Actualité - Bourse - Finance : Confirmation du ralentissement économique
L'ensemble des places européennes (en dehors de Madrid en hausse de 0,15 %) ont connu aujourd'hui une baisse légère de leurs indices principaux avec Paris en baisse de 0,26 %, Zurich - 0,21 % et Francfort - 0,10 % à cause de statistiques maussades.
Le fait principal concerne les ventes au détail aux USA qui sont ressorties en baisse de 0,2 % en octobre après -0,8 % en septembre (attention ce chiffre est un chiffre "révisé" la première estimation étant ressortie à -0,4 %). Sur un an la hausse reste à + 4,5 %. La baisse des bourses reste limitée car le marché attendait pire à -0,4 %. Conséquence de cette baisse : une hausse des stocks des entreprises de + 0,4 % en septembre.
Par ailleurs, le PPI (indice des prix à la production US) a baissé assez fortement en octobre alors que le marché tablait en moyenne sur une baisse de 0,5 %. Bien sûr, si on enlève la partie "énergie et alimentation", le recul n'est plus que de 0,9 %. Ce chiffre est à relativiser car l'essentiel de la richesse produite aux USA se trouve dans les services et non dans la production (les services représentent 75 % du PIB, Produit Intérieur Brut, unité de mesure de la richesse créée sur le sol US)
Je ne voudrais pas lier 2 éléments, n'ayant pas l'information fondée et vérifiée d'un lien de cause à effet formel, mais pour une "N ième" fois, les autorités politiques montent au créneau pour parler de l'euro quelques jours après les soubresauts sur les marchés des changes. La dernière fois, c'était le Ministre français de l'Economie lorsque l'euro flirtait avec les 1,30 $. Aujourd'hui, quelques jours après la petite phrase chinoise, c'est au tour de M. De Villepin de déclarer que l'UE a besoin d'un "bouclier monétaire" et "d'une "stratégie de change".
Si à plusieurs reprises, j'ai terminé les "NEWS" de fin de séance par des points sur les marchés des changes notant différents mouvements, présenté des articles auxquels plusieurs renvois ont été faits sur l'or, l'euro/dollar, le dollar/ yen vous montrant des caractéristiques historiques notables et si Dimanche, je vous ai relaté l'expression à haute voix de ces changements en cours par l'organisme qui détient les plus grosses réserves de change au monde, je dois cependant bien avouer que je ne m'attendais pas à conclure ce soir, aussi vite, sur la phrase de notre 1er Ministre :
"Ne laissons pas l'euro être la variable d'ajustement des équilibres monétaires mondiaux"
Voilà semble-t-il un enjeu qui devient essentiel.