Actualité - Bourse - finance : Les marchés actions plongent
Après une séance qui aura vu des records de plus de 6 ans tomber, les marchés européens ont été pris à contre-pied par un décrochage rapide et prononcée de la Bourse de Shangaï (voir le flash de ce jour). Par ailleurs, les difficultés du secteur financier US liées aux crédits hypothécaires de qualité moyenne sont entrain de faire le tour des rédactions de presse, des QG de banques et des salles de marché créant le doute chez les opérateurs. Le contre-pied a été aussi magistral entre le discours rassurant du Président de la Banque Centrale Américaine il y a quelques semaines et celui il y a quelques heures de son prédécesseur qui n'a pas hésité à parler de récession pour la fin d'année aux USA. Déjà alourdies par ce contexte les bourses européennes n'ont pas résisté à la baisse prononcée des commandes de biens durables aux USA en janvier.
Craignant une contagion des difficultés des crédits hypothécaires aux autres crédits de qualité standard, les marchés n'ont pas réussi à inverser la tendance en dépit :
- d'une hausse plus forte que prévue des reventes de logements anciens aux USA en janvier à + 3%, d'ailleurs le meilleur chiffre de progression depuis 2 ans. Le prix médian des logements est cependant ressorti à 210.600 dollars contre 221.600 en décembre et 217.400 en janvier 2006 marquant la continuité de la baisse des prix de l'immobilier US.
- d'un indice de confiance des consommateurs US s'élevant à 112,5 en février contre 110,2 le mois dernier et alors que l'anticipation moyenne était à un recul à 109.
Ne prêtant pas attention aux saisies immobilières constamment en hausse, aux faillites des prêteurs sur le marché des sub prime loans (prêts à taux élevés pour emprûnteurs disposant d'une qualité inférieure de crédit aux standards habituels) et aux provisions pour pertes des banques, les opérateurs ont pris conscience rétrospectivement de ces éléments et des éléments positifs publiés aujourd'hui (hors commandes de biens durables) qui hier auraient propulsé les cours à la hausse n'ont été d'aucune utilité pour enrayer les baisses sévères.
Prise de conscience et anticipation d'un risque de contagion des mauvaises dettes aux meilleures amenant ensuite une réduction du crédit et donc de la croissance qui a été porté depuis des années par la hausse des dettes notamment immobilières: voilà l'essentiel à retenir ce soir sur le fond.
Rien de neuf pour nous, si ce n'est que la psychologie face aux éléments vus ici depuis des mois a changé aujourd'hui. D'un optimisme face aux déboires de l'immobilier, aux difficultés compartimentées sur des obligations spécifiques ou des actions des acteurs des prêteurs immobiliers puis aux banques US, les difficultés de l'immobilier US se répandent aujourd'hui à l'ensemble des places boursières via une crainte de voir le crédit et les liquidités se réduire et réduire ensuite la croissance. En chine, les mesures annoncées pour calmer la frénésie de spéculation immobilière ou boursière s'inscrit dans cette même peur, même si c'est pour d'autres raisons, de voir se réduire l'argent disponible aux investissements et à la croissance.
Gageons que de plus en plus de personnes vont scruter ces saisies immobilières comme indicateur anticipé des déboires de l'immobilier, du crédit et donc de la confiance et donc...de la croissance et donc...du niveau des bourses.
Inutile ce soir de vous redonner en lien les articles traitant de ces points car il convient avant tout de retenir en complément de cette prise de conscience et de ces anticipations très maussades :
- le contexte de croissance toujours très élevée de la masse monétaire en Europe (M3) à + 9,8 % en janvier (contre + 4,5 % comme objectif de la BCE, Banque Centrale Européenne) montrant un niveau de liquidités en forte croissance et très largement supérieur à la croissance de l'économie. Nous avons donc toujours de plus en plus de monnaie en circulation pour un rythme de croissance des économies de 3 à 4 fois inférieur à ce niveau suivant les mesures du PIB (produit Intérieur Brut ou création de richesse sur le sol de l'Euroland).
- graphiquement, le CAC 40 est sorti de son biseau avec des volumes près de 2 fois supérieurs à ceux des séances précédentes. La sortie correspond en plein à la théorie valant pour ce type de figure graphique. Les différents éléments depuis des jours et des semaines amenant une impression que quelque chose allait se passer se vérifie également. Le CAC 40 clôture ce soir "pile poil" sur un autre biseau ascendant plus large vu dans l'article du 11.2.07. Concrètement, en clôturant à 5588 points en baisse de -3,02 %, l'indice phare français est sur la droite de support du biseau ascendant N°4 qui englobe dans un biseau en construction né de la correction du printemps 2006 l'ensemble des biseaux ascendants vu jusqu'ici et qui ont...a chaque fois connu une sortie par le bas. En cas de cassure, nous pourrions assister à une nouvelle accélération baissière en dehors de ce biseau moyen terme. Une analyse graphique sera présentée prochainement à cet effet pour avoir toutes les précisions utiles à vos décisions.
