Quelques nouvelles épines...
La qualité du rebond d'hier s'est poursuivie en matinée en Europe avant de très rapidement s'effriter sous le coup de rumeurs touchant la principale banque anglaise engagée dans le crédit immobilier, HBOS, qui serait en proie à des difficultés. Le démenti apporté par la société n'aura rétabli la situation que partiellement, le titre terminant ce soir en baisse de - 7,08 %.
Les avertissements sur résultats de Sony Ericsson ont par ailleurs pesé sur la tendance, la société faisait état de prévisions en baisse pour le chiffre d'affaires du trimestre en cours par rapport au 1er trimestre 2007, notamment sur les téléphones les plus chers en Europe.
Paris termine en baisse de - 0,58 % à 4 555,95 points, sous sa ligne de cou et Franfort ne confirme pas son ascension d'hier avec une perte de - 0,50 % à 6 361,22 points.
En dépit de l'introduction en bourse record de Visa (cartes-bleues) pour 18 milliards $ au-dessus de sa fourchette initiale et avec une clôture en hausse de + 30 %, le Dow Jones termine à nouveau en baisse importante de - 2,36 % à 12 099 points. Même la confirmation de l'abaissement des contraintes de capitaux pour Fannie Mae (+ 10 %) et Freddie Mac (+ 15 %) leur permettant de nouveaux octrois sur le marché hypothécaire de 200 milliards $ de crédits supplémentaires n'aura pas permis de contenir le repli, ni les résultats meilleurs qu'attendus de la banque Morgan Stanley avec 1,45 $ par action au dernier trimestre contre 2,17 $ l'an dernier à pareille époque mais très au-delà des 1,03 $ attendus.
Le Dow Jones retrace ainsi à la baisse 50 % de la hausse entre les plus bas de lundi et les plus hauts du jour à 12 460,88 points.
Bref, ces bonnes nouvelles n'ont pas réussi à canaliser le marché, les opérateurs étant toujours dans l'expectative au cours d'une journée qui aura vu la liquidation forcée du fonds Carlyle Capital évoqué ces derniers jours à Amsterdam.
Le rebond n'est pas compromis mais le dénouement de quelques situations phares renforce sa difficulté à opérer à l'image de BNP qui a indiqué ne pas être intéressée par SG, la première grimpant de + 4,65 %, libérée du poids qu'une telle opération faisait peser sur elle alors que SG dévisse de - 7,07 %, son caractère de valeur susceptible d'être rachetée venant de prendre un coup sévère.
Enfin, en continuant le suivi de Merrill Lynch détaillé dans notre article d'hier, le titre aura culminé sous sa moyenne mobile à 20 jours à 48,09 $ refermant ainsi le gap du 6 mars repris sur le graphe avant de retomber lourdement de - 11,11 % en comblant cette fois-ci le gap ouvert hier à la hausse et invalidant donc la figure dite en 'îlot de renversement'. Bref, tout le symbole des espoirs déçus du jour et de la tonalité à nouveau négative alimentée par les rumeurs concernant les banques et institutions financières. Pour la banque d'affaires, cette rechute provient d'une plainte contre un organisme qui lui a garanti 3 milliards $ de ses encours laissant supposer que d'autres dépréciations pourraient voir le jour...
La nouveauté concerne la baisse des matières premières avec le pétrole qui chute de 5 $ à 103 $ le baril. L'once d'or cède - 4 % à 943 $ alors que l'argent-métal dévisse de - 6,67 % à 18,38 $ l'once. L'indice CRB des matières premières lâche - 4,07 %. Après un parcours tout à fait remarquable de ces matières, le fléchissement apparaît comme peu surprenant compte tenu du caractère sur-acheté que nous avions relevé dans notre article du 2 mars dernier. Pour autant, le parallèle avec la récession en germe et le séisme sur les financières de ces derniers jours laissent le doute quant à un impact éventuel de l'onde de choc dans ce compartiment des valeurs réelles d'investissement. Nous suivrons cela ces prochains jours de plus près. En Attendant, la pression inflationniste qui pesait sur les économies en raison de leurs hausses vives connaît un répit certain.
Parmi les très nombreux graphes présents dans le lien ci-dessus, voici une mise à jour de l'indice CRB des matières premières en Euro (4 ème graphe) qui montre la chute des 3 dernières séances et confirme les signaux envoyés par les indicateurs la dernière fois.
