Le dollar s'enfonce encore, les bourses en hausse
Si les marchés actions restent largement peu étonnés des statistiques du jour et particulièrement de celle assez misérable de l'immobilier US détaillée ci-dessous, le dollar patît encore un peu plus de la baisse des taux que les opérateurs anticipent jour après jour avec de plus en plus de probabilité mais qui réduit l'attractivité de la devise américaine.
L'euro aura touché ainsi un plus haut en séance à 1,419 $ alors que le différentiel de taux d'intérêt entre les 2 devises semble encore plus à l'avantage de la devise européenne, les statistiques régionales (par länder) de l'inflation en Allemagne ayant montré des niveaux plus vus depuis plusieurs mois et au-dessus de l'objectif des 2 % que s'assigne à respecter la Banque Centrale Européenne. Voilà de quoi refroidir les anticipations de statu quo les prochains mois sur les taux d'intérêts de l'Euroland, à tout le moins voici qui repousse une baisse éventuelle. La région la plus peuplée d'Allemagne a d'ailleurs enregistré le taux le plus élevé en 6 ans. A suivre s'agissant de données provisoires ... mais avec une baisse de - 50 000 chômeurs en septembre et un taux de chômage le plus faible depuis 1993 accompagné d'une hausse de la TVA début janvier (passée de 16 à 19 %) les tensions sont à surveiller. En tout cas l'Allemagne comptant pour 1/3 de l'indice de l'euroland, la BCE devrait y être assez sensible.
Le DAX aura d'ailleurs réalisé à Francfort une perçée graphique intéressante (Flash - DAX : Francfort à un dernier coup de rein des cîmes ) avec la cassure à la hausse de la résistance des 7 800 points, clôturant ce soir à 7 853,79 en hausse de + 0,64 % (il reste néanmoins sous les cours 3 gap), le CAC 40 réalisant également un gap à la hausse et prend + 0,75 % à 5 733,37 points après avoir été repoussé sur la résistance à 5750. (-- > CAC 40 - Analyse graphique court terme : en suspension dans les airs )
Aux USA, la journée aura confirmée grosso modo le chiffre de croissance pour le 2ème trimestre à + 3,8% (chiffre définitif) contre + 4,0% en 2nd estimation et + 0,6 % au 1T07. Pour le trimestre en cours et les prochains les anticipations sont bien sûr inférieures mais c'est surtout le questionnement qui règne pour le 3T07. Réponse avec la 1ère estimation le 31 octobre. Pour l'heure les choses semblent encore bien tenir les inscriptions hebdomadaires au chômage ont baissé (surprise générale) à 298.000, contre 313.000 à un plus bas de 4 mois. L'inflation, a augmenté de + 4,3% contre + 3,5% au 1T07 bien supérieure à celle rencontrée en Europe mais, hors alimentation et énergie, elle s'est établie à + 1,4% contre 2,4% au premier trimestre (ce dernier chiffre étant celui suivi par la Fed pour mener sa politique monétaire et de taux... cela lui donne a priori un argument de plus pour pouvoir effectuer une baisse complémentaire)
Concernant l'immobilier US, le tableau noir est achevé ce soir avec des ventes de logements neufs en chute de - 8.3% après 3 mois de hausse (répit temporaire ?) et une baisse qui s'élève à - 21,2 % sur un an. Les stocks représentent 8,2 mois de ventes.
L'euro aura touché ainsi un plus haut en séance à 1,419 $ alors que le différentiel de taux d'intérêt entre les 2 devises semble encore plus à l'avantage de la devise européenne, les statistiques régionales (par länder) de l'inflation en Allemagne ayant montré des niveaux plus vus depuis plusieurs mois et au-dessus de l'objectif des 2 % que s'assigne à respecter la Banque Centrale Européenne. Voilà de quoi refroidir les anticipations de statu quo les prochains mois sur les taux d'intérêts de l'Euroland, à tout le moins voici qui repousse une baisse éventuelle. La région la plus peuplée d'Allemagne a d'ailleurs enregistré le taux le plus élevé en 6 ans. A suivre s'agissant de données provisoires ... mais avec une baisse de - 50 000 chômeurs en septembre et un taux de chômage le plus faible depuis 1993 accompagné d'une hausse de la TVA début janvier (passée de 16 à 19 %) les tensions sont à surveiller. En tout cas l'Allemagne comptant pour 1/3 de l'indice de l'euroland, la BCE devrait y être assez sensible.
