Actualité - Bourse - finance : Rebond de l'ensemble des bourses
Paris termine ce soir en hausse de + 0,97 à 5437,13 dans un concert quasi unanime de hausses qui passent par Shanghaï et Tokyo ce matin au-delà de + 2 % et +1 % respectivement ou par Zurich (+ 1,14 %) et Londres (+ 1,32 %) ou encore Wall street, le Dow Jones récupérant + 0,76 % à 12141 points.
Le rebond hier pour le CAC sur l'important support à 5300 points et le comblement du Gap (trou de cotation à l'ouverture de la séance) ont donc été poursuivi dans un mouvement de récupération haussière (dit aussi le plus souvent 'retracement') de la précédente baisse en direction dès 5450 à portée et ensuite de la moyenne mobile des cours à 90 jours vers 5522 points.(cf les 2 graphes d'hier ici et ici)
Comme évoqué ce matin avant bourse, les bancaires ont confirmé leurs rebond à New York avec Lehman Brothers en hausse actuellement de + 3,80 %, goldman Sachs + 2,63 %, Merrill Lynch + 1,43 %, Bank of america + 1,59 % ou Citigroup à + 1,85 %. L'engouement pour celles-ci est resté cependant limité à Paris avec Dexia qui perd encore 0,14 % et paye assez lourdement compte tenu de son profil et du caractère récurrent et élevé de ses marges (prêts aux collectivités) le fait d'avoir fait paraître des résultats légèrement inférieurs aux attentes au pire moment.
L'élément à retenir ce soir est 'la promesse' ou 'l'engagement' du 1er Ministre chinois de prendre des mesures visant à restreindre la croissance du crédit afin d'avoir un développement harmonieux de la croissance. Ces limitations ont pour objectif de limiter la croissance à 8 % pour 2007. Voilà en tout cas un aveu qui rencontre parfaitement le sentiment que si la crise a démarré ou s'est diffusée à partir de l'Asie, elle est la cause d'un trop plein de liquidités et de dettes qui ont poussé peut être un peu trop loin la valorisation des actifs compromettant à terme la qualité de la croissance et notamment pour la Chine les difficiles équilibres sociaux nés de cette croissance éffrénée. Pour mémoire, un niveau de croissance de 8 % se situe un peu plus de 2,5 % en dessous du taux de 2006 mais est légèrement supérieur à celle des années 99-2000 supérieures à + 7,5 %, les plus faibles en 10 ans (1994 totalisait une croissance de + 13,6%). Réalisé devant l'assemblée Populaire Nationale et 2 jours avant la visite du Directeur du trésor américain, voilà une allocution et des fondements qui ne pourront plus passer inaperçus.
L'ensemble des marchés reviennent au calme notamment celui des changes avec un yen qui reperd une partie du terrain gagné ces derniers jours.
L'or suit le rebond des bourses après avoir connu également des pertes et se trouve à la "croisée" des chemins sur l'horizon de temps étudié dans l'article de cette après-midi Quelle a été la réaction de l'or face à cette purge ?, vous permettant de vous donner un point d'appui complémentaire dans le suivi des marchés actuellement.
Plusieurs éléments dans les déclarations de mise en garde avant la baisse par diverses autorités et le branle-bas de combat pour rassurer actuellement ainsi que les multiples visites aux plus hauts niveaux économiques font naître chez certains l'idée que cette baisse aurait été en partie 'orchestrée'. En re-lisant l'article du dimanche 12.2 Un week-end historique et un lundi presque trop simple ? Quel contraste !, vous trouverez des éléments relevés avant la crise à comparer avec ceux que l'on entend maintenant vous permettant de vous faire votre propre opinion.
Le rebond hier pour le CAC sur l'important support à 5300 points et le comblement du Gap (trou de cotation à l'ouverture de la séance) ont donc été poursuivi dans un mouvement de récupération haussière (dit aussi le plus souvent 'retracement') de la précédente baisse en direction dès 5450 à portée et ensuite de la moyenne mobile des cours à 90 jours vers 5522 points.(cf les 2 graphes d'hier ici et ici)
Comme évoqué ce matin avant bourse, les bancaires ont confirmé leurs rebond à New York avec Lehman Brothers en hausse actuellement de + 3,80 %, goldman Sachs + 2,63 %, Merrill Lynch + 1,43 %, Bank of america + 1,59 % ou Citigroup à + 1,85 %. L'engouement pour celles-ci est resté cependant limité à Paris avec Dexia qui perd encore 0,14 % et paye assez lourdement compte tenu de son profil et du caractère récurrent et élevé de ses marges (prêts aux collectivités) le fait d'avoir fait paraître des résultats légèrement inférieurs aux attentes au pire moment.
L'élément à retenir ce soir est 'la promesse' ou 'l'engagement' du 1er Ministre chinois de prendre des mesures visant à restreindre la croissance du crédit afin d'avoir un développement harmonieux de la croissance. Ces limitations ont pour objectif de limiter la croissance à 8 % pour 2007. Voilà en tout cas un aveu qui rencontre parfaitement le sentiment que si la crise a démarré ou s'est diffusée à partir de l'Asie, elle est la cause d'un trop plein de liquidités et de dettes qui ont poussé peut être un peu trop loin la valorisation des actifs compromettant à terme la qualité de la croissance et notamment pour la Chine les difficiles équilibres sociaux nés de cette croissance éffrénée. Pour mémoire, un niveau de croissance de 8 % se situe un peu plus de 2,5 % en dessous du taux de 2006 mais est légèrement supérieur à celle des années 99-2000 supérieures à + 7,5 %, les plus faibles en 10 ans (1994 totalisait une croissance de + 13,6%). Réalisé devant l'assemblée Populaire Nationale et 2 jours avant la visite du Directeur du trésor américain, voilà une allocution et des fondements qui ne pourront plus passer inaperçus.
L'ensemble des marchés reviennent au calme notamment celui des changes avec un yen qui reperd une partie du terrain gagné ces derniers jours.
L'or suit le rebond des bourses après avoir connu également des pertes et se trouve à la "croisée" des chemins sur l'horizon de temps étudié dans l'article de cette après-midi Quelle a été la réaction de l'or face à cette purge ?, vous permettant de vous donner un point d'appui complémentaire dans le suivi des marchés actuellement.
Plusieurs éléments dans les déclarations de mise en garde avant la baisse par diverses autorités et le branle-bas de combat pour rassurer actuellement ainsi que les multiples visites aux plus hauts niveaux économiques font naître chez certains l'idée que cette baisse aurait été en partie 'orchestrée'. En re-lisant l'article du dimanche 12.2 Un week-end historique et un lundi presque trop simple ? Quel contraste !, vous trouverez des éléments relevés avant la crise à comparer avec ceux que l'on entend maintenant vous permettant de vous faire votre propre opinion.