Simple reprise de souffle ou dérapage assez mal contrôlé comme pour les bourses ? Un nombre considérable de choses se jouent ici : la temporisation de l'inflation qui mettrait plus à l'aise la BCE pour intervenir à la baisse sur ses taux en cas de besoin ou la vision des investisseurs vis à vis de ce refuge supposé par exemple et bien d'autres choses à ausculter ces prochains temps.
Les avertissements sur résultats de Sony Ericsson ont par ailleurs pesé sur la tendance, la société faisait état de prévisions en baisse pour le chiffre d'affaires du trimestre en cours par rapport au 1er trimestre 2007, notamment sur les téléphones les plus chers en Europe.
Paris termine en baisse de - 0,58 % à 4 555,95 points, sous sa ligne de cou et Franfort ne confirme pas son ascension d'hier avec une perte de - 0,50 % à 6 361,22 points.
En dépit de l'introduction en bourse record de Visa (cartes-bleues) pour 18 milliards $ au-dessus de sa fourchette initiale et avec une clôture en hausse de + 30 %, le Dow Jones termine à nouveau en baisse importante de - 2,36 % à 12 099 points. Même la confirmation de l'abaissement des contraintes de capitaux pour Fannie Mae (+ 10 %) et Freddie Mac (+ 15 %) leur permettant de nouveaux octrois sur le marché hypothécaire de 200 milliards $ de crédits supplémentaires n'aura pas permis de contenir le repli, ni les résultats meilleurs qu'attendus de la banque Morgan Stanley avec 1,45 $ par action au dernier trimestre contre 2,17 $ l'an dernier à pareille époque mais très au-delà des 1,03 $ attendus.
Le Dow Jones retrace ainsi à la baisse 50 % de la hausse entre les plus bas de lundi et les plus hauts du jour à 12 460,88 points.
Bref, ces bonnes nouvelles n'ont pas réussi à canaliser le marché, les opérateurs étant toujours dans l'expectative au cours d'une journée qui aura vu la liquidation forcée du fonds Carlyle Capital évoqué ces derniers jours à Amsterdam.
Le rebond n'est pas compromis mais le dénouement de quelques situations phares renforce sa difficulté à opérer à l'image de BNP qui a indiqué ne pas être intéressée par SG, la première grimpant de + 4,65 %, libérée du poids qu'une telle opération faisait peser sur elle alors que SG dévisse de - 7,07 %, son caractère de valeur susceptible d'être rachetée venant de prendre un coup sévère.
Enfin, en continuant le suivi de Merrill Lynch détaillé dans notre article d'hier, le titre aura culminé sous sa moyenne mobile à 20 jours à 48,09 $ refermant ainsi le gap du 6 mars repris sur le graphe avant de retomber lourdement de - 11,11 % en comblant cette fois-ci le gap ouvert hier à la hausse et invalidant donc la figure dite en 'îlot de renversement'. Bref, tout le symbole des espoirs déçus du jour et de la tonalité à nouveau négative alimentée par les rumeurs concernant les banques et institutions financières. Pour la banque d'affaires, cette rechute provient d'une plainte contre un organisme qui lui a garanti 3 milliards $ de ses encours laissant supposer que d'autres dépréciations pourraient voir le jour...
La nouveauté concerne la baisse des matières premières avec le pétrole qui chute de 5 $ à 103 $ le baril. L'once d'or cède - 4 % à 943 $ alors que l'argent-métal dévisse de - 6,67 % à 18,38 $ l'once. L'indice CRB des matières premières lâche - 4,07 %. Après un parcours tout à fait remarquable de ces matières, le fléchissement apparaît comme peu surprenant compte tenu du caractère sur-acheté que nous avions relevé dans notre article du 2 mars dernier. Pour autant, le parallèle avec la récession en germe et le séisme sur les financières de ces derniers jours laissent le doute quant à un impact éventuel de l'onde de choc dans ce compartiment des valeurs réelles d'investissement. Nous suivrons cela ces prochains jours de plus près. En Attendant, la pression inflationniste qui pesait sur les économies en raison de leurs hausses vives connaît un répit certain.
Parmi les très nombreux graphes présents dans le lien ci-dessus, voici une mise à jour de l'indice CRB des matières premières en Euro (4 ème graphe) qui montre la chute des 3 dernières séances et confirme les signaux envoyés par les indicateurs la dernière fois.
Simple reprise de souffle ou dérapage assez mal contrôlé comme pour les bourses ? Un nombre considérable de choses se jouent ici : la temporisation de l'inflation qui mettrait plus à l'aise la BCE pour intervenir à la baisse sur ses taux en cas de besoin ou la vision des investisseurs vis à vis de ce refuge supposé par exemple et bien d'autres choses à ausculter ces prochains temps.