Actualité - Bourse : entre consolidation européenne et refroidissement américain
Les opérateurs ont pris connaissance des chiffres préliminaires de la croissance
Le CAC 40 termine à l'équilibre (à 4 858,65 points en hausse de + 0,07 %) rendant les gains intiaux de la matinée soutenus par la progression de Wall Street la veille et par de bons résultats de sociétés en raison du discours du Président de la Fed devant le Sénat US qui réinvite les mauvaises nouvelles sous les projecteurs.
La croissance est vue selon la Banque Centrale US comme faible nécessitant probablement encore des révisions de prévisions de croissance. Les baisses de taux d'intérêts qui ne sont pas exclues en cas de dégradations ultérieures ainsi que le plan de relance en cours permettraient dans ses anticipations de renouer avec une progression de l'activité économique plus franche en fin d'année le temps que les effets des différentes mesures donnent leur plein effet. Les difficultés de l'immobilier ont été à nouveau soulignées.
- - en France : le PIB a progressé de + 0,3 % au 4 ème trimestre 2007 contre + 0,4 % attendu et après +,08 % au trimestre précédent (+ 0,6 % et + 0,3 % pour les 2 premiers) La hausse annuelle s'élève à + 1,9 % après + 2,2 % l'an passé --> infographie sur 12 ans
- - en Allemagne : le PIB du dernier trimestre 07 est également de + 0,3 % après + 0,7 % mais de seulement + 1,8 % sur un an (+ 2,5 % en 2006)
- - pour la zone Euro , il s'agit d'une baisse nette mais supérieure aux attentes : + 0,4 % sur le trimestre après + 0,8 % contre + 0,3 % attendu. Sur un an, la hausse ressort à + 2,3 %. Pour 2007 la hausse est de + 2,7 % après + 2,8 % en 2006 et + 1,5 % en 2005 .
Le CAC 40 termine à l'équilibre (à 4 858,65 points en hausse de + 0,07 %) rendant les gains intiaux de la matinée soutenus par la progression de Wall Street la veille et par de bons résultats de sociétés en raison du discours du Président de la Fed devant le Sénat US qui réinvite les mauvaises nouvelles sous les projecteurs.
La croissance est vue selon la Banque Centrale US comme faible nécessitant probablement encore des révisions de prévisions de croissance. Les baisses de taux d'intérêts qui ne sont pas exclues en cas de dégradations ultérieures ainsi que le plan de relance en cours permettraient dans ses anticipations de renouer avec une progression de l'activité économique plus franche en fin d'année le temps que les effets des différentes mesures donnent leur plein effet. Les difficultés de l'immobilier ont été à nouveau soulignées.
La NAR, l'association des agents immobiliers US, a fait part ce jour de son étude sur les prix de l'immobilier qui indique qu'au 4ème trimestre 73 des 150 zones métropolitaines étudiées montrent encore une progression du prix médian des maisons familiales sur un an, dont 11 présentent encore des progressions à 2 chiffres. 77 sont en régression dont 16 au-delà de - 10 %.
Globalement, le prix médian national ressort en baisse nette de - 5,8 % par rapport au 4 ème trimestre 2006, la valeur des habitations passant de 219 000$ à 206 200 $. Il s'agit d'une accélération vive de la baisse. L'an dernier le recul annuel n'était que de - 2,7 %. La difficulté à mettre en place des prêts importants fait pression sur les prix des maisons à forte valeur alors que les saisies ont de plus en plus d'impact sont parmi les raisons principales avancées
En terme de volumes, la baisse est de - 8,5 % d'un trimestre à l'autre et de - 20 % en glissement annuel.
Globalement, le prix médian national ressort en baisse nette de - 5,8 % par rapport au 4 ème trimestre 2006, la valeur des habitations passant de 219 000$ à 206 200 $. Il s'agit d'une accélération vive de la baisse. L'an dernier le recul annuel n'était que de - 2,7 %. La difficulté à mettre en place des prêts importants fait pression sur les prix des maisons à forte valeur alors que les saisies ont de plus en plus d'impact sont parmi les raisons principales avancées
En terme de volumes, la baisse est de - 8,5 % d'un trimestre à l'autre et de - 20 % en glissement annuel.
- ***** En marge des soucis concernant les rehausseurs de crédit et de l'offre du milliardaire W.Buffet de ces derniers jours de cautionner les encours obligataires des municipalités US dont la finalisation reste encore très incertaine, de nombreuses opérations de levées de fonds depuis 48 heures sont soit réalisées à des taux prohibitifs soit purement annulées devant l'aversion au risque qui vient de gagner ce compartiment du marché du crédit et qui signe une nouvelle contagion de la crise actuelle. Voilà un des premiers effets concrets sur ce sujet qui faisait la une ces dernières heures et dont le fondement est un retour à la normale après des années où les taux étaient très uniformisés quelque soit la qualité des risques. La réappréciation des risques suit donc toujours son cours à l'arrière-plan des marchés boursiers classiques amenant certaines collectivités locales à devoir payer des taux qui sont passés en une semaine de 4,3 à 20 % quand elles pouvaient obtenir les fonds recherchés.
- Alors que nous suivons précisément ce point depuis quelques jours, peu après 20 heures le Financial Times faisait état d'alertes sur le marché des produits de taux fixés via enchères dont les obligations municipales citées ci-avant font partie. Ce compartiment qui représente des encours de 330 milliards $ pourrait tout simplement disparaître selon les propres termes du journal notant notamment qu'hier 80 % des enchères et transactions ont échoué.
- La réappréciation des risques est en cours, les marchés du crédit triant le bon grain de l'ivraie en affublant les mauvais risques d'un fort logique taux d'intérêt discriminant quand il arrive toutefois à en initier un. Partie des subprimes pour perturber ensuite le marché interbancaire entre autres difficultés, la crise continue sa route au sein des obligations publiques de certaines collectivités locales américaines.