Actualité - bourse - Finance : L'indécision à tendance haussière perdure
Le CAC 40 termine en hausse légère de + 0,07 % à 5681,11 points ce soir alors que l'ensemble des places européennes se situent à la clôture entre + 0,26 % de progression (Milan) et - 0,17 % de baisse (Francfort). Le Nasdaq et le Dow Jones sont également à l'équilibre peu ou prou pour une séance dont les volumes sont en retrait par rapport aux séances de la semaine dernière.
Après la poussée de jeudi dernier liée à la décision de la Banque Centrale Américaine de laisser ses taux d'intérêts inchangés, les bourses consolident. La parution de l'indice des directeurs d'achat du secteur des services aux USA (dit 'ISM services') au mois de janvier à 59 contre 56,7 en décembre (et 57 attendu suivant la moyenne des prévisions des économistes) n'a absolument pas eu d'effets sur les marchés actions.
Il s'agit fondamentalement d'une bonne nouvelle car cela indique que l'économie américaine qui est largement fondée sur les services connaît une activité et des perspectives à court terme satisfaisantes en dépit d'un marché de l'immobilier entré dans une zone de turbulences depuis plusieurs mois.
Avec cette donnée, le scénario central des opérateurs concernant une croissance US toujours satisfaisante dans un contexte d'inflation bien maîtrisée semble encore aujourd'hui se vérifier.
Après une semaine de hausse, il est logique d'avoir une temporisation. Ce qui l'est moins en revanche est l'absence de progression face à un indicateur important qui dépasse les anticipations...car en s'approchant des 60, l'indice ISM des services n'est pas loin de ce que l'on nomme un "très bon score".
A nouveau et comme décrit maintes fois ici, notamment semaine dernière, de bons chiffres laissent supposer qu'il n'y aura pas de baisse des taux d'intérêt de la part de la Banque Centrale et cela constitue donc in fine une bonne nouvelle qu'à moitié pour les investisseurs...
Encore plus fondamentalement et pour pouvoir juger des mouvements dans le temps sur les taux d'intérêts, retenez que si les marchés boursiers anticipent à 6 mois historiquement, les variations de taux n'ont d'effet en général au moins aux USA que 15 à 18 mois après leur changement sur les chiffres dits 'fondamentaux' de l'économie comme le PIB et nombre d'indicateurs. En l'état et après avoir relevé depuis 2004 (alors à 1 %) ses taux et les avoir laissé inchangé depuis août 2006 (à 5,25 %), nous sommes dans une phase d'observation dont rien encore ne peut exclure qu'un tour de vis de +0,25 % ne soit pas rendu nécessaire à l'avenir.
La prochaine variation soit à la hausse ou à la baisse, ou son anticipation via un communiqué ou un discours est donc devenu un enjeu majeur sur lequel les opérateurs tentent de deviner à chaque indicateur ou publication l'incidence que cela pourra avoir sur la décision de baisser, maintenir ou augmenter les taux.
Les opérateurs jugent ils directement avec leurs yeux les statistiques tel qu'elles se présentent ou tel qu'ils pensent que la Banque Centrale va les analyser ? Ce soir encore c'est la 2 ème approche qui l'emporte.
Comment pense un banquier central ? Comment deviner ce qu'il peut penser sur tel ou tel élément ? Comment va-t-il décider ? Voilà des éléments à découvrir pour comprendre le fonctionnement des marchés.
Il s'agit fondamentalement d'une bonne nouvelle car cela indique que l'économie américaine qui est largement fondée sur les services connaît une activité et des perspectives à court terme satisfaisantes en dépit d'un marché de l'immobilier entré dans une zone de turbulences depuis plusieurs mois.
Avec cette donnée, le scénario central des opérateurs concernant une croissance US toujours satisfaisante dans un contexte d'inflation bien maîtrisée semble encore aujourd'hui se vérifier.
Après une semaine de hausse, il est logique d'avoir une temporisation. Ce qui l'est moins en revanche est l'absence de progression face à un indicateur important qui dépasse les anticipations...car en s'approchant des 60, l'indice ISM des services n'est pas loin de ce que l'on nomme un "très bon score".
A nouveau et comme décrit maintes fois ici, notamment semaine dernière, de bons chiffres laissent supposer qu'il n'y aura pas de baisse des taux d'intérêt de la part de la Banque Centrale et cela constitue donc in fine une bonne nouvelle qu'à moitié pour les investisseurs...
Encore plus fondamentalement et pour pouvoir juger des mouvements dans le temps sur les taux d'intérêts, retenez que si les marchés boursiers anticipent à 6 mois historiquement, les variations de taux n'ont d'effet en général au moins aux USA que 15 à 18 mois après leur changement sur les chiffres dits 'fondamentaux' de l'économie comme le PIB et nombre d'indicateurs. En l'état et après avoir relevé depuis 2004 (alors à 1 %) ses taux et les avoir laissé inchangé depuis août 2006 (à 5,25 %), nous sommes dans une phase d'observation dont rien encore ne peut exclure qu'un tour de vis de +0,25 % ne soit pas rendu nécessaire à l'avenir.
La prochaine variation soit à la hausse ou à la baisse, ou son anticipation via un communiqué ou un discours est donc devenu un enjeu majeur sur lequel les opérateurs tentent de deviner à chaque indicateur ou publication l'incidence que cela pourra avoir sur la décision de baisser, maintenir ou augmenter les taux.
Les opérateurs jugent ils directement avec leurs yeux les statistiques tel qu'elles se présentent ou tel qu'ils pensent que la Banque Centrale va les analyser ? Ce soir encore c'est la 2 ème approche qui l'emporte.
Comment pense un banquier central ? Comment deviner ce qu'il peut penser sur tel ou tel élément ? Comment va-t-il décider ? Voilà des éléments à découvrir pour comprendre le fonctionnement des marchés.