Le CAC 40 s'accroche aux 6000 avec l'immobilier US
Paris a ouvert en baisse franche ce matin dans le sillage de la fin de séance assez difficile de Wall Street vendredi qui avait été 'plombée' par la dégradation des risques liés au crédits immobiliers aux USA (Wall Street dans le rouge après la clôture du CAC) Le CAC 40 après une ouverture sur un GAP baissier (trou de cotation avec la séance de vendredi) est allé combler le gap haussier ouvert entre les séances du 13 et 14 juin s'en servant comme support essentiel avant de se stabiliser montrant à nouveau la qualité des gaps en tant que support et l'intérêt de ne pas ignorer ces 'trous graphiques' dans vos prises de décisions.
L'ensemble de la séance aura été marquée sur l'ensemble des places par l'attente du nombre de reventes de logements anciens aux USA qui se sont avérées pour le 10ème mois consécutif être en baisse pour les prix de transactions en rythme annuel, ceux à fin mai étant dorénavant inférieurs de - 2,1 % que ceux à fin mai 2006 (prix médian) Le stock de biens invendus s'élèvent à 8,9 mois de ventes soit le niveau le plus élevé depuis 15 ans. Cependant la baisse du nombre de ventes de - 0,3 % en mai inférieure aux anticipations a calmé les craintes, les investisseurs poussant quelque peu un 'ouf' de soulagement car redoutant en fait dans le climat actuel un chiffre trop négatif, ce qui porte la baisse à - 10,3 % par rapport à mai 2006.
Sur ces bases, les bourses européennes et le Dow Jones se sont ainsi mises à reprendre le terrain perdu, Francfort limitant sa perte à - 0,24 % alors que la place allemande accusait le recul le plus fort en cours de séance, Paris cloturant à 6002,85 en baisse de - 0,34 %.
Les foncières particulièrement attaquées en début de séance à l'image d'Unibail ou de Klépierre se sont ainsi ressaisies avec les financières outre-atlantique, le Dow Jones présentant un score positif de + 0,71 % à 13 453,49 actuellement.
Le secteur immobilier reste cependant sous surveillance avec demain la parution du nombre de maisons neuves aux Etats-Unis et l'intervention de la Banque Centrale Américaine jeudi suivie de nombreuses statistiques dès le lendemain.
Sur le marché obligataire, les obligations ont marqué une hausse dans un intérêt qui après les récents dégagements n'est pas sans dénoter un appétit pour les obligations les plus sures au détriment des plus risquées comme les récents développements sur les obligations immobilières à haut risque l'ont montré.