Le Nasdaq plie de - 2,20 % et le Dow Jones de - 1,44 %, ce dernier ayant perdu le contact avec sa moyenne mobile des cours à 20 jours à laquelle il "collait" irrémédiablement depuis Août 2006.
Les doutes sur la croissance US voient le dollar s'éroder contre l'euro de O,40 % supplémentaires et l'or s'érodant en cours de matinée à retrouver ce soir une vigueur à plus de 685 $ l'once.
Craignant une contagion des difficultés des crédits hypothécaires aux autres crédits de qualité standard, les marchés n'ont pas réussi à inverser la tendance en dépit :
- d'une hausse plus forte que prévue des reventes de logements anciens aux USA en janvier à + 3%, d'ailleurs le meilleur chiffre de progression depuis 2 ans. Le prix médian des logements est cependant ressorti à 210.600 dollars contre 221.600 en décembre et 217.400 en janvier 2006 marquant la continuité de la baisse des prix de l'immobilier US.
- d'un indice de confiance des consommateurs US s'élevant à 112,5 en février contre 110,2 le mois dernier et alors que l'anticipation moyenne était à un recul à 109.
Ne prêtant pas attention aux saisies immobilières constamment en hausse, aux faillites des prêteurs sur le marché des sub prime loans (prêts à taux élevés pour emprûnteurs disposant d'une qualité inférieure de crédit aux standards habituels) et aux provisions pour pertes des banques, les opérateurs ont pris conscience rétrospectivement de ces éléments et des éléments positifs publiés aujourd'hui (hors commandes de biens durables) qui hier auraient propulsé les cours à la hausse n'ont été d'aucune utilité pour enrayer les baisses sévères.
Prise de conscience et anticipation d'un risque de contagion des mauvaises dettes aux meilleures amenant ensuite une réduction du crédit et donc de la croissance qui a été porté depuis des années par la hausse des dettes notamment immobilières: voilà l'essentiel à retenir ce soir sur le fond.
Rien de neuf pour nous, si ce n'est que la psychologie face aux éléments vus ici depuis des mois a changé aujourd'hui. D'un optimisme face aux déboires de l'immobilier, aux difficultés compartimentées sur des obligations spécifiques ou des actions des acteurs des prêteurs immobiliers puis aux banques US, les difficultés de l'immobilier US se répandent aujourd'hui à l'ensemble des places boursières via une crainte de voir le crédit et les liquidités se réduire et réduire ensuite la croissance. En chine, les mesures annoncées pour calmer la frénésie de spéculation immobilière ou boursière s'inscrit dans cette même peur, même si c'est pour d'autres raisons, de voir se réduire l'argent disponible aux investissements et à la croissance.
Gageons que de plus en plus de personnes vont scruter ces saisies immobilières comme indicateur anticipé des déboires de l'immobilier, du crédit et donc de la confiance et donc...de la croissance et donc...du niveau des bourses.
Inutile ce soir de vous redonner en lien les articles traitant de ces points car il convient avant tout de retenir en complément de cette prise de conscience et de ces anticipations très maussades :
- le contexte de croissance toujours très élevée de la masse monétaire en Europe (M3) à + 9,8 % en janvier (contre + 4,5 % comme objectif de la BCE, Banque Centrale Européenne) montrant un niveau de liquidités en forte croissance et très largement supérieur à la croissance de l'économie. Nous avons donc toujours de plus en plus de monnaie en circulation pour un rythme de croissance des économies de 3 à 4 fois inférieur à ce niveau suivant les mesures du PIB (produit Intérieur Brut ou création de richesse sur le sol de l'Euroland).
- graphiquement, le CAC 40 est sorti de son biseau avec des volumes près de 2 fois supérieurs à ceux des séances précédentes. La sortie correspond en plein à la théorie valant pour ce type de figure graphique. Les différents éléments depuis des jours et des semaines amenant une impression que quelque chose allait se passer se vérifie également. Le CAC 40 clôture ce soir "pile poil" sur un autre biseau ascendant plus large vu dans l'article du 11.2.07. Concrètement, en clôturant à 5588 points en baisse de -3,02 %, l'indice phare français est sur la droite de support du biseau ascendant N°4 qui englobe dans un biseau en construction né de la correction du printemps 2006 l'ensemble des biseaux ascendants vu jusqu'ici et qui ont...a chaque fois connu une sortie par le bas. En cas de cassure, nous pourrions assister à une nouvelle accélération baissière en dehors de ce biseau moyen terme. Une analyse graphique sera présentée prochainement à cet effet pour avoir toutes les précisions utiles à vos décisions.
Le Nasdaq plie de - 2,20 % et le Dow Jones de - 1,44 %, ce dernier ayant perdu le contact avec sa moyenne mobile des cours à 20 jours à laquelle il "collait" irrémédiablement depuis Août 2006.
Les doutes sur la croissance US voient le dollar s'éroder contre l'euro de O,40 % supplémentaires et l'or s'érodant en cours de matinée à retrouver ce soir une vigueur à plus de 685 $ l'once.