Actualité - Bourse - Finance : le CAC 40 franchit les 5700 aidé par Wall street
Le Dow Jones flirte ce soir avec les 13700 points et le CAC 40 vient de clôturer au-dessus de la barre des 5700 à 5703 points précisèment en hausse de + 0,46 % dans des volumes plus fournis qu'hier ou lundi.
L'entame de la séance a été prudente comme les précédentes avant d'accélérer grâce au Nasdaq qui progresse actuellement de + 0,80 % à 2491 points et suite à la parution de 2 statistiques assez intéressantes :
- tout d'abord la première estimation de la hausse de la productivité aux USA est ressortie à + 3 % contre +1,8 % attendu, ce en rythme annuel.
- enfin, alors que le coût unitaire du travail avait progressé de + 3,2 % au 3 ème trimestre, celui-ci s'est élevé à seulement + 1,7 % (2,1 % était attendu) limitant les pressions inflationnistes dans le cycle de production.
Les pressions salariales sont ainsi contenues, sur la base de ces données, et militent pour un maintien des taux en l'état dans les anticipations qui sont faites outre-atlantique.
Je me hasarde rarement au pronostic surtout dans les 'news' mais il convient de noter par contre en Europe une pression importante au moins en Allemagne avec les revendications du syndicat IG Metall qui regroupe 3 millions de salariés et qui démarre les négociations en demandant cette année des hausses s'étalant de + 4,1 à + 6,5 %. La détermination affichée ainsi que la décrue du chômage sont de nature à pousser l'inflation vers le haut et à renforcer les hausses de la Banque Centrale Européenne d'autant que les taux sur l'euro ne sont qu'à 3,5 %.
A tout le moins il sera important de surveiller les décisions qui seront prises et leur éventuel effet 'boule de neige' sur le niveau global des prix. Pour votre information, retenez qu'en Allemagne, le taux de TVA est passé de 16 à 19 % au 1.1.07 et si les premières études font état d'un faible report sur les prix de la part des commerçants, l'impulsion à la hausse trouve là beaucoup d'occasions de se réaliser au coeur de la première économie de l'Euroland.
En revanche, l'Allemagne après la réunification ne connaît pas comme dans la plupart des autres pays d'Europe (Irlande et Espagne en tête) d'inflation aussi importante des prix de l'immobilier depuis 6-10 ans.
Le sentiment haussier du jour avec le franchissement des 5700 est renforcé par la présence de seulement 20 % des valeurs dans le 'rouge', la plus forte baisse se limitant à - 0,66 % pour la seconde plus forte pondération de l'indice (Sanofi qui termine à 67,80 €)
L'entame de la séance a été prudente comme les précédentes avant d'accélérer grâce au Nasdaq qui progresse actuellement de + 0,80 % à 2491 points et suite à la parution de 2 statistiques assez intéressantes :
- tout d'abord la première estimation de la hausse de la productivité aux USA est ressortie à + 3 % contre +1,8 % attendu, ce en rythme annuel.
- enfin, alors que le coût unitaire du travail avait progressé de + 3,2 % au 3 ème trimestre, celui-ci s'est élevé à seulement + 1,7 % (2,1 % était attendu) limitant les pressions inflationnistes dans le cycle de production.
Les pressions salariales sont ainsi contenues, sur la base de ces données, et militent pour un maintien des taux en l'état dans les anticipations qui sont faites outre-atlantique.
Je me hasarde rarement au pronostic surtout dans les 'news' mais il convient de noter par contre en Europe une pression importante au moins en Allemagne avec les revendications du syndicat IG Metall qui regroupe 3 millions de salariés et qui démarre les négociations en demandant cette année des hausses s'étalant de + 4,1 à + 6,5 %. La détermination affichée ainsi que la décrue du chômage sont de nature à pousser l'inflation vers le haut et à renforcer les hausses de la Banque Centrale Européenne d'autant que les taux sur l'euro ne sont qu'à 3,5 %.
A tout le moins il sera important de surveiller les décisions qui seront prises et leur éventuel effet 'boule de neige' sur le niveau global des prix. Pour votre information, retenez qu'en Allemagne, le taux de TVA est passé de 16 à 19 % au 1.1.07 et si les premières études font état d'un faible report sur les prix de la part des commerçants, l'impulsion à la hausse trouve là beaucoup d'occasions de se réaliser au coeur de la première économie de l'Euroland.
En revanche, l'Allemagne après la réunification ne connaît pas comme dans la plupart des autres pays d'Europe (Irlande et Espagne en tête) d'inflation aussi importante des prix de l'immobilier depuis 6-10 ans.
Le sentiment haussier du jour avec le franchissement des 5700 est renforcé par la présence de seulement 20 % des valeurs dans le 'rouge', la plus forte baisse se limitant à - 0,66 % pour la seconde plus forte pondération de l'indice (Sanofi qui termine à 67,80 €)