Actualité - Bourse - Finance : Paris en baisse de 0,66 % sous une salve de statistiques
La statistique la plus attendue concernant le PIB (Produit Intérieur Brut = richesse créée sur le sol US) au 4 ème trimestre 2006 n'a pas eu d'incidence importante sur l'évolution des bourses en dépit d'un chiffre supérieur aux anticipations. Bien qu'il ne s'agisse que d'une première estimation, le PIB est ressorti à + 3,5 % contre + 3 % attendu et après + 2 % au 3 ème trimestre. Sur l'ensemble de l'année, la croissance s'élève ainsi à + 3,4 % contre 3,2 en 2055 et 3,9 en 2004.
Alors que d'ordinaire, je synthétise les éléments, il m'apparaît important ce soir d'aller plus dans le détail en 'décortiquant' ce chiffre pour votre parfaite compréhension :
- l'indice des prix de la consommation des ménages (dit également 'déflateur' ou 'indice PCE') a baissé de 0,8 % soit la plus forte baisse...depuis 1954. Il était anticipé un chiffre de + 1,9 % mais la baisse des prix de l'énergie supérieure explique ce premier chiffre en baisse plus vu depuis 1961.
- l'indice ne tenant pas compte des éléments volatifs tels que l'énergie ou l'alimentation (dit indice PCE 'core', ou indice central ou encore indice de l'inflation 'sous-jacente') ressort par contre à l'inverse en hausse de + 2,1 %...
- les investissements dans l'immobilier ont chuté de - 19,2 % soit la plus forte baisse depuis ...16 ans.
- les dépenses des ménages ont augmenté de + 4,4 %.
Vous comprendrez ainsi que si les opérateurs sont satisfaits d'un dernier trimestre supérieur en vigueur au 'faible' 3 ème trimestre, dépassant les anticipations avec des dépenses des ménages solides et en dépit d'un marché de l'immobilier déprimé à très déprimé, ceux-ci restent dans l'expectative quant à l'inflation décrite par l'indice dit 'central' qui est très regardé par la Banque Centrale Américaine.
Alors que celle-ci va divulguer sa politique monétaire et de taux d'ici 20 H 15, un indice d'inflation 'central' supérieur aux '1 à 2 % souhaité' n'est pas de nature à anticiper des baisses de taux d'autant que la croissance reste assez vigoureuse.
Nous avons donc une position de stand-by à New York ce soir dont les bourses évoluent un peu plus haut que l'équilibre sur le Nasdaq et le Dow Jones et avons assisté à quelques prises de bénéfices en Europe toujours dans l'attente de cette déclaration.
Avec une croissance assez vigoureuse et des indices d'inflation présents comme ceux que nous venons de voir ensemble et ce, en dépit de la baisse importante du pétrole, les estimations vont dans le sens d'un statu quo des taux, ce soir, aux USA et à la poursuite de la hausse en Europe.
Alors que d'ordinaire, je synthétise les éléments, il m'apparaît important ce soir d'aller plus dans le détail en 'décortiquant' ce chiffre pour votre parfaite compréhension :
- l'indice des prix de la consommation des ménages (dit également 'déflateur' ou 'indice PCE') a baissé de 0,8 % soit la plus forte baisse...depuis 1954. Il était anticipé un chiffre de + 1,9 % mais la baisse des prix de l'énergie supérieure explique ce premier chiffre en baisse plus vu depuis 1961.
- l'indice ne tenant pas compte des éléments volatifs tels que l'énergie ou l'alimentation (dit indice PCE 'core', ou indice central ou encore indice de l'inflation 'sous-jacente') ressort par contre à l'inverse en hausse de + 2,1 %...
- les investissements dans l'immobilier ont chuté de - 19,2 % soit la plus forte baisse depuis ...16 ans.
- les dépenses des ménages ont augmenté de + 4,4 %.
Vous comprendrez ainsi que si les opérateurs sont satisfaits d'un dernier trimestre supérieur en vigueur au 'faible' 3 ème trimestre, dépassant les anticipations avec des dépenses des ménages solides et en dépit d'un marché de l'immobilier déprimé à très déprimé, ceux-ci restent dans l'expectative quant à l'inflation décrite par l'indice dit 'central' qui est très regardé par la Banque Centrale Américaine.
Alors que celle-ci va divulguer sa politique monétaire et de taux d'ici 20 H 15, un indice d'inflation 'central' supérieur aux '1 à 2 % souhaité' n'est pas de nature à anticiper des baisses de taux d'autant que la croissance reste assez vigoureuse.
Nous avons donc une position de stand-by à New York ce soir dont les bourses évoluent un peu plus haut que l'équilibre sur le Nasdaq et le Dow Jones et avons assisté à quelques prises de bénéfices en Europe toujours dans l'attente de cette déclaration.
Au-delà de ce chiffre majeur du PIB (bien que relatant une situation 'passée') une floppée de statistiques parfois très contradictoires les unes avec les autres sont parues aujourd'hui tant en Europe qu'aux USA (contraction de l'activité de la région de Chicago, plus fortes créations d'emplois aux USA, baisse du chômage plus vite que prévu en Allemagne, légère amélioration du moral des ménages en France) mais il se cache derrière tout ceci une tendance de fond inflationniste pour les prix à la production, qui sous des chiffres mensuels modiques (allant de -0,1 à + 0,2 %) ne doit pas faire oublier les chiffres annuels : notamment en France (+ 3,1 % sur un an hors éléments volatils) et en Italie avec + 5,6 sur 2006.
Avec une croissance assez vigoureuse et des indices d'inflation présents comme ceux que nous venons de voir ensemble et ce, en dépit de la baisse importante du pétrole, les estimations vont dans le sens d'un statu quo des taux, ce soir, aux USA et à la poursuite de la hausse en Europe.