Le DAX aura d'ailleurs réalisé à Francfort une perçée graphique intéressante (Flash - DAX : Francfort à un dernier coup de rein des cîmes ) avec la cassure à la hausse de la résistance des 7 800 points, clôturant ce soir à 7 853,79 en hausse de + 0,64 % (il reste néanmoins sous les cours 3 gap), le CAC 40 réalisant également un gap à la hausse et prend + 0,75 % à 5 733,37 points après avoir été repoussé sur la résistance à 5750. (-- > CAC 40 - Analyse graphique court terme : en suspension dans les airs )
Aux USA, la journée aura confirmée grosso modo le chiffre de croissance pour le 2ème trimestre à + 3,8% (chiffre définitif) contre + 4,0% en 2nd estimation et + 0,6 % au 1T07. Pour le trimestre en cours et les prochains les anticipations sont bien sûr inférieures mais c'est surtout le questionnement qui règne pour le 3T07. Réponse avec la 1ère estimation le 31 octobre. Pour l'heure les choses semblent encore bien tenir les inscriptions hebdomadaires au chômage ont baissé (surprise générale) à 298.000, contre 313.000 à un plus bas de 4 mois. L'inflation, a augmenté de + 4,3% contre + 3,5% au 1T07 bien supérieure à celle rencontrée en Europe mais, hors alimentation et énergie, elle s'est établie à + 1,4% contre 2,4% au premier trimestre (ce dernier chiffre étant celui suivi par la Fed pour mener sa politique monétaire et de taux... cela lui donne a priori un argument de plus pour pouvoir effectuer une baisse complémentaire)
Concernant l'immobilier US, le tableau noir est achevé ce soir avec des ventes de logements neufs en chute de - 8.3% après 3 mois de hausse (répit temporaire ?) et une baisse qui s'élève à - 21,2 % sur un an. Les stocks représentent 8,2 mois de ventes.
Prix médian | prix moyen | |
août 2007 | 225 700 (- 8,3 %) | 292 000 |
juillet 2007 | 246 200 | 306 200 |
août 2006 | 243 900 | 317 300 |
** Si l'anticipation d'une baisse des taux et le fait que ces mauvaises nouvelles ne surprennent finalement plus grand monde sont largement à la base de la continuation haussière, il subsiste quelques éléments d'appréciation fondamentaux qu'il convient de répréciser avec notamment :
- - une crise qui aura surtout surpris et agité les professionnels, lesquels avec l'intervention des banques centrales retrouvent un appétit pour le risque, les particuliers étant (nous le verrons à l'occasion avec diverses études) confiants ce qui est de façon traditionnelle leur comportement assurant au marché une grande partie de sa stabilité.
- - ensuite avec la mondialisation, une grande proportion des chiffres d'affaires des sociétés est réalisée hors des USA même pour les sociétés cotées américaines (qui représentent environ 45 % de la valeur de l'ensemble des sociétés cotées dans le monde)
- Ainsi la croissance des bénéfices des entreprises aux États-Unis au deuxième trimestre, ressort à + 5,2% en légère baisse et un peu moins qu'attendu par rapport à la première estimation mais toujours à un niveau assez solide. A cet égard les premiers résultats des banques d'ici quelques jours seront à observer pour juger de la tendance sur le 3T07.
- - enfin dernier élément : suivant une enquête de Russell investment 28 % des gérants professionnels trouvent les valeurs US sous-évaluées contre 21 % il y a 3 mois (sondage fait à cheval sur aôut /septembre) Les 3/4 sont optimistes sur les valeurs technologiques contre 62 % précédemment. Sur les valeurs financières on passe de 36% il y a trois mois à 30% et 10% restent positifs sur l'immobilier contre 12 %.