Marchés actions : une attente dans l'angoisse

L'économie aura cru de + 2,6 % l'an passé après + 2,8 % en 2006 et contre + 2,2 % aux USA et + 2,1 % au Japon, les 2 premières économies au monde.
Paris ferme la séance en baisse de - 1,41 % à 4 675,91 points dans des volumes toujours modérés alors que Franfort aura chuté sous les 6 655 vus dans DAX - Bourse de Francfort : analyse graphique à 6 545,04 en baisse de - 2,17 %.
Le Dow Jones a dérapé en direction des 12 000 en cours de séance avant de se reprendre avant la clôture et termine à - 0,37 % au delà des 12 200 à 12 213,80, l'ambiance étant alourdie par la première banque US, Citigroup, dont les rumeurs font état d'une suppression de 10 % de son effectif, soit un niveau 20 à 25 % au-delà des premières estimations. Par ailleurs, certaines évaluations de bureaux d'analyses ont fait état de dépréciations en hausse et d'une possible nouvelle perte au 1 er trimestre 2008.
La fébrilité était palpable à la veille de la parution de l'indice ISM du secteur des services, de la production industrielle et du "beige Book" qui fait la synthèse sur l'état de l'économie 8 fois par an... sans compter vendredi le chiffre des créations d'emplois, des statistiques entrecoupées jeudi de la décision de la BCE sur les taux. Si le statu quo est attendu sur ce dernier point, les opérateurs "se rongent les ongles" quant à la teneur des autres aux USA.

Sans information majeure ou nouvelle, le marché a préféré continuer à baisser comme depuis 5 jours avec le sentiment qu'au-delà des informations dont nous allons connaître la teneur ces prochaines heures, les banques d'affaires américaines vivent à nouveau une période charnière à l'image d'une des plus prestigieuses d'entre elles, Merrill Lynch, plusieurs fois utilisées ici en tant qu'indicateur précurseur et qui avait indiquée la direction générale dès le début d'été l'an dernier et lors de la purge de février 2007.