Actualité - Bourse - Finance : La Chine refait parler d'elle
Et bien...et bien...le même scénario refait surface : la séance du jour se sera ouverte sur un large gap baissier (trou de cotation avec la séance d'hier) à la suite d'une baisse de la Bourse de Shanghaï dans la nuit qui accusa - 4,52 %, soit la plus forte baisse depuis le décrochage de 9 % du 27 février dernier qui emporta les bourses dans une purge. Tokyo qui laissa également - 1,67 % annonçait dès l'aube une chute en Europe.
A la base de ce mouvement se trouve une excellente statistique avec une croissance du PIB (Produit intérieur Brut = richesse créée sur le sol chinois) en hausse de + 11,1 % au 1er trimestre supérieure aux attentes et au 4 ème trimestre 2006 qui s'était élevée à + 10,4 %. Une statistique qui rassure sur le niveau de la croissance mondiale se dirigeant vers la Chine et ses productions manufacturières mais qui marque un seuil de 'surchauffe' néfaste et dont les signes négatifs comme l'inflation en hausse se font sentir. Les prix ont ainsi progressé de + 3,3 % ces 3 derniers mois et marquent un retour au-dessus de la barre des 3 %, le premier en 2 ans.
Face à cette situation et compte tenu des liquidités et des dettes importantes qui portent cette croissance pour une large part, les anticipations d'une hausse des taux d'intérêts (déjà supérieurs à 6 %) et d'augmentation des normes bancaires en matières d'octroi de crédit (réserves) ont refait surface très rapidement entraînant les actions à la baisse. Mais le sentiment de surprise paraissait aujourd'hui surtout lié au fait que les dernières mesures pour ralentir le crédit et la création de monnaie en général réalisées depuis la mi-2006 n'aient pas été suivies d'effets pour calmer cette course éffrénée.
La croissance des pays émergents est donc toujours un des moteurs essentiels qui ne semblent pas ralentir alors que l'augmentation des risques liés au crédit de façon général et aux déséquilibres qui en résultent amènent à des considérations de fondations précaires et surtout à un manque de maîtrise des autorités.
La poursuite de cette croissance serait-elle le seule fait de la Chine ? Une estimation préliminaire du ministre russe de l'économie fait état d'une hausse de + 7,9 % pour ce premier trimestre. Pour l'Allemagne, les 5 principaux instituts du pays prévoient dorénavant une croissance de + 2,4 % pour 2007 contre + 1,4 % en automne dernier.
Allant jusqu'à perdre - 1,5 % en matinée avec l'ouverture d'un îlot de retournement comme à Francfort, Madrid et Milan, le CAC 40 a réussi à sortir de l'ornière en raison de la spéculation reprenant comme hier sur Société Générale avant que les statistiques du chômage aux USA aient diminué pour la semaine dernière et que le chiffre des indicateurs avancés conforme aux attentes (+0,1 % contre - 0,6% et - 0,3 % les mois précédents) ne redonnent du tonus aux bourses européennes cela étant par ailleurs complété par des résultats de sociétés aux USA et en Europe plutôt rassurants dans l'ensemble.
A titre d'exemple Schneider qui aura vu son chiffre d'affaires croître de plus de 13 % au premier trimestre contre + 7 à 8 % anticipé aura fait un parcours décorrélé de la baisse du jour et termine en hausse de + 4,88 % à plus de 100 €. Certains analystes ont revu ainsi leurs objectifs de cours à cette occasion.
Le CAC 40 termine en baisse légère de - 0,12 % à 5829,04 points, invalidant l'îlot de retournement baissier, dans des volumes très conséquents à près de 8 milliards d'euros échangés sur le CAC 40, et se maintient dans son canal haussier moyen terme mais reste pris dans le biseau dont la résistance croise juste au-dessus.
L'autre fait notoire du jour réside dans la sérénité de Wall Street (parfaitement à l'équilibre actuellement) affichée depuis l'ouverture - après un record hier soir historique à 12 803 points - avec les bons chiffres de Merck (Pharmacie) ou de Merrill Lynch (Finance) en complément des stats détaillées ci-dessus.
A la base de ce mouvement se trouve une excellente statistique avec une croissance du PIB (Produit intérieur Brut = richesse créée sur le sol chinois) en hausse de + 11,1 % au 1er trimestre supérieure aux attentes et au 4 ème trimestre 2006 qui s'était élevée à + 10,4 %. Une statistique qui rassure sur le niveau de la croissance mondiale se dirigeant vers la Chine et ses productions manufacturières mais qui marque un seuil de 'surchauffe' néfaste et dont les signes négatifs comme l'inflation en hausse se font sentir. Les prix ont ainsi progressé de + 3,3 % ces 3 derniers mois et marquent un retour au-dessus de la barre des 3 %, le premier en 2 ans.
Face à cette situation et compte tenu des liquidités et des dettes importantes qui portent cette croissance pour une large part, les anticipations d'une hausse des taux d'intérêts (déjà supérieurs à 6 %) et d'augmentation des normes bancaires en matières d'octroi de crédit (réserves) ont refait surface très rapidement entraînant les actions à la baisse. Mais le sentiment de surprise paraissait aujourd'hui surtout lié au fait que les dernières mesures pour ralentir le crédit et la création de monnaie en général réalisées depuis la mi-2006 n'aient pas été suivies d'effets pour calmer cette course éffrénée.
La croissance des pays émergents est donc toujours un des moteurs essentiels qui ne semblent pas ralentir alors que l'augmentation des risques liés au crédit de façon général et aux déséquilibres qui en résultent amènent à des considérations de fondations précaires et surtout à un manque de maîtrise des autorités.
La poursuite de cette croissance serait-elle le seule fait de la Chine ? Une estimation préliminaire du ministre russe de l'économie fait état d'une hausse de + 7,9 % pour ce premier trimestre. Pour l'Allemagne, les 5 principaux instituts du pays prévoient dorénavant une croissance de + 2,4 % pour 2007 contre + 1,4 % en automne dernier.
Allant jusqu'à perdre - 1,5 % en matinée avec l'ouverture d'un îlot de retournement comme à Francfort, Madrid et Milan, le CAC 40 a réussi à sortir de l'ornière en raison de la spéculation reprenant comme hier sur Société Générale avant que les statistiques du chômage aux USA aient diminué pour la semaine dernière et que le chiffre des indicateurs avancés conforme aux attentes (+0,1 % contre - 0,6% et - 0,3 % les mois précédents) ne redonnent du tonus aux bourses européennes cela étant par ailleurs complété par des résultats de sociétés aux USA et en Europe plutôt rassurants dans l'ensemble.
A titre d'exemple Schneider qui aura vu son chiffre d'affaires croître de plus de 13 % au premier trimestre contre + 7 à 8 % anticipé aura fait un parcours décorrélé de la baisse du jour et termine en hausse de + 4,88 % à plus de 100 €. Certains analystes ont revu ainsi leurs objectifs de cours à cette occasion.
Le CAC 40 termine en baisse légère de - 0,12 % à 5829,04 points, invalidant l'îlot de retournement baissier, dans des volumes très conséquents à près de 8 milliards d'euros échangés sur le CAC 40, et se maintient dans son canal haussier moyen terme mais reste pris dans le biseau dont la résistance croise juste au-dessus.
L'autre fait notoire du jour réside dans la sérénité de Wall Street (parfaitement à l'équilibre actuellement) affichée depuis l'ouverture - après un record hier soir historique à 12 803 points - avec les bons chiffres de Merck (Pharmacie) ou de Merrill Lynch (Finance) en complément des stats détaillées ci-dessus.