Pétrole - Analyse graphique en dollar et en euro
Hier dans Un pétrole cher ?... et quelques symboles nous avons approché l'évolution de l'or noir sur longue période depuis les chocs pétroliers des années 70 jusqu'à nos jours et remis en perspectives différents éléments le concernant.
En complément, on reprend ici un suivi plus classique que nous avions fait à quelques reprises pour comprendre un peu mieux la configuration actuelle qui est tout à fait essentielle après la sortie il y a 4 ans du long canal horizontal dans lequel le pétrole évoluait depuis le millieu des 70's... soit peut être d'ici quelques semaines ou mois le 3 ème moment capital du point de vue des cours... en presque 40 ans.
Pourquoi ?
En vert est repris le biseau ascendant qui a pris racine en 1986 , une figure habituelle d'épuisement qui, comme vous le savez maintenant, débouche dans la plupart des cas sur une sortie baissière mais amène aussi à constater avant de rompre parfois un dernier mouvement final en dehors de la figure mais de même tendance (en fait intégrant les derniers investisseurs séduits par les annonces de la hausse très largement répandues) Les phases "d'impulsion" se réduisent au sein de la figure montrant l'épuisement et parfois donc, en fait de sortie haussière, les cours font un dernier mouvement au "paroxysme" de la tendance et de la figure graphique avant de retomber.
Est-ce le cas ? Nul ne le sait encore mais il faut avoir cette donnée à l'esprit les cours étant par ailleurs arrivés à un point de croisement de la résistance en bleu qui prend sa source début 2007 et celle en jaune donnant au biseau une alternative avec un mouvement depuis 2001 au sein d'un canal haussier.
La cassure sur le graphe d'hier reste encore potentiellement une fausse cassure ou l'expression d'un dernier mouvement haussier final comme décrit plus haut si on prend toute la mesure du mouvement historique. La continuation dans ce fin canal en bleu et le sort qui sera réservé à cette première résistance en jaune est essentielle car en cas de franchissement débuterait alors réellement un nouveau mouvement dans le cadre du canal représenté hier par la droite en pointillé et, avec non plus un resserrement comme pour un biseau mais un mouvement d'ouverture et d'augmentation des amplitudes avec la seconde résistance.

Voyons maintenant en euros la configuration :
Pour la 2nd fois en 3 ans, le pétrole en Euro décrit un mouvement de hausse qui n'est pas confirmé par les indicateurs (nous avons 2 divergences : les cours montent mais les indicateurs de tendance et de force interne baissent) La hausse est donc moins 'saine' que si ces derniers confirmaient le sens des cours. Le mouvement sous-jacent est donc plutôt affaibli. La réponse des cours la dernière fois a été claire avec une correction.
Pour la situation actuelle, il ne vous aura pas échappé que la divergence a été brisée à la fois sur le RSI et la MACD. Toutefois ceci avait déjà été le cas la fois précédente et quoi qu'il en soit la position actuelle de nos 2 indicateurs reste inférieure à leur plus haut.
En complément, on reprend ici un suivi plus classique que nous avions fait à quelques reprises pour comprendre un peu mieux la configuration actuelle qui est tout à fait essentielle après la sortie il y a 4 ans du long canal horizontal dans lequel le pétrole évoluait depuis le millieu des 70's... soit peut être d'ici quelques semaines ou mois le 3 ème moment capital du point de vue des cours... en presque 40 ans.
Pourquoi ?
En vert est repris le biseau ascendant qui a pris racine en 1986 , une figure habituelle d'épuisement qui, comme vous le savez maintenant, débouche dans la plupart des cas sur une sortie baissière mais amène aussi à constater avant de rompre parfois un dernier mouvement final en dehors de la figure mais de même tendance (en fait intégrant les derniers investisseurs séduits par les annonces de la hausse très largement répandues) Les phases "d'impulsion" se réduisent au sein de la figure montrant l'épuisement et parfois donc, en fait de sortie haussière, les cours font un dernier mouvement au "paroxysme" de la tendance et de la figure graphique avant de retomber.
Est-ce le cas ? Nul ne le sait encore mais il faut avoir cette donnée à l'esprit les cours étant par ailleurs arrivés à un point de croisement de la résistance en bleu qui prend sa source début 2007 et celle en jaune donnant au biseau une alternative avec un mouvement depuis 2001 au sein d'un canal haussier.
La cassure sur le graphe d'hier reste encore potentiellement une fausse cassure ou l'expression d'un dernier mouvement haussier final comme décrit plus haut si on prend toute la mesure du mouvement historique. La continuation dans ce fin canal en bleu et le sort qui sera réservé à cette première résistance en jaune est essentielle car en cas de franchissement débuterait alors réellement un nouveau mouvement dans le cadre du canal représenté hier par la droite en pointillé et, avec non plus un resserrement comme pour un biseau mais un mouvement d'ouverture et d'augmentation des amplitudes avec la seconde résistance.

Voyons maintenant en euros la configuration :
Pour la 2nd fois en 3 ans, le pétrole en Euro décrit un mouvement de hausse qui n'est pas confirmé par les indicateurs (nous avons 2 divergences : les cours montent mais les indicateurs de tendance et de force interne baissent) La hausse est donc moins 'saine' que si ces derniers confirmaient le sens des cours. Le mouvement sous-jacent est donc plutôt affaibli. La réponse des cours la dernière fois a été claire avec une correction.
Pour la situation actuelle, il ne vous aura pas échappé que la divergence a été brisée à la fois sur le RSI et la MACD. Toutefois ceci avait déjà été le cas la fois précédente et quoi qu'il en soit la position actuelle de nos 2 indicateurs reste inférieure à leur plus haut.

Les divergences subsistent donc et constituent des faiblesses.
Si les cours devaient franchir les zones indiquées, l'inflation initiée par le pétrole et son installation à haut niveau auront des conséquences globales alors que la hausse des prix reste encore localisée sur l'énergie et l'alimentation jusqu'ici, tout ceci pouvant engendrer un risque d'étouffement progressif de l'économie et du consommateur sans parler d'effets en ricochets sur les prix.
D'un point de vue technique, il reste quelques pas à franchir et il faut encore 'lever l'hypothèque' des divergences en euro pour affirmer que l'ère du pétrole cher s'est installée.