Actualité - bourse - Finance : les bancaires grimaçent et l'or sourit
Reléguée habituellement à l'arrière plan en fin d'article ou de dépêche dans les médias, quand elle est citée, l'once d'or méritait cette semaine un traitement de faveur qui ne s'est pas démenti aujourd'hui et qui lui vaut de figurer dans le titre de cette 'news' de fin de journée puisque le cap des 685 $ l'once est passé ce soir après avoir touché le 20.2 dernier les 655 $.
Voilà un actif financier qui semble ne pas vouloir répondre au discours rassurant de la Banque Centrale Américaine, ni à la hausse des actions, ni à la stabilité des taux d'intérêts ni à la relative stabilité des marchés des changes. Il est vrai que le durcissement du ton envers l'Iran, le retour de l'inflation de façon plus marquée dans l'esprit des investisseurs, la décrue du dollar et le retour du baril de pétrole à 60 $ sont des éléments d'explications potentiels que je cite mais sur lesquels il convient de conserver un regard critique compte tenu de la faible durée d'observation du mouvement.
Retenons ici la 'dissonance' avec l'ambiance globale et un mouvement qui ne se fait pas en parallèle avec le marché des changes. Si "l'or monte quand le dollar baisse"..alors il y a actuellement un effet de levier important depuis le milieu de semaine. Bien sûr le mouvement est suivi par l'autre métal précieux, l'argent, qui cote ce soir aux alentours de 14,54 $ l'once, contre 12,20 le 8 janvier de cette année.
Pour l'heure et à cet égard, 2007 montre des marchés actions en hausse et un marché des métaux précieux en très forte hausse (hormis les tous premiers jours de l'année)
A l'autre extrêmité, les banques semblent avoir des difficultés pour continuer leur progression remarquable entamée depuis 2006. Société Générale perd à nouveau près de 1 % aujourd'hui à Paris alors que BNP a réussi à renverser la vapeur une fois sa moyenne mobile à 200 jours touchée. Il convient d'élargir le champ de vision avec ce qui se passe aux USA : Morgan Stanley, Lehman Brothers, Merrill Lynch perdent actuellement plus ou moins 2 % à New York avec des tendances baissières depuis la mi-janvier ou depuis le début de ce mois.
Paris termine ce soir en hausse de + 0,15 % à 5716 points alors que le Dow Jones est à nouveau en perte de - 0,30 %.
Cette journée aura amené à constater en France après la baisse de l'inflation de 0,3 % en janvier, soit + 1,2 % en rythme annuel, une croissance forte de la consommation des ménages en produits manufacturés de + 1,2 % en janvier portant le chiffre à un très solide + 7,1 % sur un an.
En Allemagne le chiffre de l'indice IFO du climat des affaires en baisse à 107 contre 107,9 en janvier (réduisant le score des bourses) contraste avec la confirmation de la hausse hier, outre-rhin, du PIB au 4 ème trimestre de + 0,9 % soit + 3,5 % en rythme annuel, le meilleur taux de l'année. Les patrons semblent avoir été 'échaudés' par l'augmentation de la TVA au 1er janvier dans le pays, sentiment qui va de pair avec la faible augmentation de l'inflation constatée pour l'heure en raison d'un faible taux de répercution de la hausse de ces 3 % de TVA, sur les prix. Serait-ce alors sur les marges ? A suivre avec un peu plus de recul.
D'autres articles sont à suivre ce week-end comme d'habitude avec comme thème notamment l'inflation sur laquelle vous voyez que beaucoup d'espoirs et de craintes se cristallissent...vous devriez pouvoir à l'avenir toucher du doigt réellement cette notion plus précisément et même l'affiner personnellement d'ici peu..mais je ne vous en dis pas plus.
Voilà un actif financier qui semble ne pas vouloir répondre au discours rassurant de la Banque Centrale Américaine, ni à la hausse des actions, ni à la stabilité des taux d'intérêts ni à la relative stabilité des marchés des changes. Il est vrai que le durcissement du ton envers l'Iran, le retour de l'inflation de façon plus marquée dans l'esprit des investisseurs, la décrue du dollar et le retour du baril de pétrole à 60 $ sont des éléments d'explications potentiels que je cite mais sur lesquels il convient de conserver un regard critique compte tenu de la faible durée d'observation du mouvement.
Retenons ici la 'dissonance' avec l'ambiance globale et un mouvement qui ne se fait pas en parallèle avec le marché des changes. Si "l'or monte quand le dollar baisse"..alors il y a actuellement un effet de levier important depuis le milieu de semaine. Bien sûr le mouvement est suivi par l'autre métal précieux, l'argent, qui cote ce soir aux alentours de 14,54 $ l'once, contre 12,20 le 8 janvier de cette année.
Pour l'heure et à cet égard, 2007 montre des marchés actions en hausse et un marché des métaux précieux en très forte hausse (hormis les tous premiers jours de l'année)
A l'autre extrêmité, les banques semblent avoir des difficultés pour continuer leur progression remarquable entamée depuis 2006. Société Générale perd à nouveau près de 1 % aujourd'hui à Paris alors que BNP a réussi à renverser la vapeur une fois sa moyenne mobile à 200 jours touchée. Il convient d'élargir le champ de vision avec ce qui se passe aux USA : Morgan Stanley, Lehman Brothers, Merrill Lynch perdent actuellement plus ou moins 2 % à New York avec des tendances baissières depuis la mi-janvier ou depuis le début de ce mois.
Paris termine ce soir en hausse de + 0,15 % à 5716 points alors que le Dow Jones est à nouveau en perte de - 0,30 %.
Cette journée aura amené à constater en France après la baisse de l'inflation de 0,3 % en janvier, soit + 1,2 % en rythme annuel, une croissance forte de la consommation des ménages en produits manufacturés de + 1,2 % en janvier portant le chiffre à un très solide + 7,1 % sur un an.
En Allemagne le chiffre de l'indice IFO du climat des affaires en baisse à 107 contre 107,9 en janvier (réduisant le score des bourses) contraste avec la confirmation de la hausse hier, outre-rhin, du PIB au 4 ème trimestre de + 0,9 % soit + 3,5 % en rythme annuel, le meilleur taux de l'année. Les patrons semblent avoir été 'échaudés' par l'augmentation de la TVA au 1er janvier dans le pays, sentiment qui va de pair avec la faible augmentation de l'inflation constatée pour l'heure en raison d'un faible taux de répercution de la hausse de ces 3 % de TVA, sur les prix. Serait-ce alors sur les marges ? A suivre avec un peu plus de recul.
D'autres articles sont à suivre ce week-end comme d'habitude avec comme thème notamment l'inflation sur laquelle vous voyez que beaucoup d'espoirs et de craintes se cristallissent...vous devriez pouvoir à l'avenir toucher du doigt réellement cette notion plus précisément et même l'affiner personnellement d'ici peu..mais je ne vous en dis pas plus.