Marchés financiers : L'Europe lâche du lest, Wall Street reste ferme
Le Dow Jones clôture à 12 348,21 en baisse de - 0,23 % alors que les places européennes auront souffert à nouveau. Paris lâche - 1,79 %, Francfort - 1,87 %, Zurich - 1,99 % et Milan - 1,50 %.
Le commerce extérieur de la zone euro a enregistré en décembre un déficit de 4,2 millliards € après un excédent de 2,4 milliards € le mois précédent alors que les USA ont annoncé il y a quelques jours une baisse de leur déficit commercial . Il est très difficile de dire ici quelle est la part due au différentiel de taux de change et au ralentissement en cours, les importations européennes augmentant notamment rapidement.
Sur le front du crédit, les nouvelles dépréciations de Natixis en France (-10,71 % à 9,84 € ce soir), la perte de la note de crédit suprême 'AAA' à '3A' du rehausseur de crédit FGIC et les résultats les pires de son histoire de la 1ère banque suisse UBS dont les anticipations de Citigroup concernant d'éventuelles nouvelles dépréciations évaluées entre 12 et 20 milliards $ courant 2008 ont affecté le secteur bancaire. Crédit Agricole termine la séance en queue de peloton ce jour à - 5,34 %.
Les difficultés rencontrées sur le compartiment des obligations municipales US sont par ailleurs toujours un sujet d'angoisse pour les investisseurs d'autant que l'ancien patron de la Fed, A.Greenspan, est revenu remettre un peu d'huile sur le feu en indiquant que les USA était 'au bord' de la récession avec dorénavant une probabilité de 50 % voire plus.
Si ce n'est sur le plan des résultats des sociétés qui restent satisfaisants à l'image de Heinz qui compte sur un bénéfice supérieur aux attentes mais avec quelques dégradations comme pour le distributeur grand public de produits électroniques Best buy qui a enregistré une activité inférieure à ses prévisions sur janvier, les statistiques économiques globales sont allées dans le sens à nouveau du ralentissement d'activité.
Celles-ci intègrent pour l'essentiel :
Le commerce extérieur de la zone euro a enregistré en décembre un déficit de 4,2 millliards € après un excédent de 2,4 milliards € le mois précédent alors que les USA ont annoncé il y a quelques jours une baisse de leur déficit commercial . Il est très difficile de dire ici quelle est la part due au différentiel de taux de change et au ralentissement en cours, les importations européennes augmentant notamment rapidement.
Sur le front du crédit, les nouvelles dépréciations de Natixis en France (-10,71 % à 9,84 € ce soir), la perte de la note de crédit suprême 'AAA' à '3A' du rehausseur de crédit FGIC et les résultats les pires de son histoire de la 1ère banque suisse UBS dont les anticipations de Citigroup concernant d'éventuelles nouvelles dépréciations évaluées entre 12 et 20 milliards $ courant 2008 ont affecté le secteur bancaire. Crédit Agricole termine la séance en queue de peloton ce jour à - 5,34 %.
Les difficultés rencontrées sur le compartiment des obligations municipales US sont par ailleurs toujours un sujet d'angoisse pour les investisseurs d'autant que l'ancien patron de la Fed, A.Greenspan, est revenu remettre un peu d'huile sur le feu en indiquant que les USA était 'au bord' de la récession avec dorénavant une probabilité de 50 % voire plus.
Si ce n'est sur le plan des résultats des sociétés qui restent satisfaisants à l'image de Heinz qui compte sur un bénéfice supérieur aux attentes mais avec quelques dégradations comme pour le distributeur grand public de produits électroniques Best buy qui a enregistré une activité inférieure à ses prévisions sur janvier, les statistiques économiques globales sont allées dans le sens à nouveau du ralentissement d'activité.
Celles-ci intègrent pour l'essentiel :
- - une stabilité de la production industrielle à + 0,1 % en janvier conforme aux anticipations. Sur un an la hausse est dorénavant de + 2,3 %.
- - une lourde chute en février de l'indice manufacturier de New York au plus bas depuis avril 2003 et en recul pour le 4 ème mois d'affilée à - 11,88 après 9,03 et 6 attendus. Les prix payés progressent par contre de 40,24 à 47,37. Nouvelle effet de ciseaux de type 'stagflation' donc comme pour l'activité des services étudiée semaine dernière. Activité en baisse mais tendance des prix en hausse...d'ailleurs les prix à l'importation pour janvier ont progressé de + 1,7 % portant la hausse annuelle à + 13,7 %, le prix du brut gagnant + 5,5 % sur un mois et + 66,9 % sur un an.
- --> Ces derniers chiffres sont très supérieurs aux prévisions et le niveau de progression annuelle des prix à l'import constitue une première historique depuis 1982, date du début de ce suivi statistique.
- - enfin, la confiance du consommateur mesurée par l'Université du Michigan s'est affaissée à 69,6 après 78,4 en janvier très largement sous les attentes également. Le 'moral dans les baskets' du 1er consommateur au monde n'a jamais été aussi faible suivi cet indicateur depuis février 1992. Il est vrai que la pression sur le prix des habitations et donc l'effet richesse a rarement été plus forte conjuguée aux effets d'un prix du pétrole qui pèse tout autant que les produits de consommation courants en progression depuis quelques mois.
Avec un arrière-plan d'une telle nature sur les marchés du crédit et cette nouvelle salve de nouvelles peu engageantes, l'indice US reste en fait très ferme, les 500 plus grosses valeurs US intégrées au S&P 500 progressent même en global de + 0,08 %. Un changement psychologique semble entrain de s'opérer.
Toutes les mauvaises nouvelles commenceraient-elles à être finalement intégrées dans les cours ? C'est la question que nombre d'analystes se posent ce soir à la veille d'un week end de 3 jours, Wall Street restant fermée lundi pour le President's Day, jour férié aux Etats-Unis.
Les week-end sont l'occasion des digestions de toute l'information, l'occasion de faire mûrir les décisions ou des rendez vous des grands argentiers comme vous avez pû déjà le constater à plusieurs reprises. Comme d'habitude également nous continuerons ici ce week-end avec d'autres articles pour alimenter vos propres réflexions et vos prises de positions.