Marchés actions : net rebond... après capitulation ?
Les résultats de Lehman Brothers à 0, 81 $ l'action au 1er trimestre fiscal 2008 au-delà des attentes qui se situaient à 0,73 $ et bien que nettement en baisse par rapport au dernier trimestre de 1,54 $ montre que la 4 ème banque d'affaires américaine arrive à maintenir une rentabilité rassurante après la chute de sa rivale Bear Stearns. Très malmené hier, le titre gagne + 46,43 % à la clôture.
La banque Goldman Sachs a par ailleurs également fait part d'un résultat en baisse mais meilleur ( ou moins pire) qu'attendu à 3,23 $ l'action contre 7,01 $ au dernier trimestre 2007 et 6,67 $ un an plus tôt et contre 2,58 $ anticipés par le consensus des analystes.
Enfin, les agences Fannie Mae et Freddie Mac, géants du crédit hypothécaire, ont fait l'objet de spéculations selon lesquelles elles pourraient faire l'objet de la part du gouvernement US et de la Fed d'un abaissement du niveau de leurs fonds propres pour augmenter leurs capacités à alimenter le marché en nouveaux crédits, d'autres émettant l'idée d'un rachat pur et simple de certains encours de prêts pour les soulager dans l'octroi de nouveaux crédits. Si ces données serpentent dans le marché depuis de longues semaines, l'information émanant du Wall Street Journal et impliquant le gouvernement a fait flamber les 2 titres, Fannie Mae s'enflammant de + 27,06 %.
L'ensemble de ces informations a dopé considérablement le compartiment des financières emmenant le rebond de ces dernières à Paris, Crédit Agricole prenant + 9,30 %, BNP + 7,82 % et SG + 6,68 %. Le CAC 40 termine en hausse de + 3,42 % et efface ainsi pratiquement la chute d'hier. Bear Stearns aura même rebondi à un moment de plus de 60 % à 8,27 $ pour terminer en hausse de + 23,49 % à 5,94 $.
Ces éléments ont fait oublié la baisse de - 7,8 % au-delà des attentes des permis de construire en février à leur plus bas niveau en 16 ans portant la baisse à - 36,5 % sur un an alors que les mises en chantier ont cédé - 0,6 % portant la baisse annuelle à - 28,4 %.
La banque Goldman Sachs a par ailleurs également fait part d'un résultat en baisse mais meilleur ( ou moins pire) qu'attendu à 3,23 $ l'action contre 7,01 $ au dernier trimestre 2007 et 6,67 $ un an plus tôt et contre 2,58 $ anticipés par le consensus des analystes.
Enfin, les agences Fannie Mae et Freddie Mac, géants du crédit hypothécaire, ont fait l'objet de spéculations selon lesquelles elles pourraient faire l'objet de la part du gouvernement US et de la Fed d'un abaissement du niveau de leurs fonds propres pour augmenter leurs capacités à alimenter le marché en nouveaux crédits, d'autres émettant l'idée d'un rachat pur et simple de certains encours de prêts pour les soulager dans l'octroi de nouveaux crédits. Si ces données serpentent dans le marché depuis de longues semaines, l'information émanant du Wall Street Journal et impliquant le gouvernement a fait flamber les 2 titres, Fannie Mae s'enflammant de + 27,06 %.
L'ensemble de ces informations a dopé considérablement le compartiment des financières emmenant le rebond de ces dernières à Paris, Crédit Agricole prenant + 9,30 %, BNP + 7,82 % et SG + 6,68 %. Le CAC 40 termine en hausse de + 3,42 % et efface ainsi pratiquement la chute d'hier. Bear Stearns aura même rebondi à un moment de plus de 60 % à 8,27 $ pour terminer en hausse de + 23,49 % à 5,94 $.
- La grande information du jour réside par ailleurs dans la décision de la Fed de baisser ses taux d'intérêts de - 0,75 % de manière assez conforme à la médiane des attentes (extrêmement diverses dans le contexte actuel) bien que suscitant une légère déception au moment de l'annonce, une part des opérateurs ayant anticipé -1 voire - 1,25 %. Avec le mouvement et les résultats des bancaires, le Dow Jones a réussi néanmoins à poursuivre sur sa lancée et ferme la séance sur un solide gain de + 3,51 % à 13 932,66 dans une zone graphique plus sereine.
Ces éléments ont fait oublié la baisse de - 7,8 % au-delà des attentes des permis de construire en février à leur plus bas niveau en 16 ans portant la baisse à - 36,5 % sur un an alors que les mises en chantier ont cédé - 0,6 % portant la baisse annuelle à - 28,4 %.
En ce qui concerne les prix à la production, la hausse est de + 0,3 % contre + 1,0 % en janvier conforme aux prévisions avec une hausse de + 6,4 % sur un an. Hors alimentation et énergie, la progression sur un mois s'élève à + 0,5 % contre + 0,2 % attendu et + 0,4 % en janvier, soit une progression de + 2,4 % sur un an.
