse de + 0,3% en novembre après - 0,7% au-delà des attentes ( + 0,2 %), la progression annuelle se situant à + 2,1 %.
Si la stabilisation des bourses était à l'ordre du jour en Europe, il n'en va pas de même outre-Atlantique où le Dow Jones lâche - 0,75 % environ aux alentours de 13 400 points. Les principaux mouvements ont cependant touchés les devises, le dollar repassant sous les 1 € = 1,45 $ à la faveur de ces chiffres sur les prix qui limitent le potentiel de baisse des taux par la Fed dans un environnement où le risque principal est l'implantation dans la durée de prix du pétrole élevés susceptibles d'allumer l'étincelle de la hausse des prix sur d'autres biens et services. Rarement comme on peut le voir sur le graphe ci-dessus, le différentiel aura été aussi élevé entre les prix de l'indice de base et de l'indice global avec une accélération récente très marquée sur les 17 dernières années.
En complément de l'article L'Europe : 1ère puissance industrielle et principal acteur de la mondialisation signalons pour vous tenir au courant et saisir la diversité des situations économiques des différents états le site touteleurope.fr qui propose une carte intéractive sur les principales données économiques. Il suffit de passer la souris sur la carte ou de cliquer sur le critère pour obtenir le classement.
Sont à suivre comme d'habitude différents articles ce week-end avec notamment la suite de l'interview de mercredi consacrée au marché de l'or.
Si la stabilisation des bourses était à l'ordre du jour en Europe, il n'en va pas de même outre-Atlantique où le Dow Jones lâche - 0,75 % environ aux alentours de 13 400 points. Les principaux mouvements ont cependant touchés les devises, le dollar repassant sous les 1 € = 1,45 $ à la faveur de ces chiffres sur les prix qui limitent le potentiel de baisse des taux par la Fed dans un environnement où le risque principal est l'implantation dans la durée de prix du pétrole élevés susceptibles d'allumer l'étincelle de la hausse des prix sur d'autres biens et services. Rarement comme on peut le voir sur le graphe ci-dessus, le différentiel aura été aussi élevé entre les prix de l'indice de base et de l'indice global avec une accélération récente très marquée sur les 17 dernières années.
- La marge de manoeuvre de la Fed se rétrécit encore car la possibilité de baisser ses taux pour amortir le choc des subprimes sur l'économie est contrecarrée par la menace de l'inflation qui l'oblige à 'retenir' les réductions au stade supérieur au risque par ailleurs de voir filer le dollar... mais ne pas baisser suffisamment les taux peut être interprété comme un geste trop timide eu égard aux attentes en terme de soutien comme on l'a vu cette semaine, les banques centrales utilisant d'autres armes et d'autres mesures vis à vis des banques. De mauvaises nouvelles économiques sont facilement le prétexte à anticiper des baisses des taux pour soutenir l'économie et la relancer en rendant le crédit moins cher mais lorsque les nouvelles moroses s'accompagnent de prix en hausse, les coudées sont de moins en moins franches...
- Après la saison du consommateur de cette période de fêtes, 2008 va ainsi démarrer paradoxalement sur une période où le pétrole va prendre une importance grandissante comme cheval de tête de l'évolution des prix et comme mesure des besoins de l'économie (ralentissement économique = moindre besoins en pétrole). Pourquoi paradoxalement ?... car le suivi de l'inflation par les banques centrales est en théorie axé comme nous l'avons vu sur l'indice "sous-jacent" mais avec un tel différentiel et une telle hausse en période de ralentissement, l'or noir revient dans le viseur en tant qu'indicateur tout à fait central et incontournable.
En complément de l'article L'Europe : 1ère puissance industrielle et principal acteur de la mondialisation signalons pour vous tenir au courant et saisir la diversité des situations économiques des différents états le site touteleurope.fr qui propose une carte intéractive sur les principales données économiques. Il suffit de passer la souris sur la carte ou de cliquer sur le critère pour obtenir le classement.
Sont à suivre comme d'habitude différents articles ce week-end avec notamment la suite de l'interview de mercredi consacrée au marché de l'or.