Les liquidités…, le nerf de la guerre !
(Michel Delobel / ACGest - formations et coaching) Il est une erreur des plus communes, et que je vois chaque jour que j’accompagne des investisseurs dans leur gestion de portefeuille : vouloir investir immédiatement dès qu’on a des liquidités disponibles sur son compte.
Qui ne s’est pas retrouvé dans cette situation, avec des fonds disponibles après une vente ou un nouvel apport, à vouloir à tout prix investir ces fonds sur les marchés ? « Mais », me répond-on souvent, « pourquoi garder des liquidités qui dorment alors qu’elles pourraient rapporter en étant investies ? ».
Certes, mais êtes vous sûrs de pouvoir enchaîner les placements gagnants les uns après les autres, alors même que le marché est fait de phases de hausses suivies de phases de baisses ? On peut certes alterner également positions haussières et positions baissières, mais encore faut-il avoir un timing parfait, pour bien rester synchronisé avec le marché.
Bref, il vaut mieux parfois (et même souvent) avoir des liquidités qui « dorment » plutôt que mal investies. Combien d’investisseurs se précipitent sur un investissement, plutôt que d’attendre patiemment un meilleur point d’entrée ?
Si cela peut vous aider, il existe désormais des intermédiaires qui proposent des comptes titres rémunérés : lorsque vos liquidités ne sont pas investies sur les marchés, elles sont automatiquement rémunérées, au jour le jour. Et quand on voit que les taux actuels tournent autour de 4% annuels, cela peut faire réfléchir face à la performance actuelle des marchés actions…
Mais cette rémunération ne doit pas être votre unique motivation pour toujours conserver une part de liquidités dans votre portefeuille.
Ces liquidités vont en effet vous permettre d’une part de mieux résister à tout retournement intempestif des marchés (et ils sont particulièrement nombreux ces derniers temps) et d’autre part de pouvoir profiter des opportunités qui ne manqueront pas de se présenter.
Savoir gérer psychologiquement un violent retournement de marché, lorsque l’on n’a pas eu l’opportunité de sortir à temps, est un des aspects les plus difficiles en bourse. Si vous avez conservé des liquidités, non seulement vous vivrez mieux la période contraire, car votre portefeuille en subira moins les conséquences, mais vous n’aurez également pas le dilemme de savoir de quel investissement sortir pour profiter de cours particulièrement attractifs, puisque vous aurez des liquidités disponibles.
Reste maintenant à savoir quelle part de liquidités conserver. Cela dépendra de votre réactivité, de votre aversion au risque, de votre horizon d’investissement, et de vos objectifs pour les marchés. Je ne rentrerai donc pas dans le détail sur ce point. Une chose est par contre sûre : cette part ne sera pas constante dans le temps. Elle variera en fonction du marché.
Ainsi, si vous êtes haussier sur le marché, votre part de liquidité devra augmenter petit à petit, au fur et à mesure que la hausse se déroule, vous permettant d’une part de concrétiser une part de vos plus-values, et d’autre part de vous protéger progressivement contre un retournement qui devient de plus en plus probable avec le prolongement de la hausse. Si c’est simple sur le papier, ce n’est bien entendu pas si évident que cela dans la réalité, car il faut savoir allier prises de bénéfices et accompagnement de la hausse. Le plus simple est donc de se fixer des objectifs et paliers d’évolution du marché, et ajuster vos liquidités en fonction de la progression du marché par rapport à ces différents seuils.
Je reviendrai lors d’une de mes prochaines interventions sur ce sujet, avec un exemple concret pour mieux illustrer mes propos.
Qui ne s’est pas retrouvé dans cette situation, avec des fonds disponibles après une vente ou un nouvel apport, à vouloir à tout prix investir ces fonds sur les marchés ? « Mais », me répond-on souvent, « pourquoi garder des liquidités qui dorment alors qu’elles pourraient rapporter en étant investies ? ».
Certes, mais êtes vous sûrs de pouvoir enchaîner les placements gagnants les uns après les autres, alors même que le marché est fait de phases de hausses suivies de phases de baisses ? On peut certes alterner également positions haussières et positions baissières, mais encore faut-il avoir un timing parfait, pour bien rester synchronisé avec le marché.
Bref, il vaut mieux parfois (et même souvent) avoir des liquidités qui « dorment » plutôt que mal investies. Combien d’investisseurs se précipitent sur un investissement, plutôt que d’attendre patiemment un meilleur point d’entrée ?
Si cela peut vous aider, il existe désormais des intermédiaires qui proposent des comptes titres rémunérés : lorsque vos liquidités ne sont pas investies sur les marchés, elles sont automatiquement rémunérées, au jour le jour. Et quand on voit que les taux actuels tournent autour de 4% annuels, cela peut faire réfléchir face à la performance actuelle des marchés actions…
Mais cette rémunération ne doit pas être votre unique motivation pour toujours conserver une part de liquidités dans votre portefeuille.
Ces liquidités vont en effet vous permettre d’une part de mieux résister à tout retournement intempestif des marchés (et ils sont particulièrement nombreux ces derniers temps) et d’autre part de pouvoir profiter des opportunités qui ne manqueront pas de se présenter.
Savoir gérer psychologiquement un violent retournement de marché, lorsque l’on n’a pas eu l’opportunité de sortir à temps, est un des aspects les plus difficiles en bourse. Si vous avez conservé des liquidités, non seulement vous vivrez mieux la période contraire, car votre portefeuille en subira moins les conséquences, mais vous n’aurez également pas le dilemme de savoir de quel investissement sortir pour profiter de cours particulièrement attractifs, puisque vous aurez des liquidités disponibles.
Reste maintenant à savoir quelle part de liquidités conserver. Cela dépendra de votre réactivité, de votre aversion au risque, de votre horizon d’investissement, et de vos objectifs pour les marchés. Je ne rentrerai donc pas dans le détail sur ce point. Une chose est par contre sûre : cette part ne sera pas constante dans le temps. Elle variera en fonction du marché.
Ainsi, si vous êtes haussier sur le marché, votre part de liquidité devra augmenter petit à petit, au fur et à mesure que la hausse se déroule, vous permettant d’une part de concrétiser une part de vos plus-values, et d’autre part de vous protéger progressivement contre un retournement qui devient de plus en plus probable avec le prolongement de la hausse. Si c’est simple sur le papier, ce n’est bien entendu pas si évident que cela dans la réalité, car il faut savoir allier prises de bénéfices et accompagnement de la hausse. Le plus simple est donc de se fixer des objectifs et paliers d’évolution du marché, et ajuster vos liquidités en fonction de la progression du marché par rapport à ces différents seuils.
Je reviendrai lors d’une de mes prochaines interventions sur ce sujet, avec un exemple concret pour mieux illustrer mes propos.
- A consulter :
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