La bourse de Paris reste figée
Comme l'orientation de la journée d'hier et la 2ème partie de séance à Wall Street pouvaient le laisser entrevoir, les acheteurs ont mené un contre aujourd'hui réalisant un gap haussier dans un mouvement d'ailleurs assez puissant dès l'ouverture.
Les cours envoyaient hier soir plutôt un message de hausse mais présentaient également une absence de visibilité à la hausse avec un risque de faux signal et de contre-pied important. Contre pied-haussier et contre-pied baissier ont animé la séance avec une invalidation du gap en séance et une clôture finalement en baisse de 0,11% à 4018,85 points.
Ce cas d'école en réduction montre une nouvelle fois non seulement l'intérêt de l'analyse graphique pour prévoir les tendances mais aussi comme outil de décision et d'analyse des risques.
Autrement dit, une prise de position à la baisse dans cette configuration offre des chances de succès supérieure à une prise de position à la hausse où le nombre de supports et résistances accroît le risque d'échec d'une prise de position compte tenu de la difficulté à la gérer (le fait que le graphique ci-dessous présente des unités de temps très courtes n'interfère pas. Une telle configuration en remplaçant les jours par des semaines ou des mois pour un investisseur ou un épargnant appellerait la même analyse sur ce point)
Le CAC 40 n'arrive donc toujours pas à 'gommer' le stress né de la publication de l'indicateur d'activité des services le 4 mai dernier dans une tendance neutre qui milite pour des prises de positions très courtes dans le cadre du trading range 4076-3990 (rouge) ou d'attendre un signal plus franc en sortie de ce canal horizontal.
En données quotidiennes, la configuration étant inchangée, rappelons simplement le phénomène de retour à la moyenne particulièrement prononcé actuellement, sur des horizons de temps très larges (ci-dessous de la moyenne mobile à 10 jours à celle à 100 jours – MM100), assez symptomatique de manière habituelle d'un marché plutôt en phase de digestion.