Actualité - bourse - Finance : Records sur le CAC 40 et l'euro
Le CAC 40 termine en hausse de + 0,43 % à 5766,27 points ce soir soit au plus haut de l'année retrouvant des niveaux plus visités depuis début 2001. Un record en séance de plus de 6 ans a été établi à 5774,97. Il s'agit de la 7 ème hausse d'affilée représentant un gain de 3,3 % dans cette période de 'vacances boursières' mais les volumes restent conséquents sur l'indice phare français avec près de 6 milliards d'euros échangés.
En l'absence de statistiques notables (mise à part la production industrielle française qui a progressé de + 1,1 % en février contre + 0,5 % attendu), ce sont surtout les rumeurs de fusions-acquisitions et de rachat de sociétés cotées qui ont imprimé le tempo de la hausse avec notamment à nouveau des spéculations sur ABN Amro, la banque néerlandaise, actuellement en négociation exclusive avec Barclays, qui selon des rumeurs de presse (Sunday Telegraph) pourrait recevoir des contre-offres de la part de la banque espagnole Santander ou de RBS (Royal Bank of Scotland)
Tout ceci a relancé inévitablement la spéculation dans le secteur bancaire en Europe soutenant les cours notamment d'Amsterdam (+ 0,94 %) et de Milan (+ 0,97 %) grâce aux scores des sociétés financières. A Paris, également 3 bancaires figurent parmi les 5 plus fortes hausses ce soir (Dexia, Crédit Agricole et SG)
L'information principale du jour est cependant à chercher sur le marché des changes alors que New York est à l'équilibre pour l'heure. Le 16 mars, un article montrant que le dollar était sur des seuils critiques connaît aujourd'hui une évolution particulière l'euro/dollar cotant ce soir 1,3442 (+0,64 %), les 1,346 ayant été touché aujourd'hui soit le plus haut depuis début décembre. Les plus hauts à 1,36 de la fin 2004 ne sont plus maintenant qu'à quelques enjambées (en cliquant sur le lien, vous pourrez reporter la position du jour et constater la cassure de la dernière résistance oblique baissière)
Enfin l'excédent commercial allemand est ressorti en baisse en février sous le coup d'une progression de + 5,6 % importations, marquant sans doute une demande intérieure vigoureuse, soit un rythme près de 3 fois supérieur à celle des exportations. De même la Chine a enregistré un net recul de son excédent commercial pour mars divisé par plus de 3,5 (6,87 Milliards $ contre 23,87 en février), là aussi les importations progressant fortement à un peu moins de +15 % alors que les exportations n'ont progressé que de + 6,9 % (+ 57 % en février). Bien sûr aucune conclusion ne doit être tirée de ces chiffres pour l'heure mais il convient de les garder en tête afin de les réexaminer le mois prochain pour voir s'il s'agit là pour la Chine d'une inflexion de fond ou d'une anomalie qui sera lissée dans le temps.
En l'absence de statistiques notables (mise à part la production industrielle française qui a progressé de + 1,1 % en février contre + 0,5 % attendu), ce sont surtout les rumeurs de fusions-acquisitions et de rachat de sociétés cotées qui ont imprimé le tempo de la hausse avec notamment à nouveau des spéculations sur ABN Amro, la banque néerlandaise, actuellement en négociation exclusive avec Barclays, qui selon des rumeurs de presse (Sunday Telegraph) pourrait recevoir des contre-offres de la part de la banque espagnole Santander ou de RBS (Royal Bank of Scotland)
Tout ceci a relancé inévitablement la spéculation dans le secteur bancaire en Europe soutenant les cours notamment d'Amsterdam (+ 0,94 %) et de Milan (+ 0,97 %) grâce aux scores des sociétés financières. A Paris, également 3 bancaires figurent parmi les 5 plus fortes hausses ce soir (Dexia, Crédit Agricole et SG)
L'information principale du jour est cependant à chercher sur le marché des changes alors que New York est à l'équilibre pour l'heure. Le 16 mars, un article montrant que le dollar était sur des seuils critiques connaît aujourd'hui une évolution particulière l'euro/dollar cotant ce soir 1,3442 (+0,64 %), les 1,346 ayant été touché aujourd'hui soit le plus haut depuis début décembre. Les plus hauts à 1,36 de la fin 2004 ne sont plus maintenant qu'à quelques enjambées (en cliquant sur le lien, vous pourrez reporter la position du jour et constater la cassure de la dernière résistance oblique baissière)
Enfin l'excédent commercial allemand est ressorti en baisse en février sous le coup d'une progression de + 5,6 % importations, marquant sans doute une demande intérieure vigoureuse, soit un rythme près de 3 fois supérieur à celle des exportations. De même la Chine a enregistré un net recul de son excédent commercial pour mars divisé par plus de 3,5 (6,87 Milliards $ contre 23,87 en février), là aussi les importations progressant fortement à un peu moins de +15 % alors que les exportations n'ont progressé que de + 6,9 % (+ 57 % en février). Bien sûr aucune conclusion ne doit être tirée de ces chiffres pour l'heure mais il convient de les garder en tête afin de les réexaminer le mois prochain pour voir s'il s'agit là pour la Chine d'une inflexion de fond ou d'une anomalie qui sera lissée dans le temps.