Les financières en pleine tourmente
Si les informations européennes ont montré une belle résistance des économies à la crise actuelle, les financières ont à nouveau semé plus que le doute en cette première séance de la semaine.
La production industrielle française a augmenté de + 0,5 % en janvier sur 1 mois, la hausse est de + 1,3 % en Italie et de + 1,8 % en Allemagne, pays qui en dépit du niveau de l'euro aura connu en janvier également un excédent commercial record de 16,1 milliards € après 15,8 en décembre.
Celui de la Chine s'est réduit en février pour ne plus représenter que 8,56 milliards $, soit le tiers de février 2007, après 19,5 milliards $ en janvier, ceci en raison d'une baisse des exportations de 6,5 % mais surtout d'importations en hausse de + 35,1 % sur un an (nota : les intempéries exceptionnelles ont ralenti la production et février 2007 marquait un mois exceptionnel (+ 57 %) avec la fin des aides à l'exportation) A suivre.
En Angleterre, l'inflation des prix à la production a progressé de + 0,3 % en février et de + 5,7 % sur un an.
La fin de séance en Europe aura par contre été beaucoup plus sombre avec Wall Street qui s'installe sous les 12 000 points et qui clôture ce soir à 11 740,15 points en baisse de - 1,29 %, incapable d'enrailler les craintes sur les financières qui ont d'ailleurs redoublées avec Fannie Mae en baisse de - 13 % (entité dans le giron étatique), Merrill Lynch qui s'octroit une nouvelle vague de baisse depuis quelques jours et qui confirme à nouveau tout l'intérêt de son suivi en amont (cf.article de mardi dernier) en baisse de - 5,20 %, Citigroup - 5,83 % ou UBS à Zurich.
Le CAC 40 aura été tester son support à 4 564 avec une clôture ce soir à 4 566,99 en baisse de - 1,13 % dans des volumes assez limités à nouveau. Cela valide la figure décrite dans notre article d'hier CAC 40 - Analyse graphique LT : quand une épaule-tête-épaule peut en cacher une autre
La production industrielle française a augmenté de + 0,5 % en janvier sur 1 mois, la hausse est de + 1,3 % en Italie et de + 1,8 % en Allemagne, pays qui en dépit du niveau de l'euro aura connu en janvier également un excédent commercial record de 16,1 milliards € après 15,8 en décembre.
Celui de la Chine s'est réduit en février pour ne plus représenter que 8,56 milliards $, soit le tiers de février 2007, après 19,5 milliards $ en janvier, ceci en raison d'une baisse des exportations de 6,5 % mais surtout d'importations en hausse de + 35,1 % sur un an (nota : les intempéries exceptionnelles ont ralenti la production et février 2007 marquait un mois exceptionnel (+ 57 %) avec la fin des aides à l'exportation) A suivre.
En Angleterre, l'inflation des prix à la production a progressé de + 0,3 % en février et de + 5,7 % sur un an.
La fin de séance en Europe aura par contre été beaucoup plus sombre avec Wall Street qui s'installe sous les 12 000 points et qui clôture ce soir à 11 740,15 points en baisse de - 1,29 %, incapable d'enrailler les craintes sur les financières qui ont d'ailleurs redoublées avec Fannie Mae en baisse de - 13 % (entité dans le giron étatique), Merrill Lynch qui s'octroit une nouvelle vague de baisse depuis quelques jours et qui confirme à nouveau tout l'intérêt de son suivi en amont (cf.article de mardi dernier) en baisse de - 5,20 %, Citigroup - 5,83 % ou UBS à Zurich.
Le CAC 40 aura été tester son support à 4 564 avec une clôture ce soir à 4 566,99 en baisse de - 1,13 % dans des volumes assez limités à nouveau. Cela valide la figure décrite dans notre article d'hier CAC 40 - Analyse graphique LT : quand une épaule-tête-épaule peut en cacher une autre
Il en va de même pour le DAX qui valide également la figure en ETE anticipée le 1er mars.
Qu'est ce qui est aux commandes du mouvement ? Au-delà des litanies sur les pertes liées aux subprimes et autres statistiques macro-économiques en dégradation assez régulière, la récession s'est installée dans les esprits et ne fait plus guère de doutes avec plus de la moitié des économistes qui la pronostiquent et la plupart revoyant leurs prévisions à la baisse mais fait place désormais à la peur de voir les pertes des banques limiter les nouveaux octrois de crédit de façon plus large engendrant une difficulté supplémentaire pour l'activité.
Au milieu de cette limite potentielle au redémarrage évoquée par un grand nombre d'opérateurs se profile une crainte à peine voilée de voir une faillite retentissante émailler les prochaines séances. Un hedge fund, un fonds d'investissement, une banque, un courtier ?...
Ainsi, Bear stearns, un des premiers courtiers US et un des symboles lors de la crise dans sa phase de démarrage en 2007, subit sa plus forte chute et perd - 10,82 % sur un plus bas de 5 ans sur rumeurs de manque de liquidités.
Bref, Wall street et les places boursières de l'Europe à l'Asie n'en sont plus à évaluer la probabilité de la récession mais sa sévérité et sa durée à l'aune des crans que prend le 'crédit crunch' (restriction du crédit) en cours, le doigt sur la détente dès qu'un doute se profile. Un climat qui fait peu de place à nouveau à la réflexion, à la prise de recul et qui suscite les attentes les plus folles à nouveau concernant les baisses de taux à l'image du dernier mouvement inédit opéré en début d'année par la Banque Centrale Américaine.
Le Dow Jones est ce soir juste sous son support né sur le point haut de 2000. Nous vous invitons si ce n'est déjà fait à (re)lire le dernier paragraphe de Dow Jones - Analyse graphique : retour sur 12 800 paru le 2 février dernier avec les 2 liens proposés alors pour saisir tout l'enjeu des supports qui sont testés à nouveau : .. à partir de ...Le relâchement de la vigilance est cependant ici chose à laisser venir avec beaucoup de circonspection et d'attention...
Ainsi, Bear stearns, un des premiers courtiers US et un des symboles lors de la crise dans sa phase de démarrage en 2007, subit sa plus forte chute et perd - 10,82 % sur un plus bas de 5 ans sur rumeurs de manque de liquidités.
Bref, Wall street et les places boursières de l'Europe à l'Asie n'en sont plus à évaluer la probabilité de la récession mais sa sévérité et sa durée à l'aune des crans que prend le 'crédit crunch' (restriction du crédit) en cours, le doigt sur la détente dès qu'un doute se profile. Un climat qui fait peu de place à nouveau à la réflexion, à la prise de recul et qui suscite les attentes les plus folles à nouveau concernant les baisses de taux à l'image du dernier mouvement inédit opéré en début d'année par la Banque Centrale Américaine.
Le Dow Jones est ce soir juste sous son support né sur le point haut de 2000. Nous vous invitons si ce n'est déjà fait à (re)lire le dernier paragraphe de Dow Jones - Analyse graphique : retour sur 12 800 paru le 2 février dernier avec les 2 liens proposés alors pour saisir tout l'enjeu des supports qui sont testés à nouveau : .. à partir de ...Le relâchement de la vigilance est cependant ici chose à laisser venir avec beaucoup de circonspection et d'attention...
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Heure d'été : New York ouvre à 14H30 au lieu de 15H30 et ferme à 21 heures au lieu de 22 heures jusqu'au 30 mars.