Actualité - Bourse : continuation haussière hésitante
Le CAC 40 s'agrippe aux 5500 points en clôturant à 5508,01 points en hausse de + 0,53 %, soit la meilleure performance en Europe, les autres places étant de part et d'autre de l'équilibre.
La position atteinte d'un point de vue graphique est intéressante avec le retour à peu de choses près sur la MM20 (moyenne mobile à 20 jours) et surtout la droite oblique baissière en orange que nous avons détaillé dans CAC 40 - Analyse graphique court terme et dont le mouvement de progression depuis 48 heures n'est pour l'heure qu'un pull-back consécutif à la chute de vendredi dernier (ou simple mouvement correctif des baisses passées d'autant que les volumes sont inférieurs aux séances négatives). Demain donc et en fonction de la clôture de Wall Street ce soir (à l'équilibre pour l'heure vers 19 heures), nous devrions en savoir un peu plus sur la force de ces vélléités de rebond.
Dans l'attente le 18 septembre de la décision sur les taux d'intérêts de la part de la Fed aux USA qui est l'espoir N°1 des opérateurs en pleine spéculation sur l'ampleur du mouvement, le marché actions reste fragile, les bancaires ne réussissant pas à amorcer un véritable rebond et le dollar , qui est le catalyseur des inquiétudes américaines actuelles, reste faible à très faible avec un nouveau record contre euro à 1,39. La situation des réserves de pétrole US en baisse permet au pétrole de s'offrir un nouveau record absolu au delà des 79 $.
Le marché obligataire des emprûnts d'Etat US qui avait servi de refuge ne connaît pratiquement aucune prise de bénéfices est reste stable malgré l'accalmie alors que la situation des marchés obligataires européens montre à l'inverse un mouvement de baisse avec le retour haussier des bourses (les vases communiquant dans l'autre sens). Il faut dire que le chiffre européen du jour incite moins à la prudence que de l'autre côté de l'Atlantique : la production industrielle a pris + 0,6% dans l'Euroland en juillet 2007 sur un mois contre une stabilité en juin et + 1,0% en mai. Sur un an la hausse s'élève à + 3,7 %.
Sur le marché monétaire toujours très instable, les demandes des banques pour la zone euro se seront élevées à près de 140 milliards pour le refinancement à 3 mois évoqué hier et 75 milliards auront été servis, soit un peu plus de la moitié, par la BCE (Banque Centrale Europénne) montrant l'importance des besoins dans le temps puisque que ce niveau est assez exceptionnel. Le retrait des 60 MDs $ signalés hier dans le cadre des opérations hebdomadaires habituelles fait donc place ce jour à un montant supérieur mais sur une durée de 3 mois.
Je n'ai donc guère que la possibilité de me répéter à nouveau en vous disant que le problème s'inscrit dans la durée sans qu'on trouve de solution pour rendre le marché interbancaire autonome (c'est à dire sans intervention du banquier des banquiers, ou banquier de dernier ressort)...le patron du Trésor US, H.Paulson indiquant d'ailleurs lui-même que les problèmes du subprime seront longs à régler, et ne peuvent être comparés à ceux rencontrés sur d'autres marchés compte tenu des ajustements de taux d'intérêts à venir..sur les 2 prochaines années.
A cet égard vous pouvez revisualiser avec le 1er lien suivant un tableau reprenant les défauts de paiemenst montrant clairement que ce sont les taux variables ou ajustables qui posent des difficultés, le second lien vous donnant un graphe de Crédit Suisse, déjà ancien donnant le calendrier des ajustements de taux prévisibles des emprûnts immobiliers et leur importance d'ici ...décembre 2011 avec de "gros, gros paquets" actuellement en cours de révision à la hausse et dans les mois qui viennent :
La position atteinte d'un point de vue graphique est intéressante avec le retour à peu de choses près sur la MM20 (moyenne mobile à 20 jours) et surtout la droite oblique baissière en orange que nous avons détaillé dans CAC 40 - Analyse graphique court terme et dont le mouvement de progression depuis 48 heures n'est pour l'heure qu'un pull-back consécutif à la chute de vendredi dernier (ou simple mouvement correctif des baisses passées d'autant que les volumes sont inférieurs aux séances négatives). Demain donc et en fonction de la clôture de Wall Street ce soir (à l'équilibre pour l'heure vers 19 heures), nous devrions en savoir un peu plus sur la force de ces vélléités de rebond.
Dans l'attente le 18 septembre de la décision sur les taux d'intérêts de la part de la Fed aux USA qui est l'espoir N°1 des opérateurs en pleine spéculation sur l'ampleur du mouvement, le marché actions reste fragile, les bancaires ne réussissant pas à amorcer un véritable rebond et le dollar , qui est le catalyseur des inquiétudes américaines actuelles, reste faible à très faible avec un nouveau record contre euro à 1,39. La situation des réserves de pétrole US en baisse permet au pétrole de s'offrir un nouveau record absolu au delà des 79 $.
Le marché obligataire des emprûnts d'Etat US qui avait servi de refuge ne connaît pratiquement aucune prise de bénéfices est reste stable malgré l'accalmie alors que la situation des marchés obligataires européens montre à l'inverse un mouvement de baisse avec le retour haussier des bourses (les vases communiquant dans l'autre sens). Il faut dire que le chiffre européen du jour incite moins à la prudence que de l'autre côté de l'Atlantique : la production industrielle a pris + 0,6% dans l'Euroland en juillet 2007 sur un mois contre une stabilité en juin et + 1,0% en mai. Sur un an la hausse s'élève à + 3,7 %.
Sur le marché monétaire toujours très instable, les demandes des banques pour la zone euro se seront élevées à près de 140 milliards pour le refinancement à 3 mois évoqué hier et 75 milliards auront été servis, soit un peu plus de la moitié, par la BCE (Banque Centrale Europénne) montrant l'importance des besoins dans le temps puisque que ce niveau est assez exceptionnel. Le retrait des 60 MDs $ signalés hier dans le cadre des opérations hebdomadaires habituelles fait donc place ce jour à un montant supérieur mais sur une durée de 3 mois.
Je n'ai donc guère que la possibilité de me répéter à nouveau en vous disant que le problème s'inscrit dans la durée sans qu'on trouve de solution pour rendre le marché interbancaire autonome (c'est à dire sans intervention du banquier des banquiers, ou banquier de dernier ressort)...le patron du Trésor US, H.Paulson indiquant d'ailleurs lui-même que les problèmes du subprime seront longs à régler, et ne peuvent être comparés à ceux rencontrés sur d'autres marchés compte tenu des ajustements de taux d'intérêts à venir..sur les 2 prochaines années.
A cet égard vous pouvez revisualiser avec le 1er lien suivant un tableau reprenant les défauts de paiemenst montrant clairement que ce sont les taux variables ou ajustables qui posent des difficultés, le second lien vous donnant un graphe de Crédit Suisse, déjà ancien donnant le calendrier des ajustements de taux prévisibles des emprûnts immobiliers et leur importance d'ici ...décembre 2011 avec de "gros, gros paquets" actuellement en cours de révision à la hausse et dans les mois qui viennent :
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