Actualité - bourse : tout de rouge vêtu...
Dure journée sur les bourses aujourd'hui avec avant l'ouverture une 'mise en bouche' peu enthousiasmante, le Wall Street Journal évoquant l'ancien patron de la Fed, Alan Greenspan, qui aurait déclaré que 'les symptômes (de la récession) sont nettement présents'.
Le reste de la journée sera constituée de nouvelles et de publications qui vont du maussade au déplorable mais qui abondent dans ce sens, du moins il apparaît très dur d'y déceler des indices de redressement, tout ceci étant détaillé ci-dessous est amenant le CAC 40 à clore en baisse de - 2,83 % à 5 250,82 points, une clôture sous les niveaux du mois d'août dans des volumes étoffés mais pas considérables comme nous avons pû en observer ces derniers mois. Londres est touchée à hauteur de - 3,06 % et Francfort n'aura résisté que très très partiellement avec une baisse de - 2,14 % pour finir à 7566,38 à quelques encablures de son objectif théorique vu le 5 janvier dans Francfort résiste tout autant qu'elle plafonne... avec une chute à - 41,6 pour janvier de l'indice ZEW du sentiment économique après - 37,2 le mois dernier et au plus bas depuis 15 ans exactement (indice prospectif important ou dit 'précurseur' par opposition aux données statistiques passées).
Nouvelle incidence en terme de solvalbilité et de coût en terme de refinancement, la note de crédit de Citigroup a été abaissée dans la foulée de ces chiffres par S&P, agence de notation internationale, passant la note de "AA" à "AA - ". Plus petite mais dans la même mouvance, la banque State Street a réussi à limiter l'incidence du subprime, un bénéfice reste d'actualité au 4 ème trimestre le bénéfice par action (Bpa ou BNPA) chutant de 0,91 $ à 0,57 $.
En Europe, l'inflation en France ressort à + 0,8 % en décembre, l'évolution annuelle sur 2007 finit au double de celle de l'an passé avec + 2,3 % sur un an contre + 1,1 % en 2006, soit au plus haut depuis 4 ans avec une accélération depuis 3 mois plutôt marquée sur l'alimentation et l'énergie, point sur lesquels nous reviendrons en détail. L'Allemagne aura connu une croissance de + 2,5 % en 2007 contre + 2,9 en 2006 (plus haut depuis 2000 à + 3,2 %), le 4 ème trimestre 2007 en réel serait pour l'heure évalué à .. + 0,25 %.
Le sentiment de déprime est présent mais se scinde en deux : d'un côté on observe un accroissement du sentiment négatif concernant l'économie (après les créations d'emplois, les ventes mettent un doute sur la capacité et la volonté du consommateur US à poursuivre ses emplettes). D'autre part celui concernant les banques et les financières reste négatif mais en Europe notamment, elles "n'emmènent" plus la baisse, BNP finissant 7 ème performance du jour, certes à - 1,99 %.
Le Dow Jones cède - 1,42 % et n'arrive toujours pas à se sortir de l'ornière en dépit des anticipations de baisse de taux qui se trouvent avec ces chiffres renforcées. D'un point de vue graphique, le CAC 40 vient de se poser ce soir sur les 5250 points un support très important vu depuis de nombreux mois et dernièrement dans CAC 40 - Analyse graphique moyen terme
Le reste de la journée sera constituée de nouvelles et de publications qui vont du maussade au déplorable mais qui abondent dans ce sens, du moins il apparaît très dur d'y déceler des indices de redressement, tout ceci étant détaillé ci-dessous est amenant le CAC 40 à clore en baisse de - 2,83 % à 5 250,82 points, une clôture sous les niveaux du mois d'août dans des volumes étoffés mais pas considérables comme nous avons pû en observer ces derniers mois. Londres est touchée à hauteur de - 3,06 % et Francfort n'aura résisté que très très partiellement avec une baisse de - 2,14 % pour finir à 7566,38 à quelques encablures de son objectif théorique vu le 5 janvier dans Francfort résiste tout autant qu'elle plafonne... avec une chute à - 41,6 pour janvier de l'indice ZEW du sentiment économique après - 37,2 le mois dernier et au plus bas depuis 15 ans exactement (indice prospectif important ou dit 'précurseur' par opposition aux données statistiques passées).
- **** Parmi les résultats attendus : Le N°1 bancaire Citigroup accuse une perte de près de 10 milliards $ au 4 ème trimestre après 5 milliards de bénéfices sur le même trimestre 2006. Le chiffre des dépréciations d'actifs atteint 18 milliards $. L'exercice 2007 commencé sur 'les chapeaux de roues' se solde finalement par une perte globale de 3,6 Mds$ soit l'équivalent de 0,72 $ par action. Le dividende est abaissé de 0,32 $, une levée de capitaux pour plus de 12 MDs $ a été annoncée tout autant que des ventes d'actifs et des suppressions d'emplois à suivre.
Nouvelle incidence en terme de solvalbilité et de coût en terme de refinancement, la note de crédit de Citigroup a été abaissée dans la foulée de ces chiffres par S&P, agence de notation internationale, passant la note de "AA" à "AA - ". Plus petite mais dans la même mouvance, la banque State Street a réussi à limiter l'incidence du subprime, un bénéfice reste d'actualité au 4 ème trimestre le bénéfice par action (Bpa ou BNPA) chutant de 0,91 $ à 0,57 $.
- --> D'un point de vue économique, la baisse des ventes de détail US pour décembre a déçu fortement avec une baisse sur un mois de - 0,4 % contre - 0,1 % attendu, celle de novembre étant par ailleurs révisée de + 1,2 à + 1 % seulement. Résultat des courses sur un an : c'est la moins bonne progression depuis 2002 avec une hausse qui s'affiche à + 4,2 % contre + 5,9 % en 2006. Les grands magasins accusent une baisse de - 0,4 % contre + 0,5 % en décembre. La saison des Fêtes était donc mitigée.
En Europe, l'inflation en France ressort à + 0,8 % en décembre, l'évolution annuelle sur 2007 finit au double de celle de l'an passé avec + 2,3 % sur un an contre + 1,1 % en 2006, soit au plus haut depuis 4 ans avec une accélération depuis 3 mois plutôt marquée sur l'alimentation et l'énergie, point sur lesquels nous reviendrons en détail. L'Allemagne aura connu une croissance de + 2,5 % en 2007 contre + 2,9 en 2006 (plus haut depuis 2000 à + 3,2 %), le 4 ème trimestre 2007 en réel serait pour l'heure évalué à .. + 0,25 %.
Le sentiment de déprime est présent mais se scinde en deux : d'un côté on observe un accroissement du sentiment négatif concernant l'économie (après les créations d'emplois, les ventes mettent un doute sur la capacité et la volonté du consommateur US à poursuivre ses emplettes). D'autre part celui concernant les banques et les financières reste négatif mais en Europe notamment, elles "n'emmènent" plus la baisse, BNP finissant 7 ème performance du jour, certes à - 1,99 %.
Le Dow Jones cède - 1,42 % et n'arrive toujours pas à se sortir de l'ornière en dépit des anticipations de baisse de taux qui se trouvent avec ces chiffres renforcées. D'un point de vue graphique, le CAC 40 vient de se poser ce soir sur les 5250 points un support très important vu depuis de nombreux mois et dernièrement dans CAC 40 - Analyse graphique moyen terme