Actualité - Bourse - Finance : Des bourses calmes et sereines

Publié le par Gilles Caye

Calme et sereine séance boursière aujourd'hui  partout en Europe avec des scores frôlant le "zéro" en l'absence d'éléments statistiques notables. Les volumes sur le CAC 40 sont faibles mais un peu supérieurs à ceux enregistrés hier. Dans un tel cas de figure il faut néanmoins noter la difficulté de l'indice parisien à tenir sa hausse, les vendeurs étant pour l'heure maîtres de la zone des 5480.

Le marché des changes a lui aussi fait montre d'un calme toutes devises condondues avec une once d'or toujours ferme à 626 $ l'once.

L'information du jour à retenir en France concerne les estimations concernant le bilan de l'Etat dont les travaux à l'heure actuelle montrent que le passif de l'Etat français (les dettes) n'est couvert qu'à hauteur de 50 % par des actifs. Voilà sans doute une information d'importance qui devrait être relayée aussi largement que le chiffre de 1000 milliards, très symbolique, concernant la dette, précédemment annoncé par le Ministre de l'Economie, il y a plusieurs mois.

En l'état actuel, le passif s'élève à 1100 milliards d'euros pour seulement 550 Mrds d'actifs (immobilier, participations, créances etc) en face de ces dettes. Si sur le fonds de la situation est maussade, voilà au moins des chiffres qui devraient servir au plus grand nombre pour comprendre les enjeux actuels et la situation dans laquelle cet Etat se trouve.

Rappelez vous il y a quelques semaines de la dégradation de la note de l'Etat italien par les grandes agences de notation internationales sur le marché obligataire qui lui vaut maintenant de devoir payer des taux d'intérêts plus élevés compte tenu d'un risque jugé supérieur. Est-ce que la France se prépare à subir le même sort ? Je ne sais pas mais j'imagine ma conclusion si je devais réaliser une fiche de décision sur une société cotée présentant un tel bilan.

En tout cas aujourd'hui, les choses vont devenir plus claires et pour un plus grand nombre de personnes. Pour l'Italie, cela est déjà du passé mais chaque nouvel emprûnt est plus cher et les dernières adjudications (appels à l'épargne pour répondre aux obligations émises pour combler les déficits) se sont moins bien passées que les précédentes.

Publié dans ACTUALITES BOURSE

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