Actualité - Bourse - Finance : L'inflation américaine rassure
Le CAC 40 clôture en hausse de + 0,70 % à 5789,34 points, nouveau record 2007 et de plus de 6 ans, les opérateurs étant rassurés quelque peu sur l'inflation US avec les prix à la production aux États-Unis qui ont progressé pour l'indice global de + 1 % en mars contre + 0,7 % attendu, l'indice de base (ou 'indice core' ou 'indice des éléments non volatifs', c'est à dire sans le pétrole et l'alimentation) restant stable alors qu'une progression était attendue de + 0,2 %. Sur un an, la hausse pour l'indice global est de 3,2% progressant avec l'augmentation du pétrole mais l'indice de base régresse à + 1,7 % contre + 1,8 % en février.
La Banque Centrale Américaine regardant avant tout l'indice de base pour fonder ces décisions pour sa politique monétaire, une régression de cet indice 2 jours après la publication de son dernier compte-rendu de comité qui avait jeté un léger 'froid' sur les marchés en raison des inquiétudes sur la hausse des prix permet ce soir aux opérateurs de pousser un peu un 'ouf' de soulagement.
En France, les prix de détail sont ressortis en hausse de + 0,4 % en mars (hausse de l'énergie) mais de seulement + 1,2 % sur un an, un niveau parmi les plus faibles en Europe. L'indice des prix de la grande distribution est même en baisse de - 0,1 % le mois dernier (- 0,2 % en février), l'évolution sur un an se limitant à + 0,2 %. Attention ceci ne devrait en rien changer les anticipations évoquées hier (1er tiret) sur une prochaine augmentation des taux sur l'Euro d'autres pays comme l'Espagne et l'Irlande, entre autres, étant confrontés à une inflation beaucoup plus élevée. La vigueur de la croissance européenne s'est illustrée par ailleurs à nouveau avec une production industrielle en hausse de + 0,6 % en février soit + 4,1 % sur un an.
Mais ces statistiques n'ont guére eu d'importance sur la séance du jour n'amenant aucun élément nouveau ou de 'surprise' (et surtout n'influant pas sur la Fed) mais montre à nouveau le différentiel de progression des économies européennes avec le ralentissement américain conjointement au différentiel de progression des bourses respectives. Francfort clôture au-dessus de 7200 points à + 0,97 % ce soir alors que le Dow Jones 'se traîne' à + 0,19 % à l'instant.
La conjoncture américaine est d'ailleurs ce soir encore un peu entachée d'un indice de confiance des ménages (indice de l'Université du Michigan) en baisse à 85,3 en avril, contre 88,4 en mars et 88 attendu, soit le plus faible niveau en 8 mois et certaines composantes de l'étude montrant une anticipation d'inflation plus forte à l'avenir.
Enfin, il est important de noter en marge de ces éléments que la Banque de France indique que le problème des crédit immobiliers à hauts risque aux USA aura des répercussions sur la croissance, émettant ainsi un avis divergent par rapport au discours de la Banque Centrale Européenne. Vous pouvez pour aller plus loin consulter son Bulletin mensuel pour mars sous forme de fichier PDF. (1 page et un peu plus)
D'autres articles sont à suivre ce week-end avec notamment l'euro qui est à un plus haut de 2 ans..ou un dollar au plus bas suivant l'angle de vue. Comment apprécier le dollar plus largement sans le confronter à l'euro ou au yen par exemple ?..c'est ce que nous verrons notamment tout prochainement.
La Banque Centrale Américaine regardant avant tout l'indice de base pour fonder ces décisions pour sa politique monétaire, une régression de cet indice 2 jours après la publication de son dernier compte-rendu de comité qui avait jeté un léger 'froid' sur les marchés en raison des inquiétudes sur la hausse des prix permet ce soir aux opérateurs de pousser un peu un 'ouf' de soulagement.
En France, les prix de détail sont ressortis en hausse de + 0,4 % en mars (hausse de l'énergie) mais de seulement + 1,2 % sur un an, un niveau parmi les plus faibles en Europe. L'indice des prix de la grande distribution est même en baisse de - 0,1 % le mois dernier (- 0,2 % en février), l'évolution sur un an se limitant à + 0,2 %. Attention ceci ne devrait en rien changer les anticipations évoquées hier (1er tiret) sur une prochaine augmentation des taux sur l'Euro d'autres pays comme l'Espagne et l'Irlande, entre autres, étant confrontés à une inflation beaucoup plus élevée. La vigueur de la croissance européenne s'est illustrée par ailleurs à nouveau avec une production industrielle en hausse de + 0,6 % en février soit + 4,1 % sur un an.
Mais ces statistiques n'ont guére eu d'importance sur la séance du jour n'amenant aucun élément nouveau ou de 'surprise' (et surtout n'influant pas sur la Fed) mais montre à nouveau le différentiel de progression des économies européennes avec le ralentissement américain conjointement au différentiel de progression des bourses respectives. Francfort clôture au-dessus de 7200 points à + 0,97 % ce soir alors que le Dow Jones 'se traîne' à + 0,19 % à l'instant.
La conjoncture américaine est d'ailleurs ce soir encore un peu entachée d'un indice de confiance des ménages (indice de l'Université du Michigan) en baisse à 85,3 en avril, contre 88,4 en mars et 88 attendu, soit le plus faible niveau en 8 mois et certaines composantes de l'étude montrant une anticipation d'inflation plus forte à l'avenir.
Enfin, il est important de noter en marge de ces éléments que la Banque de France indique que le problème des crédit immobiliers à hauts risque aux USA aura des répercussions sur la croissance, émettant ainsi un avis divergent par rapport au discours de la Banque Centrale Européenne. Vous pouvez pour aller plus loin consulter son Bulletin mensuel pour mars sous forme de fichier PDF. (1 page et un peu plus)
D'autres articles sont à suivre ce week-end avec notamment l'euro qui est à un plus haut de 2 ans..ou un dollar au plus bas suivant l'angle de vue. Comment apprécier le dollar plus largement sans le confronter à l'euro ou au yen par exemple ?..c'est ce que nous verrons notamment tout prochainement.