Le sentiment que la Fed en agissant de manière très réactive pour cantonner la panique et l'idée qu'une forme de capitulation du marché a eu lieu continuent donc à faire leur chemin et à prendre de la consistance ce soir. Voyons quelques aspects pour approfondir ce point :
- tout d'abord, la banque d'affaires Merrill Lynch, qui nous a à nouveau montré la direction avec une cassure franche 9 séances en arrière avec un gap baissier sur un support déterminant (cf.Marchés actions : une attente dans l'angoisse ) a opéré une figure en îlot de retournement dans des volumes importants tout à fait intéressant (cf. Apprendre et comprendre la bourse en temps réel : l'île de renversement ou island reversal )
Les prochaines heures vont ainsi être sans doute décisives pour la suite des évènements. Vous pouvez vous référer en complément à notre article du 13 janvier dernier et surtout au 2 ème graphe qui étudiait pour cette action les différentes zones de cours pour en faire le débriefing et juger de l'importance des niveaux actuels dans le travail psychologique des marchés et en en comprendre toute la décomposition avec cet exemple phare. 47,5 $ était la zone d'entrée connue dès début janvier d'une nouvelle phase d'aggravation potentielle dénommée zone 3. La question pour cette fin de semaine est donc, allons nous réintégrer la zone 2 ?
Les émotions fortes, le verbe utilisé ces derniers jours et les aspects historiques ou exceptionnels peuvent en laisser certains déboussolés, il est ainsi important de faire la part des choses et de se situer : un autre intérêt et en situation réelle très difficile comme vous pouvez le constater de l'analyse graphique en complément du travail général en bourse.
- le Dow retrouve les 12 400 en ayant balayé assez facilement le trou d'air lié à l'annonce des - 0,75 % et la clôture du CAC 40 s'est réalisée au-dessus de la ligne de cou de la figure en épaule-tête-épaule vue dernièrement.
- le DAX est revenu contre sa ligne de cou également. Reste donc à confirmer.
Tout ceci parmi d'autres éléments tendrait à confirmer le rebond basé sur une forme de capitulation ("tendrait" et non "confirme", "forme" et non "capitulation complète"... compte tenu de la présence d'éléments psychologiques sous-jacents comme vu dans nos articles du week-end qui ne permettent pas de valider ceci de manière classique et incite à la prudence s'agissant de paniques avérées et constatées dans un climat de faillites)
Le sentiment que la Fed en agissant de manière très réactive pour cantonner la panique et l'idée qu'une forme de capitulation du marché a eu lieu continuent donc à faire leur chemin et à prendre de la consistance ce soir. Voyons quelques aspects pour approfondir ce point :
- tout d'abord, la banque d'affaires Merrill Lynch, qui nous a à nouveau montré la direction avec une cassure franche 9 séances en arrière avec un gap baissier sur un support déterminant (cf.Marchés actions : une attente dans l'angoisse ) a opéré une figure en îlot de retournement dans des volumes importants tout à fait intéressant (cf. Apprendre et comprendre la bourse en temps réel : l'île de renversement ou island reversal )
Les prochaines heures vont ainsi être sans doute décisives pour la suite des évènements. Vous pouvez vous référer en complément à notre article du 13 janvier dernier et surtout au 2 ème graphe qui étudiait pour cette action les différentes zones de cours pour en faire le débriefing et juger de l'importance des niveaux actuels dans le travail psychologique des marchés et en en comprendre toute la décomposition avec cet exemple phare. 47,5 $ était la zone d'entrée connue dès début janvier d'une nouvelle phase d'aggravation potentielle dénommée zone 3. La question pour cette fin de semaine est donc, allons nous réintégrer la zone 2 ?
Les émotions fortes, le verbe utilisé ces derniers jours et les aspects historiques ou exceptionnels peuvent en laisser certains déboussolés, il est ainsi important de faire la part des choses et de se situer : un autre intérêt et en situation réelle très difficile comme vous pouvez le constater de l'analyse graphique en complément du travail général en bourse.
- le Dow retrouve les 12 400 en ayant balayé assez facilement le trou d'air lié à l'annonce des - 0,75 % et la clôture du CAC 40 s'est réalisée au-dessus de la ligne de cou de la figure en épaule-tête-épaule vue dernièrement.
- le DAX est revenu contre sa ligne de cou également. Reste donc à confirmer.
Tout ceci parmi d'autres éléments tendrait à confirmer le rebond basé sur une forme de capitulation ("tendrait" et non "confirme", "forme" et non "capitulation complète"... compte tenu de la présence d'éléments psychologiques sous-jacents comme vu dans nos articles du week-end qui ne permettent pas de valider ceci de manière classique et incite à la prudence s'agissant de paniques avérées et constatées dans un climat de faillites)